lundi 15 juillet 2013

15 juillet

J'ai vu, dans les statistiques du blog, que l'Inde était apparue comme origine de quelques lectures. Je pense qu'il s'agit de Sasha, qui n'a donc pas encore commencé Vipāsana. J'espère que tu as fait bon voyage Sasha et que tout va bien pour toi. 

Hier, après avoir été voir une exposition, écouté une chorale et devisé chaleureusement avec quelques amis, nous avons conduit Charlotte dans la campagne à Bombarral, à l'Ouest de Lisbonne, où elle sera avec un groupe de jeunes pour avoir des activités sportives, ludiques, intellectuelles et autres. Le 17 elle reviendra à Lisbonne pour la soirée afin que l'on puisse célébrer son anniversaire. Le 17 également, je recevrai Eric H. qui vient passer quatre jours avec moi. Je me réjouis beaucoup de le voir. 

J'essaye, timidement, de diversifier mon régime alimentaire. Mais je ne prends toujours ni fruits ni légumes (sauf des carottes bien cuites) de peur d'enclencher ces diarrhées imprévisibles que je crains par dessus tout et qui continuent de menacer ma tranquillité d'esprit. La seule manière de s'en protéger est de sortir le moins souvent possible et toujours avec les accessoires susceptibles de limiter les dégâts au cas où... Je remarque aussi que, ces derniers temps, je perds beaucoup de cheveux. Je ne suis pas encore chauve mais ce qui m'étonne, c'est que ces chutes de cheveux interviennent si longtemps (deux semaines) après la fin des traitements. Ça repousse, dit-on. On verra bien ! De toute manière, j'ai l'âge qu'il faut pour porter dignement un crâne dégarni par... les responsabilités importantes que j'ai assumées dans ma vie... plutôt que par un cancer. Un crâne d'oeuf, quoi ! Hum ! J'espère quand même qu'ils vont repousser. 


* * *

Je ne résiste pas à l'envie de citer ce passage de Robert Jaulin (L'Année chauve, Paris, Métailié, 1993, p. 220) qui fait écho à certaines des réflexions qui traversent ce blog :
"L'ouverture à l'autre se constitue dans le respect de soi-même, ou/et le respect de l'autre est inhérent à l'ouverture à soi-même, en soi-même. L'être-le-monde se partage et s'actualise en un tel lieu ; la vie y est réflexive. Cette vie, en chacun de nous, n'est sans doute pas grand-chose, l'essentiel est pourtant d'y être attentif, d'en avoir l'immédiateté ; notre corps culturel y puise le meilleur de ses forces et fournit ainsi à notre masse ou corps biologique une bonne part de son énergie, de sa décence."








1 commentaire:

  1. Je commence Vipasana demain! Je ne pourrai donc pas lire ton blog ... Mais en attendant, je pense a toi!
    Je t'embrasse fort,
    Sasha

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