lundi 28 septembre 2020

Arménie

 J'apprends ce matin par mon ami Richard que l'Azerbaidjan, fort du soutien de la Turquie d'Erdogan, vient d'entrer en guerre avec l'Artsakh, cette petite république indépendante soutenue par l'Arménie. Décidément, on dirait que les jeunes générations au pouvoir n'ont rien compris au fait que la guerre n'est jamais la solution de quelque problème que ce soit. Evidemment je suis sûr qu'Erdogan est à la manœuvre pour foutre le bordel pas seulement en Arménie mais aussi en Grèce et dans toute l'Europe. 

samedi 26 septembre 2020

iPad ?

 J'écris cet article de l'appartement de ma sœur Martine à Paris. C'est vraiment très agréable de se retrouver en plein Paris dans un lieu confortable, propre et si bien situé, rue Marie Stuart, à proximité de la rue Montorgueil. En début d'après-midi j'irai voir mon fils Fabien avec qui j'irai acheter soit un ordinateur soit une tablette iPad pro. J'espère que Charlotte viendra avec moi.

vendredi 25 septembre 2020

Courçon

 C'est le nom du petit village où habitent nos amis Cécile et Stephane avec leurs trois enfants, enfin, maintenant il n'y en a plus qu'une, la petite dernière qui est encore au lycée. Nous sommes à la campagne, dans la France profonde entre La Rochelle et Niort à quatre heures de Paris, nous dit-on. Nous avons roulé pendant plus de huit heures dans la journée d'hier, de Salamanque à Courçon. Un peu plus de 800 km. Il pleuvait à verse sur la dernière partie du trajet. Isabel a pris le volant pour les premiers 400 km et je l'ai relayée à partir de la frontière. Voyage sans histoire. Nous sommes dans une maison qui, comme le disait Isabel, en est au degré zéro de la décoration. Cela veut dire que les gens qui vivent ici n'en ont manifestement pas le moindre souci. C'est assez étrange. Par contre ils font très attention à ce qu'ils mangent et le repas auquel nous avons eu droit hier soir était délicieux. Avec un vin rouge de la région très agréable. 

jeudi 24 septembre 2020

Paradores

 C'est le nom de l'hôtel de Salamanque où nous sommes arrivés ce matin à 1h30. Il est maintenant 9h30. Nous avons malheureusement perdu une heure en passant la frontière à Villa Formoso. Notre hôtel est très confortable. Nous avons pris une chambre pour nous trois. Nous reprenons la route dans une heure environ pour aller directement jusqu'à Niort où nous attend la famille Poirou. 

mercredi 23 septembre 2020

Paris

 Nous partons pour Paris aujourd'hui après-midi. Une première étape à Burgos et, sans doute, une seconde étape à Niort, où nous devrions revoir Cécile P., une amie du quartier que nous habitions à Paris justement, une jeune femme médecin, tout-à-fait adorable et mère de trois ou quatre enfants. Richard habitera chez nous pendant notre absence. C'est qui s'occupera des chats.

mardi 22 septembre 2020

Brume

 Toujours en relisant çà et là des fragments d'archives je tombe sur cette réflexion datant de décembre 1965 : "Une lourde brume faisait de la ville un nid d'impasses.Le brouillard me voilait la route de mon âme également. Le brouillard me jetait hors de moi où ce n'était également que brouillard. L'angoisse : l'univers omniprésent me tiraille de tous côtés..."

lundi 21 septembre 2020

Andrée

 

J'ai appris le décès à Strasbourg, d'Andrée Tabouret-Keller, linguiste, psycho-linguiste, psychanalyste, l'une des personnes les plus importantes de ma vie professionnelles. En rangeant des archives, je relisais ce matin, l'histoire de vie "style Oscar Lewis" d'une des familles que j'ai longuement pratiquées au British Honduras (aujourd'hui Belize). Ce sont de vieux manuscrits que je n'ai jamais voulu publier tant je les estimais imparfaits. Andrée m'avait dit que je devrais faire quelque choses avec ces textes. Mais je me sens découragé rien qu'à l'idée de reprendre l'ensemble de ces textes qui témoignent de ma présence au BH en 1970. Il y a cinquante ans.


