mardi 23 juillet 2019

Ressasser

J'ai terminé hier le livre de Pierre Guyotat et je viens de perdre les commentaires que j'en faisais ici. Tant pis. Je n'ai plus le temps de les retrouver maintenant.

Je disais qu'il s'agissait d'une sombre écriture, une écriture qui ressasse le sang, les seins jaillissants, les fourrures des entre-cuisses, les croupes féminines, les vomissures de soldats, la raideur des membres, les spasmes d'écriture, etc., etc. Cela pourrait être lassant mais l'on finit par se faire capturer par le rythme rapide de cette syntaxe de la pénombre comme je l'ai appelée hier.

Maintenant, il faut que je relise les livres de mon ami Zbyszek pour préparer ma communication de septembre. Et j'ai toujours ce papier sur "la scriptoralité de la science" à terminer. J'y pense sans arrêt.

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