Il y a vraiment une différence : depuis que je ne mange plus ni légumes ni fruits ni produits laitiers, je tousse beaucoup moins et j'ai moins d'ennuis associés à l'élimination. C'est flagrant. C'est sans doute ce que me dira le nutritionniste que je verrai lundi vers 16 heures.
Hier nous sommes allés à la ferme qui nous délivre chaque semaine notre consommation de verdure et de pain. C'était un pique-nique avec beaucoup de monde venu de Lisbonne, des familles entières, s'égayant dans les prés. Une journée de grand soleil. Des poiriers à perte de vue. Et de bonnes conversations avec Z. qui était venu avec nous.
J'ai l'impression d'avoir beaucoup rêvé cette nuit. Certaines images sont encore présentes mais d'une manière tellement évanescente qu'il est difficile de dire de quoi elles sont des images justement. L'une d'entre elles, représente (mais déjà ce mot est trop précis pour être juste) des lignes horizontales, un groupe de traits de matières diverses (bois, corde, métal) dont on pourrait presque faire un fagot, mais il n'en est pas question, ces lignes sont un peu dispersées, d'épaisseurs et de textures variées, sur fond bleu sombre de rêve... Ces "lignes" me relient à quelque chose, au rêve lui-même peut-être, mais ce sont des segments. Drôle d'image en effet, qui ne représente rien de concret... Une autre image, que je crois liée à un épisode de sommeil antérieur, "représente" un groupe de gens, plus ou moins en cercle, debout, en mouvement lent, que font-ils ? Qui sont-ils ? Il y a quelque chose d'insatisfaisant à tenter de saisir un rêve, parfaitement cohérent au moment où on l'a rêvé, et qui tout à coup, quand il s'agit de le saisir par un coin, se désagrège dans la conscience, on pourrait dire, sous le coup de la conscience.
Pour ce qui est des vers à soie dont j'ai présenté les photos dans ma page d'hier, ils ont réintégré leur logis initial qui était une boîte à chaussures, beaucoup plus propice à la construction de leur cocon. Le bocal n'a été qu'un logement intermédiaire. Mais comme ils devenaient beaucoup plus visibles, j'en ai profité pour les prendre en photo. C'est fou ce que ça mange ces petites bêtes blanches ! Il faut les nourrir sans arrêt.
Heureuse d'apprendre que tu tousses moins. Pourquoi ne pas appeller l'expert en rêves dont je t'ai parlé?
RépondreSupprimerJ'interviens (Joëlle) à propos de l'idée de ne pas manger hier : et là, je fronce le sourcil et je dis Baudouin qu'il faut impérativement manger et en effet des protéines. J'avais un régime hyper protéiné comme les sportifs avec des boites à la vanille, extrêmement mauvaises, j'imagine qu'il s'agissait des redonner des acides aminés pour re frabriquer très vite les protéines qui sont les matériaux de base pour se refaire des cellules.
RépondreSupprimerDonc interdit de ne pas manger, il faut aider ton corps, il a besoin plus que jamais de tous ces matériaux. J'avais de la tendresse pour toute cette activité diligente et inlassable de construction dès qu'on se nourrit, je pensais à cette arrivée bienvenue et bienfaisante de nutriments,et hop, tout l'organisme bombardé par la chimio et les rayons qui sait quoi faire et se met au travail et s'occupe de la vie, le housekeeping interne si émouvant, la chimio et la radio ce n'est pas le moment de cesser de se nourrir, même si la sensation de faim disparaît complètement parfois. Tiens bon, tiens bon.
Merci Joëlle pour ces conseils que j'ai suivis avant même de les recevoir. Effectivement, j'ai mangé du poulet (sans la peau) avant hier soir, un steack hier soir (grillé, sans graisse), et aujourd'hui à midi, je pense que je vais manger un oeuf dur. Des biscuits secs le matin. Un yaourt de soja avec de la gelée de pomme. Le moins de fibres possible. Par contre un max de protéïnes ! Donc, ne crains rien, je ne vais pas recommencer de jeûne tout de suite. J'attendrai un rétablissement plus complet de mes intérieurs.
RépondreSupprimermais alors qu'en est-il de ces nouvelles découvertes que l'on vient de faire aux US en particulier qui montrent que le jeûne réduit beaucoup les effets secondaires de la chimio, et rend le traitement à la fois plus efficace et moins pénible pour la patient ?
RépondreSupprimerJ'aimerais faire un commentaire sur ce que tu écrivais le 30 mai. Cette conférence devant plus de mille auditeurs et l'accueil que tu as reçu. Cela m'a fait immensément plaisir. Je n'ai jamais douté de l'intelligence et de la nouveauté de ta pensée et j'ai très longtemps désiré qu'elle soit reconnue. En Argentine, je trouve que c'était vraiment une très belle reconnaissance.
Si je peux me permettre, je réponds à Irène : le jeûne est apparemment utile pour mieux supporter certaines drogues administrées en chimiothérapie. Ce n'est pas le cas de celles que prend Baudouin, dont l'une est Carrément incompatible avec la carence en protéines.
RépondreSupprimerLe besoin en protéines et l'évitement des fruits et légumes en ce moment favorisent la reconstruction des tissus abîmés par la radiothérapie et constituent un régime sans résidus qui contre les effets secondaires de cette même radiothérapie, notamment la diarrhée.
Je suis curieuse d'entendre ce que le nutritionniste va nous dire cet après midi et je ne manquerai pas de lui poser des questions sur le jeûne et sur les régimes propices à la désintoxication qu'il faudra faire après le traitement et le régime anti- cancer qui sera le mieux adapté pour prévenir les récidives.
À plus tard donc pour la suite des associations de Baudouin et sur ce que ce nutritionniste nous aura conseillé.
Les laitages sont une des premières sources d'irritation de la gorge. Si tu les arrêtes, il est normal que tu ne tousses plus. Si tu as reçu une dose de cortisone en plus, ça accentue la chose.
RépondreSupprimerDr Thierry
Merci ! Dr Thierry. Vos conseils sont les bienvenus sur ce blog qui est lu aux quatre coins du monde : Argentine, Canada, Australie, Japon, Russie, Grèce, Italie, Netherlands, France, Portugal, etc...
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