dimanche 20 septembre 2020

Grands livres

 J'ai enfin pu ranger les grands livres (livres d'art, bandes dessinées, atlas, architecture et décoration, photographes célèbres, dictionnaires variés) dans mes étagères Billy, qui ne sont guère solides mais bon, cela fera l'affaire en attendant mieux. J'ai encore mes archives à ranger mais pour cela, il faudrait que je m'achète de jolies boîtes. Peut-être des boîtes en plastique que l'on peut superposer. Il faut en tout cas que je dégage bien mon bureau parce que, en mon absence, Richard viendra y travailler.

samedi 19 septembre 2020

Escaliers

Hier, alors que je travaillais avec Johni et Charlotte pour monter mes Billys d'Ikea afin de compléter la bibliothèque de mon bureau, je suis descendu au deuxième étage et j'ai failli me casser la figure de belle manière. Heureusement, j'ai réussi à me rattraper, non sans me cogner à la vitre de l'ascenseur. Cela m'a fait un peu peur car si je ne m'étais pas rattrapé, je pense que je me serais fait très mal. 

Cet après-midi, je vais aller de nouveau chez Ikea pour me procurer les petites vis qui permettent de solidariser des étagères Billy en ligne. Je mettrai une photo de mon installation dès qu'elle sera terminée.


vendredi 18 septembre 2020

Forman


C'est la troisième fois que j'essaye d'écrire cet artricle. Blogger a changé les paramètres de la rédaction des articles et c'est maintenant beaucoup moins facile d'écrire et de mettre des illustrations. J'avais écrit que ce matin, je suis tombé sur une clé USB que j'avais oubliée dans une de mes poches perdues. En vérifiant son contenu, je m'aperçois qu'il y a un film de Milos Forman, Taking Off. Je le regarde et je suis complètement accroché aux images de ce film magnifique que je ne connaissais pas. Je crois que c'est Sarah, la fille de Claude, qui m'a fait cadeau de ce film en le transférant sur ma clé USB. En tout cas, j'ai trouvé ce film tout-à-fait exceptionnel. À voir absolument. À revoir de temps en temps. 

jeudi 17 septembre 2020

Charlotte

Isabel, Charoltte et Johni étaient de retour hier en fin d'après-midi après quelques jours en Algarve. Très en forme, en particulier Charlotte dont la peau a pris une jolie couleur. Malheureusement, ce matin, alors qu'elle transportait des choses avec Johni, elle s'est fait mal à son genou droit et je crains qu'elle n'ait un épanchement de sinovie. Elle arrive à peine à marcher. J'espère que ce ne sera pas grave car cela pourrait compromettre notre voyage en France et son installation à Paris, ce qui serait assez facheux.

J'essaye de m'informer le plus possible sur les choix que j'ai en matière de nouvel ordinateur et pour l'instant mon cœur (et ma tête) penchent plutôt vers l'iPad Pro 2020 qui, apparemment, peut faire tout ce que fait un Macbook air. Ce qui est déterminant pour moi, c'est le poids. L'iPad pèse deux fois moins que le Macbook air.

