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mardi 8 janvier 2019

Vik Muniz

Le médecin qui soigne mon deuxième cancer à l' Hôpital Santa Maria était très souriant hier quand il nous a annoncé que jusqu'ici, tout va bien, mais qu'il ne faut pas baisser la garde et revenir tous les trois mois pendant deux ans, ensuite tous les six mois pendant au moins deux ans, ensuite une dernière fois pour être déclaré guéri après cinq ans de surveillance. En mars prochain, je saurai si mon premier cancer est "guéri".

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Hier, sur le conseil de Charlotte, j'ai vu le fim Waste Land de Vik Muniz, un artiste qui fait des tableaux composites où la photo, le dessin, les collages, se côtoient pour sortir les Brésiliens les plus pauvres, se chargeant eux-mêmes du tri des ordures dans d'immenses décharges en plein air, de leur misère en les associant intimement à sa démarche artistique. C'est un film très émouvant qui montre la joie de ces plus pauvres que pauvres quand ils se rendent compte qu'ils peuvent voir le monde autrement que selon la perspective qu'ils sentaient leur être imposée par un déterminisme socio-économique implacable.

Le soir, j'ai regardé Le Voleur de Louis Malle avec Jean-Paul Belmondo.

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Partie nulle aux échecs avec Richard qui avait les blancs.  La partie a été intéressante d'un bout à l'autre, malgré quelques mauvais coups. Mais j'ai bien compris l'efficacité de s'approprier le centre de l'échiquier.

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