jeudi 2 mai 2013

Ornithologie ?

Drôle de rêve cette nuit. Je fais partie de la cohorte du président de l'université qui reçoit un visiteur, un universitaire hollandais, célèbre, qui parle un excellent français. Le lieu est sans doute l'Institut Le Bel à Strasbourg. Nous arrivons dans la petite salle où le Hollandais doit faire un discours. Nous l'attendons. Ma main se trouve au bord de la table où sont exposés les amuse-gueules traditionnels dans ce genre d'événements. Cette main saisit d'ailleurs une espèce de petit macaron. Je le mange en cachette ainsi qu'un morceau de macaron qui se trouvait à côté. Je suis à côté du Président mais celui-ci ne me voit pas. Le discours du Hollandais commence. Français excellent en effet. Il ressemble à Michel H. Ma main se fait balladeuse. Elle se promène derrière moi sans que je sache très bien où elle va. Elle tombe sur une fermeture-éclair qu'elle ouvre pour se retrouver dans un dédale de sous-vêtements féminins datant d'une autre époque (corset, gaine, dentelles, culotte). Mais bientôt elle arrive à un peu de chair humaine, un sexe féminin, des poils et je sens que cette femme n'est pas indifférente à ce qui devient une caresse appuyée. Elle est au milieu d'autres femmes qui observent le manège. Au moment de sortir, je suis avec un collègue à qui je dis : "Au moins, on fait partie de l'état-major ! C'est toujours ça." Il n'a pas l'air convaincu.
Mesdames et messieurs les onirologues — j'allais écrire les ornithologues (mais n'est-il pas vrai que les rêves sont comme des oiseaux ? — ils sont difficiles à attrapper, ils s'envolent au premier geste de la conscience du matin) —, mesdames et messieurs les onirologues donc, c'est à vous !

2 commentaires:

  1. Merci Isabel pour ce CR bien complet sur le choix de traitement que tu nous a donné le 30 avril.
    Moi aussi j'ai réécrit trois fois mon commentaire le même jour, chaque fois je le perdais et il devenait de plus en plus court.
    Je pense que maintenant ça va aller avec google chrome.

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