mercredi 16 septembre 2020

Big Pharma

Big Pharma : J'ai vu hier l'émission Thema sur Arte consacrée à l'industrie pharmaceutique et au scandale des prix que cette industrie pratique sans que l'on puisse y faire quoique ce soit apparemment. L'un des traitements les plus chers dont ils ont parlé dans cette émission coûte plus de 300.000 euros aux Etats Unis. Bien entendu, cela ruine les états qui ont développé des systèmes efficaces de sécurité sociale. La justification de tels coûts se trouvent dans la nécessité de faire de la recherche. Celle-ci coûte excessivement cher. Mais cette justification ne tient pas complètement parce qu'une grande partie de cette recherche est effectuée dans des laboratoires publics (universités, centres de recherche, etc.). Je me souviens de ce que me disait mon ami et collègue chimiste Francis Schubert de l'Université Louis Pasteur, souvent appelé en consultation par des groupes pharmaceutiques. Je m'aperçois d'ailleurs qu'un de mes anciens copains de Strasbourg a publié un livre sur Big Pharma. Il s'agit de Mikkel Boch-Jacobsen qui avait participé au Livre noir de la psychanalyse il y a quelques années. 

lundi 14 septembre 2020

Nobel

J'ai reçu une demande de participation à un sondage lancé aux Etats Unis pour savoir si l'on était pour ou contre l'attribution du Prix Nobel de la Paix à Trump !!! Comment est-il possible de poser la question ? 

dimanche 13 septembre 2020

Parfum


  J'ai relu un polar hier soir : Web of Murder de Harry Whittington, un écrivain américain qui a publié 85 polars en dix ans. J'avais déjà lu ce roman mais il s'est retrouvé dans mes mains alors que celles-ci voulaient ranger le livre à sa place, dans les "W", et l'ouvrant pour me remémorer l'intrigue, j'ai été emporté par le suspense que l'auteur a réussi à créer avec cette histoire ténébreuse d'un avocat qui tue son épouse pour épouser sa maîtresse qui, elle, est tuée, par son mari. L'avocat s'en tire au nom d'une erreur de l'enquête mais s'il évite la chaise électrique, il est condamné à vivre le reste de ses jours dans la prison du parfum d'une troisième femme qui réussit à lui mettre le grapin dessus alors qu'il la déteste, enfin... surtout son parfum ! Les descriptions de ce sentiment de dégoût que le héros éprouve pour le parfum de cette femme sont extrêmement intéressantes.

J'ai téléphoné à Célia aujourd'hui. Je me réjouis de l'entendre quand elle donnera son concert le 7 novembre prochain à 20h30 dans une salle ( NoosToos) contiguë à Saint-Pierre le Vieux à Strasbourg(juste en face de là où habite ma sœur Françoise). Elle chantera toute une série de vieilles chansons médiévales et de la Renaissance.

samedi 12 septembre 2020

Détresses

Hier soir, Isabel et Charlotte me téléphonent pour me raconter l'événement de leur première journée en Algarve. Ils sont évidemment allés se baigner dans une mer qui, paraît-il, est absolument délicieuse, ni trop froide ni trop chaude, juste bien. À un moment donné, ils se sont un peu éloignés et ils ont senti qu'un courant les emmenait au large. Aussitôt, Johni a un peu paniqué car il ne se sent pas en sûreté dès qu'il n'a plus pied. Charlotte, qui a une bonne voix, a appelé des secours qui sont arrivés rapidement. Johni a été très secoué comme moi-même je l'ai été un jour à Préfailles où moi aussi, m'étant senti entraîné, j'ai été pris de panique et c'est seulement en apercevant ma détresse que, juste avant que je renonce à tenter de rester en surface, une main s'est tendue vers moi pour me tirer sain et sauf hors de ce piège aquatique. 

À propos de détresse, j'en fus témoin au cours de ces deux derniers jours. La petite Maïs est en chaleurs et elle se tord en gémissant sur le tapis... Elle appelle désespérément le matou qui devrait la calmer. De temps en temps elle miaule avec une voix d'enfant. Ses yeux témoignent d'une détresse terrible. Je me sens tout-à-fait impuissant devant cette désespérance inéluctable. Tout-à-l'heure, elle est venue se faire caresser sur mes genoux et son regard de reproche me disait : "Ben alors... ne peux-tu vraiment rien faire pour moi? Qu'attends-tu ? " 


vendredi 11 septembre 2020

"Essentiel"

