mercredi 12 juin 2013

Vive le Baclofène

Hier j'ai dit à l'infirmière blonde qui manipule l'appareil que j'avais de plus en plus mal.
Après la séance, une autre infirmière a fait un examen des parties sensibles. Elle m'a donné des conseils, une nouvelle pommade et m'a introduit chez le docteur Filomena qui m'a prescrit du Metamizole [mets- ta-(ca)-misole ! - une camisole chimique bien sûr, très efficace en effet]. Ma tête tournait un peu quand je me suis mis au lit et j'ai dormi presque d'un trait jusqu'à 7h22. Mon sommeil n'a été perturbé que par deux réveils dont l'un avait été provoqué par la survenue de Charlotte dans la chambre. Elle avait peur. Elle est repartie assez vite heureusement. La seconde infirmière m'a donné également une autre crème pour calmer mes irritations. C'est la crème dont on tartine le cul des bébés en cas de rougeurs. Je replonge dans mon enfance. L'enfance de mes brûlures. Je garde la Biafine pour les irritations moins douloureuses de la région pelvienne. Autre conseil : l'eau froide. "Beaucoup d'eau froide", me dit Filomena. Voilà qui me convient parfaitement.
Cette fois, c'est Martine qui m'a accompagné à Santa Maria. Tout s'est finalement bien passé. Grâce aux deux infirmières et au Dr Filomena, je me sens un peu mieux qu'hier. Ceci dit, Filomena ne m'a pas caché que les choses allaient vraisemblablement empirer sérieusement pendant ces deux dernières semaines de traitement.
OK ! Allons-y gaiement !

* * *

Bon anniversaire, Sasha !

* * *

Hier j'ai lu le livre du Dr Renaud de Beaurepaire, Vérités et mensonges sur le baclofène, Albin Michel, 2013. J'avais déjà lu le témoignage poignant d'Olivier Ameisen qui a fait connaître cette solution au problème de l'alcoolisme qui affecte 6 millions de Français dont un large pourcentage (80%) ne "cherche pas à se faire soigner" en raison du déni de leur situation. Le livre est vraiment intéressant, montrant très clairement l'immense intérêt que représente cette molécule, bien tolérée par l'organisme et, apparemment sans effet secondaire notoire, même à fortes voire très fortes doses. Je termine l'ouvrage et j'en reparle dans un prochain "post" !

9 commentaires:

  1. Mercii Baudouin!! :) Tu testes l'assiduite de ma lecture de ton blog ;)
    Plein d'amour et de belles pensees, courage pour ces deux dernieres semaines ...

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    1. Joyeux anniversaire Sasha ! tu es bien loin et nous ne nous connaissons pas beaucoup .... nous nous verrons bientôt

      je t'embrasse
      Marianne

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  2. Non, Sasha ! Je ne teste pas ton assiduité mais je rappelle à tous mes lecteurs qu'aujourd'hui tu as eu 22 ans !

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  3. Ravie que les infirmières aient eu enfin un peu pitié de ta souffrance et que Filomena t'ait donné des médicaments et de bons conseils pour soulager tes douleurs ! Il était temps !
    Bien sûr les deux semaines qui t'attendent ne sont pas réjouissantes ; mais avec quelques conseils pour te soulager et surtout la perspective que Dudule ne mettra plus ta santé en danger, je sais que te les affronteras avec le courage que tu as toujours montré.
    Je suis contente que Martine soit encore avec toi pour une journée ; peut-être qu'elle pourra aussi te mettre quelques aiguilles dans le dos ?
    Même à distance, nous sommes avec toi Baudouin !

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  4. Et Hangout ca marche maintenant papa?

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  5. Aujourd'hui j'étais avec Tina de Souza, la thérapeute Brésilienne avec qui je travaille depuis 3 ou 4 ans. L'une d'entre nous a un cancer du sein et peut-être des os. Tina nous a parlé d'un champignon Cogumelo do Sol, dont tout le monde parle au Brésil, que l'on prend, si j'ai bien compris en tisane, et dont les effets sont spectaculaires pour supporter les chimios. Elle a vu les effets sur une de ses patientes. J'ai voulu en savoir plus sur internet, mais tout est en portugais. Ca vaudrait la peine de le commander.

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  6. Cher Baudouin

    Oui le problème de ces brûlures, c'est bien pénible : biafine tout le temps et les pansements pour brûlures peut-être? Tu fais bien d'insister, surtout si ça leur fait te prescrire cette pommade-écran très efficace, il faut que tu aies ça tout le temps. Courage Companero, après on oublie complètement. Là, je suis à Avignon pour le départ à la retraite de Jean Davallon qui a été mon directeur de thèse et ça me rappelle les manifestations de ton départ, notamment cette formidable idée qui te ressemble tant, de demander un texte à chacun comme cadeau.
    Au fond ces départs à la retraite sont des moments non pas de départ mais de retrouvailles, des moments vraiment super où on se dit : qu'est ce que c'est chouette toutes ces personnes, ce réseau, cette longue durée ensemble, ces dettes qu'on chérit,tout ça grâce à une personne, et on mesure à quel point il n'y a pas de lien direct entre la condition salariale du chercheur (le bureau, le quotidien des cours et de administration) et son activité intellectuelle et amicale, ce qu'il porte en permanence

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  7. Merci Joëlle pour tes encouragements fantastiques. Et pour me faire partager un peu le pot de retraite de Jean Davallon. Je suppose que tu as vu Daniel Jacoby également. Il faut qu'il sache qu'il est le bienvenu ici à Lisbonne quand il voudra.
    Je t'embrasse très fort, Joëlle.

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