dimanche 24 mai 2015

Nombres

Je viens de terminer le magnifique livre de Sebald, Austerlitz avec cette description à la fois étonnante et fidèle de l'absurde Bibliothèque François Mitterand. Il y a quelque chose de fantastique dans ce livre qui nous parle de la manière dont notre passé nous interpelle à tout propos, dans le moindre de nos gestes, à travers nos trajectoires dans l'espace des hommes, les villes, les maisons, les rues, les gares, les paysages qui défilent devant nos yeux derrière notre propre reflet dans les glaces du train qui nous emporte de ville en ville, de gare en gare, de souvenir en souvenir. Nous sommes là, hésitants, sur la frontière entre le monde de nos pensées et celui de nos rencontres dans la vie réelle qui se présente à nous avec une multitude de trous par où les morts nous reviennent avec leurs mots, leurs visages, leurs rires, leurs lieux.

J'ai passé pas mal de temps hier sur un problème de calcul qui a été posé à des petits Vietnamiens de 8 ans et que je n'ai toujours pas résolu, malgré la mise au point d'une méthode qui, jusqu'ici, n'a pas donné de résultat satisfaisant. Voici le problème :
 Il s'agit de remplir les 9 cases vides par tous les chiffres de 1 à 9 tout en respectant la séquence des opérations auxquelles ils doivent se soumettre pour arriver au résultat de 66. Bon courage.

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