jeudi 12 mars 2015

Nuages gris et mal de dos

Des nuages pleins de lueurs dans le ciel de Lisbonne ce matin. Certainement plus de cinquante nuances de gris. Il fait plus sombre qu'hier. En outre, ces nuances évoluent. Elles s'enrichissent avec la poussée du vent.

Hier j'ai fait un peu plus d'une heure de marche, d'abord pour aller à mon rendez-vous avec Marta Daniela et Ana pour discuter de la soutenance de son projet le 17 mars prochain, ensuite pour aller à Myosotis et faire un saut à Corte Inglès qui n'est pas loin. Mais je le sens aujourd'hui. J'ai mal au dos. C'est plutôt une latence qu'un mal déclaré, explicite. Je vais souffrir avec mes exercices de yoga ce matin. En fait, je devrais m'efforcer de marcher beaucoup plus souvent. C'est conseillé par tout les organes de santé. Je devrais faire au moins une heure de marche par jour. Mais à force de rajouter des choses importantes (la méditation, le yoga, les courses, la préparation du repas avec Z. tous les jeudis, etc.) à mon emploi du temps, je n'arrive plus à tout faire. Débordé, le retraité !

Finalement, la lecture de Cobra devient plus intéressante mais je m'interroge sur la structure de tels romans. Il y a deux ou trois récits parallèles dont les séquences se chevauchent, s'entrecroisent sans se rencontrer au début, puis des éléments apparaissent qui vous vont deviner que les trajectoires vont se rencontrer et que, bien entendu, cela va faire des étincelles. J'en suis précisément au moment où les trajectoires vont se mélanger. Ce n'est pas de la grande littérature mais j'avoue que, hier soir, juste avant de m'endormir, j'avais du mal à lâcher le roman.

...et comme d'habitude dans ce genre de roman, la fin est quelque peu bâclée. Il y a quelques morts mais les héros dont on a suivi les itinéraires narratifs parallèles s'en sortent très bien. Je m'attaque ce soir à Bruno Schulz, un auteur polonais qui m'a été recommandé par Z.


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