Sorry

Sorry ! J'ai, encore une fois, oublé de cliquer sur "publier" après avoir écrit mon petit message hier après-midi. 

Aujourd'hui je suis retourné chez l'osthéopathe. Il m'a beaucoup moins brutalisé aujourd'hui. Mais il n'a pas cessé de parler pendant qu'il triturait mes muscles. Il a une voix forte et il racontait des histoires à n'en plus finir à Isabel qui, manifestement, au bout d'un moment, n'écoutait plus. 

Ce n'est toujours pas la grande forme et je crains un peu mon voyage de demain à Genève. Heureusement, la perspective de revoir Josiane, Grazia, Andy et les autres, me réjouit grandement. Je vais sans doute amener mon ordinateur mais si j'hésite encore à cause de son poids. Mais, dans ma valise à roulettes cela ne devrait pas poser de problèmes.

Étoile

Isabel m'a brodé une petite étoile rouge pour cacher un trou dans la veste que je vais emmener à Genève. A part mon ordinateur, je pense que je vais limiter encore plus que d'habitude mes bagages : une chemise de rechange, mes affaires de toilettes et mes médicaments. Je ne peux guère porter plus que ça.  J'esspère qu'il fera beau. 

Mieux

Ça va un peu mieux. C'est le matin au réveil que c'est difficile. Ensuite, dans la journée, je me sens un peu mieux. Disons que j'ai moins mal. Mais c'est sans doute lié au Tramadol que je prends toutes les douze heures. Cela me met un peu dans les vap, immédiatement après la prise. Mais dans la journée, ça va à peu près bien. Mercredi je retourne chez mon tortionnaire osthéopathe qui va à nouveau malaxer durement mes muscles et mes os.

Je reçois d'excellentes nouvelles du Luxembourg. Non seulement le gouvernement approuve la création de Nicomaque, la nouvelle école que Jeannot veut ouvrir à partir de la rentrée 2025, en l'intégrant dans le public mais encore il suggère la création de plusieurs petites écoles sur le même modèle dans plusieurs villages du Luxembourg. C'est vraiment incroyable. Tout se passe comme si le gouvernement du Luxembourg reconnaissait enfin le bien fondé des propositions de Jeannot. 

Dodin Bouffant

Ce soir, nous sommes allés au cinéma voir le film de Tran Anh Hung, La passion de Dodin Bouffant, un film qui a obtenu un prix à Cannes en 2023. Un peu longuet : deux heures et demi de film sur la cuisine, des plats très sophistiqués, des acteurs sans doute très gourmands, mais en dehors de ça, pas grand chose sinon de très belles images qui peut satisfaire notre goût pour une mise en scène sobre. J'ai adoré e chant des oiseaux que l'on entend en permanence.

Avant ce film, nous sommes allés à Corte Ingles, pour acheter deux blue jeans Levis 501 pour moi. Bien sûr il faudra refaire les ourlets. Mais, comme je le disais en sortant du magasin à Isabel, j'ai ma réserve de blue jeans jusqu'à ma mort (ils peuvent durer 20 ans si on garde à peu près les mêmes mensurations, ce qui n'est pas évident !).

Osthéopathe

 Je suis allé aujourd’hui chez un oasthéopathe à Setúbal. Un petit homme avec une grosse voix et très fort. Il m’a fait des massages ponctuels au pied gauche qui ont été très douloureux. Il a aussi traité -où plutôt maltraité- ma hanche gauche. Ça duré très longtemps. Je n’en pouvais plus.

Arbouilla

Ce matin, j'ai eu vraiment mal à ma hanche gauche. Douleurs en marchant et en montant les escaliers. Difficulté à me tenir droit. Difficulté à porter des choses, même assez légères. Bref, comme le le disait Françoise, je suis bien un pauvre arbouilla, ce héros que j'ai déjà mentionné  le 3 décembre 2015 et que maman évoquait dans une petite chanson qu'elle fredonnait avec un petit sourire moqueur, quand nous nous étions écorché un genou ou quand on se coupait légèrement. Mais Isabel a pris rendez-vous avec un kiné à Setùbal pour cet après-midi et j'espère qu'il pourra faire quelque chose.

