Nouveau dîner hier soir avec la famille arménienne de Richard. Ils sont tous venus avec des pulls car l'avant-veille, il avait fait très froid. C'était encore le cas hier mais nous avons quand même dîné sur la terrasse balayée par le vent du nord qui, à vrai dire, s'est calmé à la fin du repas. L'un des neveux de Richard a pris cette belle photo du repas.
lundi 31 août 2020
dimanche 30 août 2020
Apprendre
Richard revient ce soir avec sa famille. J'ai préparé une sorte de bœuf bourguignon à la portugaise. J'espère que cela sera bon. Je suis allé faire les courses à Pingo Doce à 500 m de la maison, avec un panier roulant. Mais c'était quand même très fatiguant !
J'ai dit ce matin à Isabel que j'avais bien amélioré les performances de mon ordinateur en supprimant les documents qui étaient sur le "bureau". En fait, je ne les ai pas supprimés, je les ai classés dans des dossiers et j'ai réduit le nombre de ceux-ci. Du coup, mon ordinateur répond beaucoup plus rapidement à mes commandes. En tout cas il y a une différence très nette entre les performances d'avant et celles de maintenant. J'ai appris quelque chose.
samedi 29 août 2020
Mezzé
Hier soir donc, Richard est venu chez nous avec cinq membres de sa famille. Il a proposé de venir faire la cuisine avec moi à partir de cinq heures de l'après-midi. Nous avons fait un menu libanais, une sorte de mezzé, avec du baba ganoush, du humus, du tsatziki, et des boulettes de viande, des radis et des olives, et avec, comme dessert, une coupe de fraises-myrtilles-framboises arrosées d'un filet de sirop d'érable et avec du fromage blanc battu. C'était parfait. Il faisait cependant assez froid sur la terrasse ce qui fait que nous avons distribué des couvertures bien chaudes.
vendredi 28 août 2020
Ordinaplus
Grave problème d’ordinateur. Je n’arrive plus à chercher des pages sur le web. Mail ne fonctionne plus et je ne réussis pas à recevoir mes mails sur l’ordinateur. Je crains donc que mon écriture quotidienne n’ait à en souffrir.
J'ai finalement réussis à remettre les choses en ordre. J'ai retrouvé la possibilité d'ouvrir des sites grâce à Google Chrome. Mais je crains que cela ne dure pas longtemps. On verra.
J'ai finalement réussis à remettre les choses en ordre. J'ai retrouvé la possibilité d'ouvrir des sites grâce à Google Chrome. Mais je crains que cela ne dure pas longtemps. On verra.
jeudi 27 août 2020
Consultation
Ce matin je suis allé voir un médecin avec Isabel pour lui parler de mon aine/aile souffrante. Il m'a ausculté et m'a prescrit des examens plus approfondis (prise de sang, radios, etc.). Je vais devoir repasser pas mal de temps dans des laboratoires pour obtenir les résultats de ces examens. Parmi ceux-ci, une colonoscopie... encore ! Après cela nous avons retrouvé Andreas au Carmo pour manger des joues de porc à l'autrichienne. Puis nous sommes allés manger une glace au cassis (ma glace préférée, mais il n'y avait pas que du cassis dans ce sorbet).
Richard est revenu d'Italie et je l'ai invité avec toute sa famille pour demain soir. Il m'aidera à faire la cuisine. Nous serons entre 8 et 10 sans doute.
mercredi 26 août 2020
Hébétude
Je repense souvent à ce que j'ai ressenti après ma chute en janvier dernier dans la rue, chute qui m'a valu de nombreux points de suture juste sous mon œil droit. Quand Isabel, toute affolée, est venue me relever avec d'autres inconnus compatissants, j'étais tout ensanglané. Je n'avais pas mal mais j'étais hébété, dans l'incapacité de dire quoi que ce soit, dans l'incapacité de ressentir quoi que ce soit. Cette hébétude me tracasse. Je présume que c'est ce que l'on ressent quand, au cours d'un accident grave, on subit totalement ce qui vous arrive. On voit tout à coup le monde comme si on l'avait déjà quitté, avec un regard qui ne fait plus attention aux choses ou aux êtres, un regard vide, un regard de bête blessée. Comme celui de ce cheval embourbé qu'un couple de paysans américains essaie de sauver et que Marianne a publié sur sa page Facebook. Ce n'est pas un regard de peur, un regard effrayé... non. L'hébétude nous renvoit à une sorte de fatalité assumée.
mardi 25 août 2020
Amitié
Article intéressant dans Le Monde aujourd'hui, sur Hannah Arendt et la question de la pensée. On ne pense que par et à travers le dialogue avec les autres d'abord, et avec soi-même surtout. Quand ce dialogue intéieur n'existe pas, on est dans la situation d'Eichmann, on ne peut qu'avoir des réactions conformes, ordinaires. Pour que ce dialogue puisse exister, il faut favoriser l'amitié.
lundi 24 août 2020
Nicole
J'ai été content d'apprendre ce matin que Martine et Duncan avait entamé leur petit voyage d'automne annuel. Ils sont à Paris et vont aller à Strasbourg avant de partir pour la Haute Savoie. J'ai de bons souvenirs de la Haute Savoie où nous avons passé un été en 1958. J'avais 16 ans et c'est là que j'ai connu mes premiers émois amoureux. Elle faisait partie d'une petite troupe de théâtre et avait des traits eurasiens. Elle avait trois ans de plus que moi et nous avons gravi ensemble, avec les autres membres de cette troupe, les pentes du Mont Joly (2525m) pour pouvoir assister, une fois arrivés au sommet après six heures de marche dans le noir, au lever du soleil sur les monts enneigés des Alpes et notamment, à l'Ouest, la chaîne des Aravis. Je garde un souvenir ébloui de cette escaplade. A Noël, la même année, je suis allé en stop à Paris pour la retrouver. Elle s'appelait Nicole.
dimanche 23 août 2020
Bar à vins
Nous sommes allés manger hier soir dans un bar à vin qui sert également de délicieux plats végétariens pleins d'originalité et de fantaisie. Il n'y avait pratiquement que des Français dans la salle, à vrai dire, très petite. Nous avons choisi un vin autrichien qui, ma foi, était excellent. Bref une soirée joyeuse après une journée alanguie.
samedi 22 août 2020
Jazz
Hier on est allé écouter un petit orchestre de jazz au Châeau Saint Georges. Nous avons pris un Bolt qui nous a amenés près du château certes, mais suffisamment loin pour que le trajet qui restait à faire, une montée assez raide, m'ait fait souffler et souffrir très considérablement. Comme on était un peu pressé, cette montée a été pénible. Heureusement j'ai pu m'asseoir devant l'orchestre qui jouait en plein air sous les pins. Ce n'était pas de la grande musique, non ! Et j'étais d'accord avec Andreas quand il a dit qu'un quatuor de Schubert aurait été plus approprié à la splendeur du site. J'ai pris une photo de l'ombre du contrebassiste projetée sur l'un des pins qui donnent à ce lieu une sorte d'intimité sereine assez surprenante. Le paysage que l'on peut admirer de là-haut va du Pont Vasco de Gama jusqu'au Pont du 25 avril. Après le concert, nous sommes allés manger dans un restaurant à proximité où les plats étaient plutôt bons ce qui nous a étonnés car nous étions aux portes du château dans un lieu généralement infesté de touristes. Heureusement, il y en a beaucoup moins que d'habitude à cause du Covid.
vendredi 21 août 2020
Preciado
Je suis un peu dépressif actuellement. Comme si j'avais perdu les raisons qui m'ont fait vivre jusqu'ici : la recherche, la poursuite d'une certaine sagesse, la compréhension philosophique d'un certain nombre de problèmes, l'écriture... J'ai lu hier le discours que Paul B. Preciado a adressé à une assemblée de psychanalystes lacaniens et autres. Autant j'avais apprécié le recueil de ses chroniques dans Libé publié sous le titre Un appartement sur Uranus, chroniques de la traversée, (voir mon article du 11 janvier 2020) autant j'ai été déçu par ce discours intitulé Je suis un monstre qui vous parle. Un langage chargé de nouvelles formules qui résonnent comme des slogans pour abolir la binarité qui est censée nous enfermer dans des cages et limiter notre liberté. Il insiste beaucoup sur "l'épistémologie de la différence sexuelle" et j'avoue ne pas bien comprendre cette expression. Et surtout, pour moi, il est beaucoup trop le héros de son ptopre récit.
jeudi 20 août 2020
Mountdrago
J'ai lu la nouvelle de Somerset Maugham, "Lord Mountdrago", qui m'a été conseillée par Andreas. C'est une nouvelle qui évoque la possibilité de partage d'un même rêve par deux personnes différentes, ici, Lord Mountdrago, Ministre du Foreign Office, membre de la chambre des Lords, conservateur et très imbu de son rôle politique dans le pays, et Owen Griffith, membre de la chambre basse, situé à gauche et qui intervient pendant la journée qui suit l'apparition du rêve de Lord Mountdrago, en faisant une allusion explicite à une partie de ce rêve. Ce phénomène de télépathie onirique remplit Lord Mountdrago d'angoisse ce qui le pousse à consulter un psychanalyste. La nouvelle est disponible sur le Web. Elle est tout-à-fait passionnante.
mardi 18 août 2020
Josiane
C'est au lever que mon aine gauche me plie en deux. Je monte quand même au quatrième en empruntant les escaliers. L'exercice me fait du bien mais c'est difficile de s'y mettre et j'ai peur de me casser la figure dans les escaliers. Du deuxième au quatrième, il n'y a pas de rampe. Ce matin, j'ai pris mon petit-déjeuner avec Andreas. Comme toujours il évoque des livres que je n'ai pas lus. Andreas est un grand lecteur, indubitablement.
C'était l'anniversaire de Josiane aujourd'hui et cela m'a fait très plaisir de la voir sur l'écran de mon téléphone. Toujours souriante et très belle.
lundi 17 août 2020
Tramadol
Charlotte et Johni viennent de partir. Isabel les amène dans la ferme de sa sœur, Elsa, où ils travailleront pendant trois semaines. Cela leur fera sans doute beaucoup de bien. Nous irons sans doute les voir à mi-parcours.
Hier j'ai reçu l'une de mes collègues philosophe et historienne des mathématiques avec son mari. J'avais préparé une épaule d'agneau qui fut très appréciée, en particulier par notre gastronome de service, Andreas. C'était vraiment très bon ! En entrée, nous avons eu la fameuse soupe d'avocats d'Isabel. Et, comme dessert, un délicieux riz au lait qui avait été préparé par ma collègue.
Je subis actuellement les effets secondaires des médicaments qui m'ont été prescrits : des aphtes dans la bouche, et des rougeurs sur la peau de mes avant-bras. Je continue le traitement mais sans grande conviction. J'ai l'impression d'être la victime d'une chimie lourde. Cloridato de tramadol. Vivement le retour aux plantes.
dimanche 16 août 2020
Gaboriau
Je suis vraiment handicappé par mon mal de dos et ce que j'ai à l'aine gauche qui m'empêche de marcher normalement. Les élancements que je peux ressentir de ce côté là me plient en deux. Fort déplaisant.
J'ai enfin terminé les deux volumes d'Emile Gaboriau, l'inventeur du roman policier avec son Monsieur Lecoq, qui raisonne et résoud les énigmes auxquelles il est confronté. Je n'en lisais que quelques pages, juste avant de m'endormir. C'est pour ça que cela m'a pris tant de temps.
