mardi 30 avril 2019

Relocaliser

Le livre de Servigne et Stevens secoue. Je lis p. 173 : "La fenêtre d'opportunité que nous avions pouréviter un effondrement global est en train de se refermer. Ainsi, dans sa tournée européenne en 2011-2012, Dennis Meadows, plus pessimiste que jamais, répétait dans les interviews, et dans un article qu'il a écrit pour l'institut Momentum : "il est trop tard pour le développement durable, il faut se préparer aux chocs et construire dans l'urgence des petits systèmes résilients". 
Il faut relocaliser le monde qui s'est délocalisé depuis longtemps. Un monde "délocalisé" ? qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Mais oui ! Nous avons délocalisé le monde en le mettant dans nos têtes et en s'entêtant à l'y maintenir envers et contre tout. Voilà la catastrophe ! 


Pendant ce temps-là les avions traversent le ciel devant ma fenêtre : un toutes les trois minutes environ, des avions pleins de touristes. Ce qui me fait penser que je dois aller chercher Eric et Christine à l'aéroport. Il viennent nous rendre visite pour quelques jours. Je me réjouis de les voir.

*  *  *

Ce matin également, j'ai écouté Fred Vargas sur France Inter et je l'avais déjà vue dans l'émission 28 minutes sur Arte hier soir. Elle vient de publier L'humanité en péril, livre qui attaque frontalement les lobbies et les gouvernants qui sont à la botte du capital. Je l'ai trouvée très convaincante.

1 commentaire:

  1. Cher Baudouin, oui il me semble qu'on aurait du laisser se développer partout l'initiative a lieu de tout contrôler, réprimer, encadrer. Ne pas saccager Notre Dame des Landes détruire et contrôler les projets acceptables par l'état, ne pas continuellement encadrer et évaluer tout ce qui se passe à l'université (quelle méfiance absurde!). On devrait pouvoir sortir de ce carcan vite vite.

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