Par ailleurs je viens de terminer un petit polar de Jean-Luc Bannalec, Piège mortel à Belle-Île, Pocket, 2021, qui met en scène une enquête du commissaire Dupin dans cette merveilleuse petite île de Bretagne, qu'est Belle-ïle. Un mivre très chouette.

Orly

 Je suis à l’aéroport d’Orly. J’ai finalement réussi à commander un Blot qui m’a amené au terminal 1 d’Orly en un peu moins d’une heure. La voiture était confortable et le conducteur était charmant. Hier soir je suis allé manger avec Claude dans un resto japonais très moyen. Le problème c’est que je ne peux plus marcher sur de longues distances. Il faut vraiment que j’essaie de réparer tout ça. Et le 30, je reprends l’avion pour Genève. 

Richard

 Je suis actuellement chez Claude qui m’a hébergé pour la nuit dernière et celle qui viendra avant mon vol de retour pour Lisbonne. J’ai téléphoné à Marc pour essayer de le voir mais sans succès. En revanche, je vais déjeuner avec Richard dans un restaurant à proximité.  Aghh€.  Cdxfxsfx

Pluie

 Je suis encore chez Françoise où je mangerai avant de prendre mon train pour Paris. À Strasbourg, il pleut. Fort. Je suis quand même allé aux Impôts mais il y avait une telle cohue que j’ai renoncé. En plus je n’étais pas bien. Je suis allé à la Pharmacie et au magasin des épices pour acheter l’épice aux cinq parfums. Un petit plaisir. 

Oubli

 J’ai oublié de cliquer sur « publier » hier après avoir écrit, de manière assez succincte il est vrai, mon article d’hier. Excuse-moi, lecteur éventuels de cet oubli qui ne porte guère à conséquences. 

Aujourd’hui je vais aller chez ma sœur Françoise. Je dormirai chez elle. Cet après-midi je vais essayer d’aller aux impôts.

Anniversaire

 Nous avons eu un bon déjeuner d’anniversaire en l’honneur de Célia hier à midi chez Irène. La veille au soir j’ai écrit puis téléphoné à Jeannot, le directeur du lycée Ermesinde, pour voir s’il serait possible que Joaquim, qui a quinze jours de libre au début du mois de juin, aille passer ces deux semaines à Mersch, pour faire connaissance avec cette nouvelle manière de concevoir la vie scolaire. Jeannot a accepté très gentiment et Joaquim se réjouit déjà de cette nouvelle expérience de l’école.

Aujourd’hui, je suis chez Josiane et nous allons déjeuner avec Bernard et Michèle. 

Alexander

 Je viens de faire une séance Alexander avec Célia. Je me sens un peu mieux. Elle m’a fait me rendre compte que j’ai tout faux avec mes épaules, mes pieds, mon cou, etc… Je ne connais pas mon corps. Il serait temps que j’apprenne comment ça fonctionne. J’irai dîner chez Marianne ce soir. Il y aura Patrick et Françoise.

Film ?

 J’ai donc retrouvé Jeannot hier à l’aéroport, puis Olivier et Richard au Lycée Ermesinde. Nous sommes allés dîner au restaurant de la Montagne. Nous avions une petite alcôve pour nous seuls et la discussion est allée bon train. En fait, nous ne savons pas trop comment faire ce film qui nous permettrait d’avoir une audience beaucoup plus large que celle qui résulterait d’une simple publication. J’espère qu’Olivier aura des idées. 

Infirmière

Ce matin, avant de partir, j'ai reçu une infirmière qui m'a fait une prise de sang. Elle parlait parfaitement bien le français. Elle a vécu à Annecy pendant 30 ans. Dans une demi heure, je prends un Bolt pour filer à l'aéroport. Isabel a un patient et ça se passe dans mon bureau. J'espère que je n'ai plus rien à y chercher pour mon séjour à Luxembourg et à Strasbourg. Ne pas oublier, à Paris, de récupérer mes lunettes chez Fabien.