Je suis exaspéré par la lenteur de mon MacBook Air.
jeudi 13 août 2020
Andreas
Il est arrivé hier soir, apparemment très en forme, avec une grosse valise et une autre, plus petite. Nous l'avons installé ans la "suite" du deuxième étage. Je pense qu'il compte rester chez nous pour une grosse semaine. J'ai connu Andreas lorsque j'ai été invité comme Professeur à l'Université de Vienne. Andreas était mon assistant. Depuis il a fait une carrière éblouissante à partir de sa spécialisation en histoire des sciences sur Freud et la psychanalyse. Andreas est un immense lecteur. Non seulement il réussit à lire un nombre incroyable de livres mais en plus il garde une mémoire très précise de ce qu'il a lu. On me dira : pas difficile de faire carrière dans ces conditions. Il est actuellement directeur de recherche au CNRS et vit à Berlin. Il a son bureau à l'Institut Marc Bloch. Nous étions invités à son cinquantième anniversaire en mars mais le Covid19 nous a empêché d'y aller. C'est l'une des raisons pour lesquelles il est venu nous voir à Lisbonne. Il aime beaucoup cette ville.
mercredi 12 août 2020
Nurit
Hier soir le programme "THEMA" d'Arte était consacré à l'histoire du conflit entre Israel et Palestine. Je n'ai pas appris grand chose mais j'ai quand même apprécié les images correspondant aux origines du sionisme, au rôle de l'Angleterre, à l'attitude du mufti de Jerusalem juste avant la 2ème guerre mondiale, à la guerre de 6 jours, etc... J'ai été ému de revoir Nurit Peled-Elhanan et très intéressé par ses interventions, notamment sur la guerre de 6 jours. Nurit a été l'une des personnes qui a reçu le Prix de la Fondation Feyerabend pour ses travaux et son engagement pour la paix entre Israéliens et Palestiniens. C'est une femme remarquable et puissante.
Toujours dans THEMA, nous avons eu droit ensuite à un documentaire sur Auschwitz-Birkenau. Une journée dans ce lieu maudit.
mardi 11 août 2020
Que faire ?
Partout, les peuples se soulèvent : Bolivie, Biélorussie, Liban, Algérie... Ils se soulèvent contre les oligarchies qui accaparent les richesses de la terre et ne pensent —pensent-elles, vraiment ?— qu'à leurs intérêts de caste. Ces oligarchies disposent de la force pour défendre leurs privilèges.
Que faire ?
Je m'étonne souvent moi-même de l'absence de réflexions politiques dans les messages que je publie dans ce blog, né de mes soucis de santé. Ce n'est pas faute d'informations, ni d'indignations à la lecture des nouvelles du monde. Il y a quelque chose qui s'use à travers la connaissance que l'on nous donne des malheurs de la planète. La démesure de ces malheurs augmente ce sentiment d'impuissance qui nous habite, malgré nous. Ne faudrait-il pas ignorer ces malheurs pour maintenir notre attention sur les choses qui sont à notre portée, à notre mesure justement ? Se maintenir dans ce lieu qui nous offre l'air que l'on respire, l'eau que l'on boit, les espaces que nous traversons à pied, les rencontres locales de nos cheminements...
lundi 10 août 2020
Alarme
À 3h50 ce matin, une alarme se déclenche dans la maison. Pas une sirène stridente susceptible de réveiller tout le quartier, mais simplement un sifflement discontinu en provenance d'un panneau sécuritaire installé par les électriciens. En fait, la maison était plongée dans le noir. Le disjoncteur a fonctionné. Malheureusement, ce disjoncteur se trouve encore dans l'épicerie qui se trouve au rez-de-chaussée ce qui fait qu'Isabel a dû appeler Senhor Virgilio pour rétablir l'électricité. C'était important pour lui car il vend des produits congelés et son congélateur s'était évidemment arrêté. Il est venu une demi-heure environ après notre appel. Il faut dire qu'il vient d'assez loin. Tout est rapidement rentré dans l'ordre. En fin d'après-midi, je lui ai demandé à travers Charlotte, ce qui avait provoqué ce court-circuit. Il m'a dit qu'une goutte d'eau était tombée là où il ne fallait pas. C'est quand même un peu inquiétant. Car ce genre de court-circuit pourrait provoquer un incendie. Il va falloir que l'on assure la maison le plus vite possible. Mais on ne peut pas le faire tant que nous ne contrôlons pas notre électricité.
samedi 8 août 2020
Amis lointains
Cela m'a fait très plaisir de revoir mes amis Eric, Christine et Claude hier grâce à Whatsap. Ils étaient ensemble chez Claude, dans le Périgord. Il y faisait très chaud, apparemment mais, grâce au ciel, il y avait la piscine ! Je crois qu'il fait également très chaud à Paris. Plus encore qu'à Strasbourg ou à Luxembourg, je crois. Je pense souvent à ces amis lointains que j'espère revoir bientôt. Ils me manquent beaucoup.
vendredi 7 août 2020
Patience
Trois heures et demi d'attente avant d'être appelé pour subir mon urètrospectroscopie. Cinq minutes avant j'avais entendu les cris d'un autre patient qui est passé avant moi. J'étais un peu inquiet mais pas trop, me disant que je connaissais et que jusqu'à présent c'était désagréable mais pas vraiment douloureux. Cette fois-ci, ce le fut, douloureux. Peut-être le médecin a-t-il état un peu brutal mais en tout cas, je l'ai senti passer... Nous y étions à 7h30 ce matin et nous en sommes sortis à 12h30. Insupportable attente. Qui aurait certainement pu être évitée avec un minimum d'organisation. Mais non ! ils font venir tout le monde pour 8 heures tout en sachant qu'il y aura des réunions et que les premiers patients ne seront pas vus avant 10 heures. Mais n'est-ce pas ça le problème ? Les patients ne sont tels qu'à patienter et prendre leur mal en patience.
jeudi 6 août 2020
Scrabble
Hier soir nous avons fait une partie de Scrabble sur la terrasse. Il faisait très bon et la vue était magnifique avec une lune, légèrement dorée et toute ronde au dessus du château Saint Georges. C'est moi qui ait fait le plus de points, suivi de près par Charlotte.
* * *
Aujourd'hui je fais un jeûne sec parce que demain matin à l'aube, je dois aller à l'hôpital Santa Maria pour une nouvelle urètroscopie. Je dois y être à 8h. Je pense qu'ils vont m'injecter un produit pour accentuer les contrastes à l'intérieur de mon organe afin de bien repérer les endroits où il y a risque de sténose. Ce n'est pas très drôle de voir son propre corps se dégrader petit à petit. Encore que, je ne suis pas tellement à plaindre par rapport à d'autres qui sont en plus mauvais état que moi et à qui je pense bien souvent.
* * *
J'ai fait une démarche aurpès de ma banque française. Je lui demandais de m'envoyer la preuve d'un payement que j'ai effectué pour le bénéfice de l'Hospital da Luz à Lisbonne. Au Portugal, je peux télécharger la preuve de tous les payements que j'effectue par carte. Il semble que ce ne soit pas possible en France. Je trouve cela très étrange. L'agent avec qui j'ai parlé au téléphone va m'envoyer le détail de tous mes payements par carte du mois de mai. A moi de me débrouiller avec un tel document.
lundi 3 août 2020
Bateau d'argent
Le déballage des caisses vous font parfois découvrir des objets oubliés, presqu'oubliés, qui, dès qu'on les retrouve, salis par la poussière et une oxydation trop importante, s'ouvrent à nouveau à des vagues de souvenirs. C'est le cas de ce petit bateau d'argent, qui a perdu une voile au cours de ces tempêtes de choses que sont les déménagements. Il appartenait à mon frère Jean-Pierre, qui était passionné de tout ce qui relevait de la mer, des océans, des pêcheurs, de la Bretagne, des rochers, des falaises et des naufrages...J'ai mis une heure à nettoyer ce petit bateau d'argent