dimanche 19 mai 2013

Rappelle-toi Upsala !

Ce sont des mots qui, au réveil, font s'envoler les rêves dans l'oubli. La conscience réapparaît avec des mots —rappelle-toi Upsala !— et même si ceux-ci se présentent pour dire le rêve, pour en commencer le récit, généralement, ils chassent les images à grands coups de sons insonores. Il y a un premier mot, choisi de manière mi-consciente, qui insiste pour être celui qui permettra à la conscience de poursuivre la description des images. Mais ce mot devient trop présent, il évoque d'autres chaînes associatives qui permettent à la conscience de reprendre le contrôle en chassant de son champ les derniers fragments oniriques. Et on se retrouve, au réveil, plein de pensées qui ne sont pas des rêves. Ce qui est intéressant, c'est la frontière. A quel moment cesse-t-on de rêver pour commencer à se souvenir de ce qu'on rêve ? Certes les mots sont là, dans le rêve, mais ils ne vivent pas comme quand on les convoque pour dire des choses, pour les écrire ou les penser. Cette frontière a une caractéristique intéressante : elle n'existe qu'au sortir du rêve, jamais à l'entrée. Il y a les cas de somnolence. On croit se rendormir. On croit même saisir ce moment éphémère qui ouvre la Recherche du temps perdu, alors qu'en réalité, on sort déjà de ce qui s'annonçait comme un rêve, sans doute pas assez imprégné d'inconscient. Il y a une sorte d'hésitation : dors-je ou non ? "Dors-je", dis-je ! L'inversion interrogative est-elle acceptable ici ?

3 commentaires:

  1. Dommage que ton contact avec le médecin qui va prendre soin de toi à partir de demain n'ait pas été plus chaleureux lors de votre première entrevue ; mais je suis sûre que dès qu'il te connaîtra un peu mieux, il sera séduit par ta gentillesse qui ne peut laisser personne indifférent, et impressionné par ton courage. Il faut reconnaître aussi que les médecins n'ont pas toujours la tâche facile avec toutes les tracasseries administratives qui leur sont imposées.
    Je penserai à toi toute la journée jusqu'à ce que je lise la suite sur ton blog.
    Enfin tu entames le traitement qui va te guérir et éliminer Dudule qui n'a rien à faire dans ton corps même s'il fait partie de toi! ;-)

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  2. Le bon sens de Francoise est tellement rassurant! MG

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  3. Papa, l'extracteur de jus made in Germany est là...gros paquet que j'ai amené en vélo, cahin caha, à la poste....fermée. Retour chez moi....il faut voir si je peux l'amener dans une valise. Mes efforts portés par la vitamine A comme amour filiale vaudront bien un bon verre de jus de ton cru, cocktail super vitaminé pour une fille "fatiguée par trop de travail". Jus de légumes ou jus de fruits, jus d'herbes, ou de feuilles, le tout c'est que ça me goûte. Plus que 6 jours.
    Courage papa. Je viens avec toutes mes nouvelles techniques jouer avec toi si tu veux. Il ne faudra plus qu'un esprit ouvert, le bénéfice du doute et de la réceptivité.

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