Appanah

Prénom : Natathacha. C'est l'auteure —ou plutôt l'autrice— du petit roman merveilleux dont je me délecte au titre d'un intermède au milieu de ma lecture de Maryam Petrosyan. C'est un livre très poétique dont l'écriture est très simple et très belle.

Ce matin j'ai vu mon médecin qui m'a prescrit des antidouleurs plus sérieux que le Métamizol que je prends depuis quelques jours. En effet, demain je m'envole pour Luxembourg où m'attendront Richard et Olivier pour discuter du film que nous avons l'intention de faire faire sur le Lycée Ermesinde.  Je me réjouis beaucoup de les revoir en compagnie de Jeannot.

Pièces trouées

Hier soir, nous sommes allés voir l'opéra de Puccini, Madame Butterfly, une représentation qui a été enregistrée au Metropolitan Opera de New-York et qui a été projetée dans la grande salle de concert de la Fondation Gulbenkian. La pub nous disait que c'était vraiment comme si on y était. Et bien, non, ce n'est pas du tout la même chose qu'un opéra live. J'aime beaucoup cet opéra dont ma mère nous parlait quand nous étions enfants. J'ai été ému par la scène où la gouvernante de Madame Butterfly se présente à sa patronne qui lui demande combien d'argent il lui reste pour vivre et elle répond en présentant quelques pièces. Or j'ai vécu cette scène en Belgique, à Visé, où notre mère nous a montré ce qu'il lui restait pour vivre et dans sa main, il y avait quelques pièces trouées, c'est-à-dire, des centimes de l'époque. J'ai un souvenir très net de ces pièces trouées dans le creux de sa paume.

Après la représentation nous sommes allé manger dans un restaurant indien. 

Libraire

Au cours de la réunion de notre groupe de lecteurs, l'un des participants, écrivain lui-même, après m'avoir entendu parler des livres que j'avais lu le mois dernier, et notamment du livre de Laure Murat mais aussi de celui de Maryam Petrosyan, toujours en lecture, l'un des participants donc fait le commentaire suivant : "Baudouin aurait dû être libraire parce dès qu'il parle d'un livre on ne peut s'empêcher d'avoir envie de le lire à notre tour." J'ai reçu ce commentaire comme un compliment. D'ailleurs c'est un métier, libraire, que j'aurais bien aimé faire en effet. On côtoie beaucoup de gens intéressants et discuter d'un livre est une activité très plaisante. 

Hier soir, nous sommes allés au concert à Gulbenkian. C'était... devinez ! la neuvième symphonie de Beethoven par l'orchestre et les chœurs de la Fondation. C'était très beau. Et la sensation que vous procure une musique live est assez différente de celle que l'on a avec une musique enregistrée. Question de relief sans doute. 

Hier également, j'ai eu ma deuxième séance de fasciathérapie avec Lucia. Cela s'est bien passé mais je me réjouis quand même d'avoir une séance avec Célia quand je la verrai. Peut-être au matin du 17 mai ?

Varia

 Hier nous avons reçu Régis et Teresa pour l'apéro. C'est toujours un grand plaisir de les voir. Bientôt, Régis prendra sa retraite et il compte bien passer la moitié de son temps à Lisbonne où il a un petit appartement. Je participe aujourd'hui au groupe de lecteurs à l'Institut français du Portugal. Je dois me prendre un Bolt vers 16 heures pour y être à 17 heures. Je dois commenter pas mal de livres. Et Anne-Marie doit me rendre le livre de Schlesser, Les yeux de Mona. Lilian et Edilson, nos amis brésiliens sont partis ce matin. J'ai pris un nouveau rendez-vous avec Lucia pour une deuxième séance de fasciathérapie : demain vendredi à 17 heures. Il commence à faire très chaud à Lisbonne. Un peu trop même. 