J'en suis à mon troisième jour de jeûne aujourd'hui. Un jeûne "hydrique", comme on dit maintenant, et je me sens parfaitement bien. Je ne vais pas le prolonger trop longtemps, notamment à cause de toutes ces bonnes choses qu'il y a dans notre réfrigérateur et qui risquent de se gâter si je n'en profite pas. Car je suis tout seul dans la maison depuis hier soir. Isabel, Charlotte et Johni sont allés en Algarve pour quelques jours dans la maison de notre amie Izilda. Isabel veut pouvoir aller à la plage dans de bonnes conditions, c'est-à-dire sans avoir à penser à tout ce qu'il y a constamment à faire : les courses, la cuisine, les contacts avec les ouvriers qui n'ont pas fini leur boulot dans la maison, les décisions à prendre pour caser les choses dans la maison, etc. Moi, je suis très content d'être un peu seul, pour me recentrer sur ce qu'il y a d'essentiel dans la vie, même s'il n'est pas facile de définir cet "essentiel".

jeudi 10 septembre 2020

Epiphyllum oxypetalum

C'était la nuit dernière. Notre "Belle de nuit" nous a offert trois magnifiques fleurs blanches. Celles-ci sont très éphémères et ne durent qu'une nuit mais elles offrent un spectacle magnifique. C'est Jean-Marc et Roselyne qui nous avaient donné ces fleurs, il y a environ trois ans et depuis, tous les ans, elles fleurissent. Elles sont originaires du Sri Lanka. J'ai eu un peu peur pour elles à cause du dernier déménagement et leurs immenses feuilles au bout desquelles elles s'épanouissent donnaient des signes de sècheresse un peu alarmants. Mais voilà : les plantes sont plus résilientes qu'on ne l'imagine généralement. J'ai d'ailleurs eu très peur également pour mon avocatier qui avait perdu toutes ses feuilles après qu'on l'ait transplanté dans un pot plus grand. Mais sa tige me semblait encore très vigoureuse. Je l'ai arrosé tous les jours depuis que nous sommes dans la nouvelle maison et, maintenant, je vois que ses feuilles repoussent et sont pleines de vigueur. Je ne sais pas si nous pourrons un jour déguster les fruits qu'il produira mais en tout cas, cela devient une belle plante ! Par contre, le cassissier que nous avions acheté il y a six mois environ n'a pas pu réssusciter après sa transplantation dans un bac plus grand. Il faudra refaire une tentative car j'adore les cassis.
 

mercredi 9 septembre 2020

Archives

Isabel et Charlotte passent leurs journées à faire le vide dans l'appartement des parents qui vient d'être vendu à une amie de la famille. Cela veut dire de nouvelles caisses d'archives qui viennent encombrer la maison. On ne sait pas vraiment où mettre tous ses papiers que l'on garde pour des raisons finalement assez mystérieuses. Je me pose encore la question à propos de mes propres archives : qu'en faire ? 

mardi 8 septembre 2020

Giono

Bon... la journée d'hier a été placée sous le signe de l'hôpital. L'infirmier qui assistait le médecin qui a pratiqué l'intervention a été particulièrement attentif et bienveillant. Je l'ai vivement remercié pour le calme qu'il réussissait à m'inspirer malgré les désagréments ressentis pendant l'événement. 

Le 8 septembre, c'est l'anniversaire d'Irène et je lui ai longuement téléphoné ce matin. 

