dimanche 5 août 2018

Ourisson


Guy Ourisson, président de l'Université Louis Pasteur quand, revenu à Strasbourg en 1974, j'ai été recruté au GERSULP, est une personne qui revient souvent dans mes rêves. (Il est mentionné environ huit fois dans mes articles précédents, depuis 2013, le plus souvent justement dans mes rêves.) Ce fut le cas cette nuit. Il était venu me voir pour me parler d'un livre écrit par un certain "de Becker". Il était déjà à la retraite et me demandait d'intervenir, ce que je ne pouvais pas faire dans la mesure où moi aussi, j'étais à la retraite. Je lui ai recommandé de parler du problème à Dominique Pestre. Lui aussi avait vieilli, d'ailleurs. Dans ce rêve, il y a une grande proximité entre lui et moi. Il est clair que pour moi, il fut un modèle. Je le considérais un peu comme mon père, même si j'étais bien loin de la chimie. Je  lui vouais une grande admiration. Dans le rêve je me vois à un moment donné escalader comme une sorte de digue pavée, mais mes mains s'enfoncent dans la terre, les pavés ne tiennent pas ensemble et je risque de retomber en bas à tout moment. Le sommet de cette digue est rond. Les pavés se défont, mes mains et mes bras sont dans la terre, je ne réussis pas à me hisser sur le sommet malgré mes efforts et sous le regard d'une multitude de gens qui habitent cette rangée de maisons qui surplombent la digue. Finalement, j'y parviens. Mais j'ai eu très peur.

*  *  *

Je lis dans Marcel Cohen (déjà cité) :

Je vais vous dire le secret.
Écoutez.
Qu'est-ce que c'est ? Vous le demandez ?
Je vous répète :
Écoutez.

C'est une citation de L'entretien infini de Maurice Blanchot.

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