Le Belem

Les guerres continuent en Ukraine et en Palestine. Ailleurs aussi : au Congo, au Soudan, en Birmanie... Dans quel monde nous entraîne la folie du pouvoir ? En Europe, l'extrême droite progresse à peu près partout. Même au Portugal où le parti Chega d'extrême droite s'exprime constamment pour exacerber le nationalisme. Contraste majeur : j'ai vu l'entrée du Belem dans le vieux port de Marseille sous les acclamations de milliers de spectateurs. Les Macron y étaient. On entame ainsi les jeux olympiques. 

Fascias

Aujourd'hui j'ai eu ma première séance de fasciathérapie avec notre amie Lucia. Amélioration légère de mon état. J'ai tout de suite pris un autre rendez-vous pour le 10 mai. J'ai appris pas mal de choses sur les fascias qui constituent une sorte de gel qui entoure tous les organes de notre corps, les muscles, les os, bref toutes les composantes de notre réalité physique. Ce gel, qui constitue apparemment 40% de notre poids total, peut durcir et, ce faisant, nous causer pas mal d'ennuis. Je ne suis pas sûr que le mot "durcir" que j'ai utilisé est le terme approprié. Il faut que j'explore encore un peu ces fascias, avant de pouvoir m'en faire une idée plus claire.

Pivot

Le livre de Petrosyan envahit mes rêves avec ses "extravagances" nombreuses. C'est le mot qui me venait dans les rêves justement. Je me retrouvais dans cette "maison" avec certains de ses habitants handicapés d'une manière ou d'une autre. Quel était mon hadicap à moi, justifiant ma présence dans cette "Maison"?Ce roman remue beaucoup de choses et sa lecture nous emporte malgré nous loin de nous-mêmes, dans un rêve peut-être, au milieu de ses "extravagances". 

Je viens d'apprendre la mort, à 89 ans, de Bernard Pivot, ce célèbre critique littéraire qui avait créé l'émission "Apostrophes" suivie par des milliers de lecteurs comme moi. 

Gaza

Il pleut à Lisbonne. Il fait assez froid. Le temps est plutôt sinistre. Isabel revient d'Italie ce soir. Les chats vont bien. Ils dorment, Gaston à ma droite et Maïs à ma gauche. Tatou est dans mon bureau.

Comment ne pas être sans cesse préoccupé par la situation des Gazaouis ? Ce qui est imcompréhensible, c'est l'attitude de la communauté internationale et des États Unis. Biden pourrait faire cesser cette guerre du jour au lendemain, mais il ne fait rien. Ah pardon ! si ! il encourage Netanyahou avec ses livraisons d'armes tout comme la France et l'Allemagne. Le deal proposé par Israël, et dont on peut voir le contenu sur le site de l'AURDIP, est inacceptable et on peut comprendre le Hamas qui, apparemment, n'en veut pas.

Bizarre

 Le roman-fleuve de Petrosyan est vraiment très bizarre et sa lecture n'est pas si facile. Je la poursuis par à-coups, chapitre après chapitre mais sans que ce sentiment d'étrangeté ne s'éteigne pour faire place à quelque chose de plus familier.

Munz

Journée très active aujourd'hui. Le linge, les chats, les courses, la cuisine, les impôts, les infos du soir, les coups de téléphone, les messages,  etc...  

Enfin, n'exagérons rien, j'ai quand même eu le temps de lire un peu. J'ai également écouté le message d'un ancien danseur étoile qui a mis au point des exercices qui sont censés soulager toutes vos douleurs articulaires et musculaires. Cela me paraissait très convaincant et je me demande si Célia connaît cette méthode qui s'appelle Munz Floor. J'ai très envie d'essayer.

Petrosyan

 Mariam Petrosyan a écrit cet immense livre dont le titre est La Maison dans laquelle (Monsieur Toussaint Louverture, 2020, traduit du russe arménien par Raphaëlle Pache, 1070 pages remplies de petits caractères, ce qui rend la lecture plus difficile). Il était sur ma table depuis le 15 septembre 2023, mais je ne me décidais pas à l'entamer. J'avais peur qu'il ne m'occupe trop longtemps, crainte justifiée notamment par Anne qui me l'avait recommandé et qui n'en sortait plus.