vendredi 17 avril 2015

Acuponcture

Bonne séance d'acuponcture hier matin avec Izilda, suivie d'un massage du bras et de l'épaule gauches. Ces soins me semblent utiles et surtout agréables même si elle y met de la force sur les points sensibles. J'ai vu Z. hier également comme d'habitude le jeudi. Il m'a longuement parlé de son livre qui a été chaleureusement approuvé par l'un des lecteurs d'Edimburgh University Press. C'est un livre qui intéressera très certainement les Français. Le plan est que dès qu'il sera officiellement accepté par EUP, je l'envoie au Seuil en vue d'une traduction qui pourrait être publiée en même temps que la version anglaise. Sur le plan éditorial, ça se tient. Enfin ne vendons pas la peau de l'ours...

Un autre verbe ?

Attendre
Tout ce qu’il y a de tendre dans ce verbe tend à se dissoudre, non pas petit à petit, au fur et à mesure que l’attente se prolonge, mais tout de suite, dès le premier instant où, même après être arrivé bien en avance, on se met à attendre. Voilà : il n’y a plus que cela à faire, attendre, et le temps se met à battre dans des rythmes contradictoires. L’extrême lenteur de son passage cohabite avec les pointes de l’impatience, faisant de cette expérience singulière, une anticipation du moment de mourir. On cherche à remplir l’attente d’une réflexion sur l’attente qui ne fait que creuser ce remplissage du vide avec du vide. On s'abîme dans l'abîme. Tout instant supplémentaire dilate indéfiniment l'instant d'avant, sans espoir d'après. La sensation qu'il n'y a pas d'après. L'après a disparu et c'est cela qui ressemble à la mort. 

Peut-être l'avais-je déjà publié sur mon blog ?

D'après les statistiques, j'arriverai aujourd'hui à 50.000 pages lues.


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