vendredi 11 mars 2022

Araignées

Mon bureau était à l'étage. Nous étions partis en vacances mais au retour l'université était en grands travaux. Tout le monde était sensé participer à cette rénovation. Mon bureau ne faisait pas exception. Il fallait replâtrer les murs qui se désagrégeaient peu à peu. Tout à coup, une araignée grosse comme le poing sort du mur. Elle va se réfugier dans un autre trou. Entretemps, René, qui travaillait à son propre bureau emballe une autre araignée dans un chiffon et me la fourgue dans un autre trou du mur. Je vois qu'elle vit encore. Elle me regarde. Elle a une tête de serpent et semble sourire. Le bâtiment est sens dessus dessous. Finalement j'en compte trois. De grosses araignées qui ressemblent à des boules hostiles. 

Les illusions perdues, un très beau film avec des jeux d'acteurs éblouissants. Avec ce dernier mot qui clôt cette chute dans la réalité de Lucien, le héros de Balzac : "Il faut cesser d'espérer pour commencer à vivre". Je ne sais pas si ce sont les mots exacts du film, ou même de Balzac. Je vérifierai dès mon retour à Lisbonne. 

Mon fils part aujourd'hui pour accomplir son pélerinage. Il fera 10 étapes en dix jours, partant du Puy-en-Velay, vers Saint Jacques de Compostelle. 270 km. Sans manger. Il a décidé d'écrire un blog quotidien pendant ces dix jours et a déjà commencé. Voici l'adresse de son nouveau blog :

https://fabien-the-pilgrim.blogspot.com/2022/03/

* * *

J'ai re-téléchargé Chrome qui était mon browser sur mon iPad. Il semblerait qu'il soit possible maintenant de publier des commentaires, ce qui n'était pas possible avec Safari, apparemment. Et nous avons testé également la possibilité de publier des réponses éventuelles à ces commentaires éventuels. En tout cas, cela peut valoir le coup d'essayer.

7 commentaires:

  1. Bonjour Baudouin
    As-tu lu livre du voyage de Werner Herzog entre Munich et Parsi en 1974 ?
    SUR LE CHEMIN DES GLACES: MUNICH-PARIS DU 23-11 AU 14-12-1974
    " A l'automne 1974, le réalisateur Werner Herzog apprend que son amie Lotte Eisner, critique et historienne du cinéma, est très malade. Depuis Munich où il se trouve, il décide de se rendre auprès d'elle à Paris, avec la certitude qu'elle survivra s'il voyage à pied. Tenu du 23 novembre au 14 décembre, ce magnifique journal de marche est le témoignage d'un homme qui nous fait partager tour à tour ses moments d'exaltation, d'épuisement, de plénitude. Un livre culte."

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non, Francine, je ne conais pas ce livre et ce que tu en dis me donne très envie de l'acquérir et de le lire. Je vais voir si je peux le commander.

      Supprimer
  2. Bonne route à Fabien! Peut-être en Espagne passera t-il par Santo Domingo de la Calzada, petite ville sur le route des pèlerins, à deux pas du village de mes aïeux maternels, avec sa cathédrale impressionnante où sont élevés coqs et poules dans un poulailler en ferronnerie d'art, dans la nef, en l'honneur du Saint (Domingo) qui sollicita et obtint un miracle : un coq rôti ressuscité sous ses yeux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'avais pas vu ce commentaire, Joëlle. Fabien n'est pas passé par là, puisque son pélerinage se cantonnait à une dizaine d'étapes de 25 à 30 kms chacune.

      Supprimer