samedi 23 mai 2020

Simenon

Hier soir, j'ai terminé le polar de Bernard Minier Glacé sur mon kindle. La plupart des évaluations de ce texte sur Amazon sont très positives. Pourtant, j'en ai lu une très négative. Et j'avaoue comprendre cet avis qui reproche à l'auteur d'avoir multiplié les poncifs du genre, les clichés, les tentatives de nous plonger dans une atmosphère particulière qui ne change pas au fil des pages, ou plutôt, qui revient à travers les mêmes mots à intervalles réguliers. Je l'ai quand même lu en entier malgré tout. En fait, c'est l'écriture de l'auteur qui ne m'a pas plu. C'est une écriture qui fait sentir au lecteur que l'auteur a des difficultés à écrire justement : on le voit se remettre à l'ouvrage, péniblement, se demandant quand il pourra mettre un point final qui tarde beaucoup trop à venir. En outre, l'histoire est trop compliquée avec de nombreux personnages qui semblent n'apparaître au fil des pages que pour compliquer l'intrigue, la rendre improbable... Aujourd'hui, après avoir un peu erré sur internet, j'ai acheté le livre de Simenon, L'homme qui regardait passer les trains, dont un crique disait que, pour lui, c'était l'un des meilleurs "Simenon". Ce qui m'a mis sur la piste de Simenon ? le livre de Guy Delhasse, Les recettes du polar sauce lapin qui fait une revue des auteurs de polars d'origine liégeoise. Parmi ces auteurs : mon père. Voici un petit extrait d'une critique de ce livre :
"Décidément, le bouquin de Delhasse est une vraie mine où on peut faire la connaissance d’auteurs méconnus, mystérieux, maudits, mythiques… Dans la ville qui a vu naître Simenon en 1903, qui se souvient de Frank Peter Belinda, de Louis-Thomas Jurdant, de Jean-Paul Duvivier ? Ces romanciers ont pourtant connu le succès et des tirages comparables à ceux d’un autre natif de Liège, Stanislas-André Steeman, l’auteur de l’emblématique Assassin habite au 21 et le créateur de M. Wens.

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