mardi 29 mars 2022

New Yorker

 J'ai enfin une date pour la prochaine opération. Ce sera le 7 avril. D'ici là, il me faudra survivre avec tous les inconvénients de la première opération du 21 mars. Une perspective qui ne m'enchante guère. Mais, bon ! Il faudra bien faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Ce n'est pas autre chose qu'une habitude à prendre. 

Je viens de lire l'interview, dans le New Yorker, de cet auteur norvégien que ma sœur Martine m'a fait connaître en m'offrant le premier volume d'un récit qui en compte cinq autres sous le titre My struggle. L'auteur en question est Karl Ove Knausgaard. Ce dont il témoigne à propos de son écriture, qui est comme l'instrument d'une enquête sur ses propres souvenirs, capable de retrouver des éléments de sa vie qu'il croyait lui-même perdus à jamais... mais non, on peut retrouver des fragments de notre vie passée, grâce à une forte détermination, un travail soutenu et une certaine disponibilité à voir surgir des choses imprévues... ce dont il témoigne donc c'est surtout, dans cet interview, les effets de son entreprise sur ses proches et sur la représentation qu'il a de lui-même. Car en effet, cet auteur se met lui-même en scène, sous son vrai nom, ainsi que tous les personnages de son entourage le plus proche, son frère, sa femme, son père, etc.  Le lecteur est ainsi invité à entrer, grâce à la fiction, dans l'intimité subjective la plus radicale de l'auteur qu'il lit. 

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2 commentaires:

  1. Cela dit, le libre arbitre, ça existe. Il faut se méfier des médecins et surtout des chirurgiens qui multiplient les interventions pour finalement pas grand-chose. C'est souvent une affaire de pognon. Et à votre âge, il y a bien plus de risques d'attraper une infection nosocomiale que de développer un prétendu cancer.
    Je dis ça comme ça.
    Zébuth

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  2. Merci Zébuth, pour ce commentaire avisé, mais pour ma santé je relève des services publiques portugais. Ceci dit, le cancer dont je suis affecté n'est pas que prétendu. Mais il y a des voies alternatives.

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