samedi 12 janvier 2019

Quotidien

Le monde, très américain, dans lequel Norman Mailer nous fait entrer avec son roman Le Chant du bourreau, est un monde étrange : sexe et dollars, voitures et armes à feu, circulation et trafics, tout y est. L'écriture de Mailer est assez séduisante. Elle est sans le moindre artifice. C'est une écriture brute en quelque sorte. 

Pour midi, aujourd'hui, j'ai préparé un gigot d'agneau avec des flageolets noirs et des pommes de terre au four. Il y aura trois invités. 

Sinon, je poursuis mes activités quotidiennes : cinq minutes de douche froide le matin, entre 3 et 4 minutes de planche, un regard de moins en moins fréquent sur l'ordinateur et les messages que je reçois, assez rarement, il faut le dire, les courses —si possible au dessus de 5000 pas— et la cuisine : je suis un retraité bien occupé par le quotidien. Il est probable que je fais les choses moins vite ce qui fait que ça prend plus de temps dans le temps.

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