mardi 10 novembre 2020

Françoise

Hier, en fin d’après-midi, j’ai consulté, sur le conseil de mon ex, Annik Dörsdal, qui pratique dans le cadre de « l’harmonisation globale », un site que l’on peut trouver sur internet et qui, apparemment, peut fournir une aide à y voir plus clair en soi. C’est vrai que notre paysage intérieur est bien souvent plongé dans l’ombre, l’ombre que le passé projette sur notre présent sans doute. Au cours de cette consultation, je suis revenu en effet sur ma naissance en 1942 et sur le fait que mes parents attendaient une petite Françoise plutôt que ce garçon dont ils n’avaient pas anticipé la venue et pour lequel ils n’avaient pas prévu de nom, ce qui a donné « Baudouin » (voir mon article du 14 mai 2013 — en pleine radiothérapie pour mon cancer colo rectal).. Ce fut certainement une première déception pour mes parents. Mais cela a très certainement induit une sorte d’anticipation du fait de décevoir, m’inscrivant dans ce qu’on pourrait appeler un « habitus », ou une logique comportementale et émotionnelle de la déception. Bon ! Pour qu’il puisse y avoir déception, il faut qu’il y ait des attentes. C’est toute une dynamique de vie qui s’annonce à travers ces deux idées. 

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