dimanche 20 février 2022

Fresques

Le dernier rêve de cette nuit a été un peu perturbant. Je me suis réveillé préoccupé, soucieux, sans connaître les raisons de cette préoccupation. Je suis dans une espèce de cabane, ou plutôt une maison d'une seule petite pièce carrée, située au milieu de nulle part, une sorte de désert qui me retient loin de tout. Je suis seul dans cette pièce et j'ai une tâche à accomplir. Je dois dessiner ou peindre des fresques sur les quatre murs de la chambre. C'est un homme très riche qui me l'a ordonné et il est très dur. Il est venu voir où j'en étais et n'était pas du tout content devant mes gribouillis. J'avais pourtant réussi un exploit peu commun. Sur l'une des parois, j'avais dessiné une rivière qui coulait de droite à gauche avec de la "vraie eau" d'une rivière proche. C'est à ce moment là que je reconnais que le "nulle part" au milieu duquel j'étais, se trouvait dans les Maures au nord de la ville de York. Mes gribouillis étaient des dessins au fusain, noir sur blanc. Je retrouve mon fils Fabien après un trajet à vélo. Nos bicyclettes sont emmêlées l'une sur l'autre. [Cela vient sans doute d'une expression que j'ai repérée hier dans le texte de Hausgaard : "Their bikes were thrown higgledy-piggledy against the steps outside." p.342] Il m'annonce qu'il a rangé tous ses papiers et j'aperçois, sortie à moitié de son sac, la première page de mon doctorat de troisième cycle. Je lui dis que moi aussi, je vais tout ranger. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire