vendredi 30 octobre 2020

Lighieri


 Je viens de terminer l’excellent roman de Rebecca Lighieri, Il est des hommes qui se perdront toujours (P.O.L, 2020), qui décrit la vie dans les quartiers les plus pauvres de Marseille, la cité Artaud, le passage 50 où vivent les Gitans, l’histoire d’un père d’une brutalité inouïe avec ses trois enfants et d’une mère un peu folle... Je ne connaissais pas cette auteure et j’ai été captivé par la manière dont son style nous tient en haleine. Voici ce qu’elle écrit, page 367 : « La seule chose qui dure toujours, c’est l’enfance quand elle s’est mal passée : on y reste coincé à vie... » Cette phrase s’applique sans doute assez bien à mon jeune frère Patrick, pas pour les mêmes raisons que les enfants de la famille Claes du roman, certes, d’ailleurs cette phrase s’applique peut-être à tout le monde.

Hier nous avons fêté l’anniversaire d’Isabel. Nous sommes allés dans un restaurant réputé assez cher avec notre chère amie Izilda. Un excellent repas avec un vin si bon que nous avons demandé au garçon qui nous servait où on pouvait le trouver. Il va nous en commander deux caisses de 6 bouteilles. Je me réjouis de le faire connaître à nos invités. Charlotte a offert un magnifique bouquet de fleurs à sa maman. J’ai pris des photos mais je ne peux plus les insérer dans mon blog depuis que le format a été légèrement modifié. C’est bien dommage !

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