vendredi 22 juin 2018

Witzel

Beaucoup de rêves cette nuit. L'un d'eux m'a transporté à Toronto où j'ai rencontré mon cousin Derrick de Kerkhove qui a dirigé le centre MacLuhan pendant un certain temps. Il m'avait invité chez lui. Il avait une maison très fragile, une sorte de "mobil home" en bois, avec plusieurs blocs séparés. Il me présente sa mère. Je le quitte assez vite pour skier juste à côté de chez lui. Il n'y a presque plus de neige.
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J'ai commencé le roman de Frank Witzel, Comment un adolescent maniaco-depressif inventa la fraction armée rouge au cours de l'été 1969 (Grasset, 2018). Je me retrouve assez bien dans ses descriptions de la vie psychique d'un enfant qui passe à travers toute une série d'expériences très ordinaires mais dont la résonnance psychologique peut avoir une ampleur insoupçonnée où les phantasmes cotoyent les bonbons acidulés multicolores, les premières cigarettes, le premier baiser, et les hontes, les petits mensonges et les rêves. C'est un livre qui se lit facilement. Heureusement car il s'agit d'un volume de 1000 pages que je ne finirai sans doute pas de sitôt.

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Hier soir, sur Arte, j'ai vu l'opéra de Verdi, Macbeth, présenté par l'Opéra de Berlin avec Anna Netrebko et Plácido Domingo dans les rôles principaux et une mise en scène de Harry Kupfer, mise en scène que je n'ai pas aimé du tout, à tel point que j'ai quitté le spectacle avant la fin. Il faut dire que le son n'était pas excellent non plus. Mais le choix d'un décor sombre et quelque peu chaotique ne m'a pas plu, pas plus que cette modernisation où Macbeth se promène avec un képi d'officier nazi... pour évoquer quoi ? 

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