vendredi 26 août 2016

Artères

Je suis allé à la poste ce matin pour envoyer une lettre à la MGEN. Je ne signale cet événement —qui n'a vraiment rien d'exceptionnel— que pour évoquer le fait qu'en remontant les rues pour revenir à la maison (deux rues dont les pentes sont assez fortes), je n'ai presque pas senti ma "jambe de fumeur". Généralement, sur ce trajet, j'arrive à la maison avec de fortes douleurs dans la jambe gauche. Aujourd'hui, rien ou presque. Il faudrait maintenant identifier plus précisément ce qui fait que mes artères semblent s'améliorer : est-ce mon jus de légumes matinal ? et surtout quel ingrédient dans ce jus de légumes ? le persil ? le céléri ? le curcuma ? le gingembre ? le citron vert ?

Voici maintenant un extrait du livre que j'ai mentionné hier et qui m'avait été recommandé par Fred. Il s'agit d'un spécialiste dans la construction des avirons de course tels qu'on les utilise aux jeux olympiques. Et voici ce qu'il dit sur la question du bois dont sont fabriqués ces avirons :

« Joe grew mesmerized. It wasn’t just what the Englishman was saying, it was the way he talked about the wood, as if it was holy and sacred. He told of how the trees had grown in all sorts of conditions, endured lightning strikes and windstorms and infestations. Pocock said the wood taught us about survival, about overcoming difficulty, but it also taught us about the reason for surviving in the first place. Something about infinite beauty, about things larger and greater than ourselves. » (de The Boys in the Boat : The True Story of an American Team's Epic Journey to Win Gold at the 1936 Olympics, par Daniel James Brown)

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