samedi 8 avril 2017

Tuileries

Ouh lala ! Ce matin tout allait parfaitement bien et ce bien être a duré une demi-heure, après quoi la douleur dans le bas de mon dos s'est déclarée prête à me mener la vie dure. Je n'avais pas pris mon médicament la veille au soir, comme j'aurais sans doute dû le faire. Je n'avais pas mal et je me suis dit, un moment, que ma cure de Vimovo avait donné les résultats escomptés par le médecin. J'ai déchanté ce matin et j'ai repris ma dose habituelle, celle que je prends depuis quinze jours environ. Ce fut un matin très douloureux.

Hier à midi, j'étais dans le jardin des Tuileries, avec des buissons taillés au cordeau, des masses géométriques d'un vert sombre, des arbres aussi bien coiffés que François Fillon, bref une nature à la française. Je marchais aux côtés de Sasha qui soulignait le contraste entre cette conception très cartésienne et la vision britannique, moins soucieuse d'une domestication maîtrisée de la nature. Nous avons mangé dans le restaurant Loulou, moi un tartare à la sauce aux truffes, très très bon, accompagné d'un Pouilly fumé très agréable.

J'ai pris un taxi pour aller à Orly Sud. Heureusement d'ailleurs parce que, à métro, j'aurais sûrement raté l'avion. Mais j'ai fait la conversation avec mon chauffeur, un homme bien aimable en l'occurrence. Nous avons abordé le thème de la présidentielle et, assez rapidement, il me dit son intention de voter pour Mélenchon : "C'est celui qui est le plus cohérent dans son projet, dit-il. Et il semblerait qu'il ne traîne aucune casserole." Comme quoi, c'est bien sur des questions d'éthique que risque de se jouer cette élection pleine de surprises.

Vais-je me souvenir du haïku concocté cette nuit dans la fente d'une intermittence de sommeil ?

A l'abri d'un mur
Chuchotements et murmures
Secrets dispersés





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire