dimanche 18 novembre 2018

Dehaene

J'ai continué à lire l'ouvrage très savant de Stanislas Dehaene, Apprendre. Dès qu'il aborde le thème de la maturation du cerveau, de son anatomie fonctionnelle, des différentes zones neuronales qui constituent son architecture, de sa plasticité étonnante mais aussi des lésions irréversibles dont il peut être victime, notamment faute d'aliments appropriés, de ses immenses capacités linguistiques au début de son développement, de son vieillissement, etc., le livre devient très instructif. Quand cependant, l'auteur fait de l'école, un amplificateur fantastique des capacités d'apprentissage de l'être humain, l'argumentation est moins convaincante. Il connaît bien le cerveau mais, manifestement, il ne connaît l'école qu'à travers les lunettes d'un premier de classe assis au premier banc et qui n'a d'yeux que pour le prof. C'est l'école certes, mais l'école d'une infime minorité de la population. 

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