jeudi 24 janvier 2019

Tubeuf

Encore des insomnies et des rêves cette nuit avec un phénomène onirique assez particulier : dans un premier rêve je me trouve accroché à l'extérieur de la rampe d'un escalier parisien pour voir un spectacle de monocycle présenté par notre ancien voisin, Alain B. Je ne suis pas le seul à me poster ainsi en un équilibre précaire pour contempler les performances de notre voisin. Après cela, il y a une grande distribution de crèmes glacées, dont certaines sont des sorbets au cassis —ma glace préférée— que je me vois déguster avec délectation. Je me réveille pour me plonger très vite dans un autre rêve qui n'avait rien à voir avec le premier, mais, tout-à-coup, j'aperçois un récipient rempli de quelque chose que j'identifie comme de la crème glacée couleur café, et je me dis : "Tiens, il reste de la glace de mon rêve précédent !"

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J'entends pour le moment, dans Les chemins de la philosophie sur France Culture, la voix de mon ancien prof de philo, André Tubeuf, dont je suivais les cours en 1960 au Lycée Fustel de Coulanges. Parfois, en guise de cours, il nous chantait des airs d'opéra avec une très belle voix de tête, nous apprenant ainsi l'art d'écouter en silence. Il vient de dire : "Laisser parler les choses." ... et c'est la voix d'Elisabeth Schwartzkopf que l'on entend entre deux commentaires de Platon. Il a un peu vieilli certes —il vient d'entamer sa 89e année— mais il a gardé ce regard légèrement ironique qu'il me lançait de temps en temps, tout comme il a gardé une voix dont le timbre est magnifique.

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Je n'ai pas bien compris l'article de mon fils aujourd'hui (Library) car on dirait qu'il oublie que le gouvernement met effectivement à la disposition de tous ceux qui veulent travailler des médiathèques et des bibliothèques publiques, nationales, départementales ou municipales, qui accueillent volontiers tous ceux qui désirent s'y réfugier pour travailler. Faudrait-il qu'il y en ait encore plus ? Pourquoi pas, certes, mais elles sont déjà très nombreuses. 

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