Je suis en train de lire un roman de Jean Giono —cela m'arrive de temps en temps, quand je tombe sur ces vieux livres qui traînent depuis longtemps dans ma bibliothèque et que j'ai hérités de mon père—, il s'agit de Un de Baumugnes, le deuxième volume de la trilogie de Pan. Je suis très admiratif du style de Giono dans ce roman qui nous raconte la campagne au début du XXe siècle sur les bords de la Durance. La langue de Giono est absolument superbe.

lundi 7 septembre 2020

Recalibrage

Ce matin nous irons à l'hôpital Santa Maria en vue d'une nouveau recalibrage de mon urètre. Pendant tout le week end, Isabel est allée dans l'ancien appartement de ses parents pour trier les choses, les papiers, les objets, les appareils qu'il serait éventuellement possible de récupérer. Cette plongée dans ses souvenirs d'enfance est toujours émotionnellement à la fois éprouvant et gratifiant. 

samedi 5 septembre 2020

Raoult

Je viens de lire un article de Florian Cova [ https://medium.com/@florian.cova/l%C3%A9pist%C3%A9mologie-opportuniste-de-didier-raoult-7359ec4a3006] sur "l'épistémologie opportuniste de Didier Raoult" et j'avoue être en désaccord, non pas avec le contenu des critiques que l'auteur adresse à Didier Raoult —elles me semblent tout-à-fait justifiées dans leur ensemble—mais plutôt avec le ton assez méprisant, voire arrogant parfois, avec lequel cet auteur ridiculise la manière dont Raoult utilise les références philosophiques. Il me semble évident que Raoult n'a lu que de manière très superficielle certains des textes [Popper, Kuhn, Feyerabend] qu'il cite pour justifier ses positions. Mais bon, il a quand même essayé de lire ces philosophes pour mieux comprendre sa position à l'intérieur de la communauté des scientifiques dont il fait partie. Sa lecture et très naïve mais il n'est pas philosophe. Prétend-t-il l'être ? Je ne crois pas. Je le crois de bonne fois et plein de bonne volonté mais très mal à l'aise avec les concepts. Bref je reproche à Cova ses jugements péremptoires sur Raoult. Il aurait pu faire preuve d'un peu plus de bienveillance vis-à-vis de quelqu'un qui essaye de comprendre un peu ce qu'il fait.

vendredi 4 septembre 2020

Souvenirs

Hier matin a commencé une journée très fatiguante : sans petit-déjeuner pour que mon sang soit tout frais de la nuit en vue d'une prise qui doit m'informer sur mes possibles défaillances. Ensuite : direction Oeiras, l'appartement des parents d'Isabel qui est encore plein des souvenirs de son enfance, des photos qui remontent à plusieurs générations en arrière, des objets oubliés et retrouvés, des dessins d'enfants vieux de plusieurs dizaines d'années, des écrits scientifiques de la mère et du journal intime du père qui remplit plusieurs caisses... Vers midi, nous sommes allés manger des sushis à Caracavelhos. Il y avait beaucoup de monde sur la plage que l'on apercevait à travers les vitres du restaurant "Sushi Praia"... Je connais bien ces atmosphères bien particulières où l'on soulève le voile du quotidien des choses pour aller dans les profondeurs du temps.


J'ai appris hier par ma petite fille Sasha, la mort très soudaine à 59 ans de l'anthropologue David Graeber, un intellectuel remarquable à la fois par les idées qu'il a défendues sur l'économie et par ses engagements militants dans le cadre d'Occupy Wall Street.

mercredi 2 septembre 2020

Champagne !

C'est aujourd'hui que l'appartement des parents d'Isabel va trouver son acquéreur et, qu'avec le chèque qui nous sera donné, nous allons pouvoir rembourser la plupart de nos dettes. Isabel et moi sommes très heureux de nous libérer de ce fardeau. Cela vaut bien que nous buvions une bouteille de champagne.

mardi 1 septembre 2020

Billys

Il me faudra trois Billys Ikea supplémentaires pour pouvoir caser tous les livres d'art et les bandes dessinées qui sont encore dans des caisses dans mon bureau. Ce matin, Isabel m'a aidé à faire le tri. J'espère que cela suffira. Ensuite il y aura encore les archives. le courrier que j'ai reçu depuis de longues années. Je vais sans doute éliminer beaucoup de ces lettres qui me firent tant plaisir dans le passé.