mercredi 1 août 2018

Impatience

Je suis en train de terminer un  roman qui se trouvait dans les rayons de ma bibliothèque et que je n'avais certainement jamais lu. Je suis pourtant certain de l'avoir acheté ne fut-ce qu'en raison du titre, De la beauté, par Zadie Smith (NRF, 2007,  prix Orange du roman). Ce titre serait plutôt celui d'un essai que d'un roman. C'est peut-être pour cette raison qu'il m'a attiré. En tout cas, en le lisant maintenant, je trouve ce livre très prenant. Pourtant il ne s'y passe pas grand chose à part les événements ordinaires d'une famille ordinaire dans un milieu académique ordinaire dont la haine et la concurrence expliquent en partie l'agitation et les vagues.

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Hier soir, quand j'ai voulu écrire l'article de mon blog, la présentation de celui-ci avait complètement changé et au lieu du bouton "nouvel article" j'avais un bouton "créer un blog". Impossible de me dégager de cette page qui faisait obstacle à ma prodigieuse créativité. Hum ! Alors, on essaye n'importe quoi pour revenir à la situation familière. On devient impatient. On peste contre ces gens qui, tout-à-coup, veulent changer les règles. On insulte Google. On lui reproche de s'immiscer dans nos vies et de nous surveiller. On est prêt à jeter l'ordinateur par la fenêtre. On ameute les copains. Alors que la solution est toute simple. C'est celle que Guychou m'a souvent répétée quand j'avais des problèmes informatiques : souvent il suffit de redémarrer. C'est ce que je fis... et le problème fut réglé.

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Hier encore, nous avons reçu une amie psychanalyste d'Isabel, Anne. J'avais proposé d'essayer le plat délicieux que Sami m'avait cuisiné quand j'étais chez eux à Saint Martin/Mauroux. Des tranches assez fines d'aubergines que l'on roule sur une pâte faite de noix mise en poudre, citron, oignon, persil et coriandre. C'était assez bon mais pas complètement réussi. Ma pâte de noix était un peu trop citronnée et mes aubergines étaient un peu sèches ce qui m'a empêché de les rouler proprement. A refaire, évidemment.

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Hier enfin, j'ai fait environ deux heures de marche : tout d'abord pour aller voir l'état de notre immeuble et ensuite, vers midi, pour aller rejoindre Isabel S. à l'Université. Nous avons eu beaucoup de choses à discuter et il est probable que nous irons leur rendre visite —à Isabel et Joao— dans leur maison de campagne à proximité de Sesimbra, de l'autre côté du Tage. 

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