samedi 15 novembre 2014

15 novembre : Demain, Toulouse à nouveau

Je me prépare pour mon petit voyage à Toulouse où je dois intervenir pour inaugurer l'année  de recherche des trois écoles doctorales de l'Université. Certes j'ai l'habitude de ce genre d'intervention mais il y a quand même longtemps que je ne suis plus sollicité. Bon ! nous verrons. En tout cas, avec l'intervention que je projette de faire, on ne pourra pas dire que je sacrifie à la mode. D'ailleurs, quelle mode ? Quels sont les mots magiques qui font que vous êtes considéré comme étant "au courant" ? Au courant de quoi ? Je suis très au courant des nuages qui passent dans le ciel de Lisbonne et qui absorbent souvent mon regard, l'embarquant vers d'autres horizons, vers l'Est aujourd'hui ! Mais ce n'est pas avec les nuages que je vais intéresser mon public.

Beaucoup de rêves cette nuit.

Faut-il saluer l'accord entre Obama et Xi Jiping sur une réduction des émissions de gaz à effets de serre d'ici à 2050 ? Oui ! Certes ! Donc je salue. D'ici là, il faut s'attendre à ce que des crises météorologiques extrêmes se poursuivent. On annonce aujourd'hui un tsunami en Indonésie, lié à un tremblement de terre de magnitude supérieure à 7. Les séismes ne sont pas liés au climat. Mais ça met de l'ambiance.

J'ai repris hier la lecture de Krugman, cet économiste qui propose des mesures assez radicales pour en finir avec la crise économique qui secoue l'Europe. J'en dirai un peu plus sur le livre ultérieurement. En tout cas, je l'emmène avec moi à Toulouse et Luxembourg. Bien que je sache à l'avance qu'à Toulouse, je vais me précipiter dans une librairie farnçaise pour au moins acheter le Goncourt de cette année. Mais ce sera vite lu, sans doute.

Hier également, j'ai regardé un documentaire Memory of the Camps de 1985. Hitchcock aurait été partie prenante dans la réalisation de ce film. Il s'agit des camps de concentration bien entendu. Je n'ai jamais vu un film aussi terrible sur la Shoah. Avec ce commentaire en off, dit d'une voix incroyablement calme. On y voit l'attitude des gardes nazis, hommes et femmes, quand on les oblige à enterrer les milliers de cadavres qui jonchent le sol dans des fosses qui vont contenir parfois 5.000 corps. C'est un film qui mentionne plusieurs camps dont je n'avais pas entendu parler auparavant. On connaît tous Auschwitz, Dachau et Buchenwald, mais il y en a eu beaucoup, beaucoup d'autres, tout aussi cruels que ceux que l'on connait.


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