samedi 12 septembre 2020

Détresses

Hier soir, Isabel et Charlotte me téléphonent pour me raconter l'événement de leur première journée en Algarve. Ils sont évidemment allés se baigner dans une mer qui, paraît-il, est absolument délicieuse, ni trop froide ni trop chaude, juste bien. À un moment donné, ils se sont un peu éloignés et ils ont senti qu'un courant les emmenait au large. Aussitôt, Johni a un peu paniqué car il ne se sent pas en sûreté dès qu'il n'a plus pied. Charlotte, qui a une bonne voix, a appelé des secours qui sont arrivés rapidement. Johni a été très secoué comme moi-même je l'ai été un jour à Préfailles où moi aussi, m'étant senti entraîné, j'ai été pris de panique et c'est seulement en apercevant ma détresse que, juste avant que je renonce à tenter de rester en surface, une main s'est tendue vers moi pour me tirer sain et sauf hors de ce piège aquatique. 

À propos de détresse, j'en fus témoin au cours de ces deux derniers jours. La petite Maïs est en chaleurs et elle se tord en gémissant sur le tapis... Elle appelle désespérément le matou qui devrait la calmer. De temps en temps elle miaule avec une voix d'enfant. Ses yeux témoignent d'une détresse terrible. Je me sens tout-à-fait impuissant devant cette désespérance inéluctable. Tout-à-l'heure, elle est venue se faire caresser sur mes genoux et son regard de reproche me disait : "Ben alors... ne peux-tu vraiment rien faire pour moi? Qu'attends-tu ? " 


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