mardi 5 juillet 2016

Dacca

"Les jihadistes bangladais qui ont tué 20 otages dans un restaurant de Dacca ont bénéficié d'une solide éducation et provenaient de familles aisées, loin d'un stéréotype dépassé du volontaire issu d'un milieu pauvre et radicalisé dans une madrassa."


Je tire cet extrait du journal en ligne 20 minutes. Et je trouve qu'il faut vraiment réfléchir à cette question. Les moyens informatiques dont les jeunes disposent aujourd'hui me semblent accentuer ce narcissisme dénoncé par David Abram quand il parle de l'alphabet. Nous n'avons plus accès au "plus qu'humain" comme il le dit et quand il utilise cette expression il fait simplement référence à notre environnement naturel familier : les arbres qui nous entourent, le ciel et ses nuages poussés par le vent, les oiseaux, le paysage immédiat qui, malheureusement, ne nous parle plus guère. Les dispositifs informatiques (tablettes, smartphones, ordinateurs, etc.) accentuent notre enfermement dans l'humain. Peut-être que pour ces jeunes, il s'agit simplement d'en sortir. Sortir de l'humain. Une nécessité vitale qui peut recourir à la violence d'un passage à l'acte pour se réaliser. 

A part ça, j'ai passé beaucoup de temps à résoudre les problèmes de ma nouvelles imprimante HP ENVY 4520. Il a fallu que je change de système et que je passe à  OS X El Capitan. Ensuite, il a fallu que je supprime une imprimante que j'ai utilisée à Paris et qui s'incrustait dans mes réglages. Bon ! Maintenant, ça fonctionne plutôt bien. Il va falloir maintenant que j'apprenne à "scanner" avec ce nouveau périphérique. Cela prend beaucoup de temps.

Je viens de lire le petit essai de Bertrand Méheust, La politique de l'oxymore. Comment ceux qui nous gouvernent nous masquent la réalité du monde (Paris, La Découverte, 2014) et j'ai trouvé ce livre très intéressant et pertinent, en particulier dans la manière dont il développe le concept —tiré de Gilbert Simondon— de saturation. Je reviendrai certainement sur ses idées, très pessimistes en effet sur l'avenir de l'humanité, en raison même des effets écologiques dévastateurs de l'économie néolibérale et mondialisée, telle qu'elle fait fonctionner le monde aujourd'hui. En tout cas je recommande chaleureusement la lecture de cet essai.

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