mardi 26 novembre 2013
Le canapé de Patrick
Voilà bien un long silence. J'espère que les quelques lecteurs qui me suivent encore ne m'en voudront pas. A Strasbourg, j'ai ouvert le colloque qui célèbre les 40 ans du GERSULP/IRIST avec l'évocation des premiers temps de l'équipe et surtout la manière dont je justifiais l'importance de la parole dans le projet d'une anthropologie des sciences, projet qui a été repris en mains par Catherine avec beaucoup de tact et de fermeté. J'ai pu aussi travailler un peu avec Joëlle sur notre papier sur Benet. Travail efficace et, je dois dire, assez enthousiasmant. Puis, samedi soir, un dîner de famille avec Patrick, Françoise et la fille de Patrick, Julie, très en forme et joyeuse. Cela m'a beaucoup plu. Nous avons aidé Patrick à remettre son canapé Empire en place. Nous étions tous très contents d'être passé à l'action.
Au cours de la semaine passée, j'ai lu ce mauvais Goncourt de Pierre Lemaître. Très décevant. Par contre j'ai bien aimé le polar de Jérémie Guez "Du vide plein les yeux". Beaucoup d'action et une écriture rapide. J'ai aussi fini "Gilead", nom d'un petit village de l'Iowa où un vieux Révérend tient son journal en s'adressant à son fils pour réfléchir à sa propre vie entièrement vouée à la religion. Une vie calme certes, mais pas du tout dépourvue d'inquiétudes majeures. Un beau livre, plein de compassion.
De retour à Lisbonne avec la joie de retrouver Isabel et Charlotte. Charlotte grandit très vite. Elle prend son travail à l'école à coeur et ses résultats sont bons. Il faut absolument que je me procure le film "Comment j'ai détesté les maths" de Peyon. Un film très poétique apparemment dont je viens de voir la bande-annonce et qui donne vraiment envie.
J'ai commencé "Wool" de Hugh Howey (traduit en français sous le titre de "Silo", une dystopie assez pessimiste qui fait suite à "1984" d'Orwell et "Le meilleur des Mondes" de Huxley. Les dystopies constituent un genre très apprécié des adolescents aujourd'hui semble-t-il. Cette nuit j'ai fait un joli rêve érotique que je ne raconterai pas.
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