jeudi 1 mars 2018

Patriarche

Eric H. m'attendait à la sortie du train venant de Lyon. Accueil très chaleureux. Nous sommes allés dîner dans un restaurant qu'il connaît bien et je n'ai pas pu m'empêcher de commander un... bœuf bourguignon, absolument délicieux, avec une sauce parfaite. Le tout arrosé d'un vin comme seule la Bourgogne peut en fabriquer. Nous avons beaucoup parlé de la thèse qui sera soutenue devant nous demain. Joëlle sera là ainsi qu'Elsa Poupardin. Je serai ainsi au milieu des gens qui, dans le monde académique, ont soutenu et continuent à soutenir l'approche de la vulgarisation scientifique que j'ai initiée avec ma thèse en 1973, c'est-à-dire, il y a quarante quatre ans déjà. Beaucoup d'anciens étudiants du DESS seront là, apparemment. Je vais faire figure de patriarche, sans la barbe, évidemment ! Il faut dire que celle que j'ai trouvée sur internet est particulièrement belle, non ?

Dans le train de Lyon à Dijon, j'ai lu ce tout petit livre de Mark Twain, Cette maudite race humaine (Actes Sud). C'est un véritable bijou. J'aurais pu l'utiliser pour compléter mon texte sur science et humanisme. Il faut absolument que je retrouve ce texte en anglais. Cela doit être encore plus savoureux. Décidément, Mark Twain, né en 1835, lors du premier passage de la comète Halley, et mort en 1910, quand cette comète a quitté le système solaire à nouveau, est un auteur qui mérite toute notre attention.

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En me promenant hier dans les rues très encombrées de Lyon, je me suis posé une question étrange : pourquoi est-ce que, dans une ville inconnue —comme l'est Lyon pour moi— les gens que l'on croise dans la rue ont-ils des visages d'inconnus ? Quand je vais à Paris, ville où j'ai habité pendant 14 ans, je n'ai absolument pas la même impression : je me promène rue de Rivoli au milieu d'une foule assez dense, et je n'ai absolument pas l'impression de croiser des visages inconnus. Bien que je n'y reconnaisse personne, je me sens dans un monde familier, connu. C'est une impression très étrange.

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