lundi 13 juillet 2015

Accord

Conclu apparemment. C'est ce que je viens de lire sur un site d'alerte. A quel prix ? En tout cas l'Allemagne n'hésite pas à aller le plus loin possible dans l'humiliation de la Grèce au nom d'une raideur budgétaire qui laissera très certainement des traces dans le processus de construction de l'Europe. En réalité il s'agira sans doute de la première étape d'une déconstruction européenne. Personnellement, cet épisode m'a fait profondément douter du bien-fondé de cette soi-disant union. Je suis de moins en moins convaincu par ces concurrences économiques qui, au lieu d'estomper les égoïsmes nationaux, ne fait que les exacerber, multipliant les fractures sans frontières, ce qui ne peut que renforcer des antagonismes qui n'ont pas encore de nom, peut-être, mais qui le chercheront, ce nom, à travers des épreuves dont nous ne pouvons pas encore deviner le visage. Peut-être les Grecs n'accepteront-ils pas le deal qui leur sera soumis ? Peut-être choisiront-ils de sortir de l'union ?

Je ne suis pas le seul à ressentir cette immense déception. Voici quelques réactions glanées dans le puits sans fond des "réseaux sociaux" :

Not the Europe I was born in, not the Europe I want to live in.

All democracy-loving people should be scared. http://bit.ly/1L0W37E  Must and

tonight we are all Greek.

Please, @atsipras don't give up! Fight for our precious democracy in !

Germany wants to humiliate an entire nation. This shall not be accepted. Greeks unite!

3 commentaires:

  1. Bien sure c'est la faute aux allemands(on sait bien que ce ne sont pas vraiment des démocrates...suivez mon regard)!

    Qu'elle est cette humiliation grecque exactement. La Grèce (qui il parait est un modèle de démocratie) à empruntée et dépensée des sommes astronomiques en connaissance de cause. Maintenant la Grèce ne peut plus rembourser la dette qu'elle a emprunter alors que (grace à l'euro et l'europe) les taux d'intèrets sont particulièrement bas et les échéances lointaines. Les créditeurs disent on aimeraient comprendre comment vous allez rembourser (le peut que vous allez effectivement rembourser). C'est insoutenable! La Grèce doit recevoir une centaine de milliards supplémentaire sans contrepartie! D'ailleurs le Portugal, l'Espagne, l'Italie ... et la France sont aussi incapables d'avoir des budgets équilibrées. Il faut que l'Allemagne, le Danemark, le Luxembourg et l'Estonie acceptent que leurs excédents soient transférer de façon permente aux pays du Sud. Tout autre solution serait une humiliation de ses Pays. Ce n'est pas de leur faute si ils sont incapables de vivre dans leur moyens.

    Tant qu'on y est on je propose d'appliquer la méme logique aux personnes physiques. Après tout les personnes sur-endéttées n'y peuvent rien... On pourrait prendre 1/3 de l'epargne des épargnants Français (€4,000 Milliards) et l'utiliser pour rembourser les dettes (€1,300 Milliards) des Francais endéttés. Il me semble que ce serait bien afin que les Français endéttés ne sentent plus constamment humiliés!

    Une contribution :
    http://on.ft.com/1M1BO98

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    1. L'ironie est facile. Ce que je ne comprends pas : l'Europe impose des mesures d'austérité draconiennes avec des atteintes à la souveraineté des Grecs, bref des mesures qui vont rendre la situation des Grecs de plus en plus difficile. On impose la récession et on espère que cela permettra aux Grecs d'équilibrer un budget qui ne peut que s'alourdir de dettes supplémentaires. Il y a quelque chose que je ne pige pas dans ce mécanisme. Et il n'y aurait pas ici volonté délibérée d'humiliation ?

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  2. L' Europe n'est plus qu'une banque. Ceux qui ont de l'argent le font fructifier et ceux qui n'en n'ont pas empruntent et puis doivent payer leurs emprunts très cher; tant pis s'ils ne peuvent pas payer, Ils n'avaient qu'a pas emprunter!. Ils ont des retraites, et bien qu'ils remboursent avec leurs retraites. Voila la maladie très grave dans laquelle nous plongeons. La comparaison de Fabien a l'air juste: la discipline du remboursement commence par soi-meme. Les circonstances ne sont plus d'aucun interet. Quand il faudra payer les robots, on les payera. Mais attention, les robots, Ils sont déjà là!

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