jeudi 13 juin 2019

Murad

J'ai entrepris hier le livre de Nadia Murad, Pour que je sois la dernière (Fayard, 2018), une jeune Yézidie qui a vécu l'enfer sous la domination des fanatiques de Daech. Cela fait longtemps que je voulais en savoir plus sur la communauté des Yézidie, entre les Kurdes et les Musulmans (Sunnites et Chiites) de l'Irak.

J'ai changé un peu mes paramètres de telle sorte qu'il soit possible pour tout le monde de commenter mes billets. J'invite donc mes lecteurs à prendre la plume.

4 commentaires:

  1. Voyons si mes changements facilitent la publication de commentaires.

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  2. J'espère que tu as souhaité bon anniversaire a ta petite fille hier... Contrairement à son père!

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  3. Bonsoir Baudouin
    J'étais fin mai à Calais et une jeune femme a parlé des camps de Leros où sont piégés les yézidi après avoir fui échappé à un massacre qui a frappé leur village. Un des jeunes hommes de la communauté avait réussi à aller à Paris. Il y reçoit son ordinateur miraculeusement retrouvé par quelqu'un "là-bas" et envoyé en Turquie puis en France. Sur l'ordinateur il y a des souvenirs. La jeune femme veut nous en montrer un : elle lance une petite vidéo, deux trois minutes, des personnes toutes joyeuses qui dansent en se tenant par la main, jeunes, vieux, enfants, ils dansent, c'est la dernière danse avant le drame. La dernière danse du monde d'avant. En regardant cette video j'ai eu le sentiment que j'avais perdu à jamais moi aussi ce bonheur-là qui avait été le leur et qui leur avait été arraché, même si j'ai moi du bonheur plein ma vie. Mais là je découvrais que ce qui leur avait été arraché était quelque chose qui nous avait été arraché à tous.

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