lundi 18 juin 2018

Zeniter

Dans l'avion, j'ai lu le roman d'Alice Zeniter, Juste avant l'oubli (J'ai lu, 2015, Prix Renaudot des Lycéens). J'avais choisi ce livre parce que j'avais beaucoup aimé L'art de perdre, qui avait obtenu le Goncourt des lycéens (voir 5/11/2017, "Perdre"). J'ai été déçu par l'histoire que nous raconte Alice Zeniter, celle d'un écrivain de polars anglais, Galvin Donnell, qui termine sa vie sur l'île quasi déserte de Mirhalay de l'archipel des Hébrides en Ecosse. Elle nous décrit un monde sans surprises, celui d'un groupe de spécialistes de littérature, fanatiques de cet auteur, qui se réunit pour un colloque sur cette île et au cours duquel il ne se passe quasiment rien, ce qui, disons-le, est souvent le cas de ces réunions intellectuelles généralement assez stériles. 

Hier mon avion a eu trois heures de retard. Je suis arrivé chez moi si fatigué que j'ai passé la plus grande partie de la nuit sans le moindre réveil intempestif. 

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