lundi 15 avril 2019

Servigne


Sur les conseils de ma sœur Françoise, j'ai regardé le film Une dernière bière avant la fin du monde, où l'on voit Pablo Servigne et François Ruffin discuter de "collapsologie" devant une assemblée très silencieuse [voir ici]. Discussion passionnante qui rejoint tout-à-fait mes préoccupations et celles de beaucoup de gens autour de moi. Pablo Servigne prône une politique de l'effondrement, c'est-à-dire une politique qui ne vise pas à lutter contre l'effondrement mais qui veut nous apprendre à vivre, par l'entraide et la coopération, avec ce processus qui, comme on le voit, a déjà commencé. Très pertinent et très percutant également.

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Je tiens aussi à rendre hommage à Dominique Stéhelin, décédé très récemment. Dominique a été un ami. J'admirais son dynamisme et son intelligence, sa joie de vivre et sa simplicité. Le Monde publie aujourdhui quelques éléments biographiques et notamment l'injustice du comité Nobel qui a récompensé ses patrons américains pour une découverte qui lui était entièrement attribuable. C'est d'ailleurs sa signature en premier qui se trouve en tête des deux articles publiés dans Nature qui ont valu le rpix Nobel à ses patrons, Michael Bishop et Harold Varmus, en 1987.

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