jeudi 20 mai 2021

Loach

 J’ai vu hier le film remarquable de Ken Loach, I,Daniel Blake qui a obtenu la Palme d’Or à Cannes en 2016. C’est certainement l’un des plus beaux films que j’ai vus récemment. L’Angleterre de la précarité est tellement présente de manière si réaliste, c’est un film qui vous prend, qui vous submerge d’authenticité. Il y avait ensuite un documentaire sur la manière dont le film a été construit et filmé avec de nombreux commentaires de Ken Loach lui-même et de son alter ego, semble-t-il, Paul Laverty qui a écrit le scénario. C’était passionnant.

3 commentaires:

  1. it was the same here, it will be the same here... tous les partis politiques, les verts, les sociaux-démocrates, le centre-droite, tous sont impliqués... et soutenus par une majorité respectables des votes et par conséquence des élus... impardonnable, surtout pour ceux qui se prennent pour 'la gauche'... j'en suis malade...

    RépondreSupprimer
  2. Les gens qui nous gouvernent ont créé ce labyrinthe de papiers administratifs et de formulaires bureaucratiques qui tuent les relations que l’on pourrait peut-être avoir avec les gens qui s’en occupent selon des règles strictes. Cela me fait penser à l’idée de grève des formulaires que j’avais tenté de diffuser dans mon cercle d’amis : cela consistait à cesser de remplir toutes ces cases qui nous mettent dans des tiroirs dont il est difficile sinon impossible de sortir. Une telle grève ne pourrait réussir que si une large majorité de gens y adhèrent, ce qui me semble, pour le coup, vraiment impossible. Pourtant, c’est bien à travers de tels papiers que nous exprimons cette docilité de masse sur laquelle compte l’exercice du pouvoir.

    RépondreSupprimer