lundi 19 août 2019

Hugo

Le roman de mon père que j'ai lu hier est un roman d'amour écrit entre 1944 et 1950. C'est une longue histoire assez triste qui m'a permis néanmoins d'entrer dans le monde des idées de mon père : ce que cela signifie que d'être poète et de vouloir réussir dans ce domaine, la place des femmes dans la société actuelle —aucune sympathie pour les mouvements féministes : la femme est la compagne qui doit aider l'homme à se développer et à créer—, méfiance vis-à-vis des professionnels de la critique, enthousiasme pour l'aviation —le héros du livre est un pilote d'essai qui risque volontiers sa vie dans des appareils à risque—, etc. La figure qui s'en dégage n'est pas très sympathique. Mais bon, on ne demande pas à un père d'être sympathique.

Pour changer un peu de style et de sujet, j'ai lu hier soir sur mon Kindle, le Dernier jour d'un condamné (1829) de Victor Hugo. C'est un livre étonnant, dont j'ai entendu de beaux commentaires récemment dans une émission d'Adèle van Reeth sur France-Culture.

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