jeudi 29 septembre 2022

Sophie

Le petit roman de Conrad est magnifique. Il faudrait que je me procure son roman Typhon, que je n'ai pas enore lu. J'ai appris qu'en réalité Conrad est né en Ukraine.  

Sophie, l'amie d'Isabel, vient de partir après un séjour d'une semaine avec nous. Elles ont fait du vélo très régulièrement. C'est une invitée agréable qui parle beaucoup. C'est parfois un peu fatiguant. Mais bon, il faut beaucoup de mots pour faire un monde. C'est idiot ce que je viens d'écrire. Je ferais mieux de raconter le rêve semi-érotique que j'ai fait cette nuit. 

mercredi 28 septembre 2022

Conrad

 J'ai rêvé de mon frère Jean-Pierre aujourd'hui. Nous devions partir. Et je devaid emmener beaucoup de choses, notamment des couvertures que j'ai mises dans un sac, mais je me disais que j'avais trop de sacs et que ce ne serait pas facile de me trimballer avec tous ces sacs encombrants. J'étais fébrile mais jean-Pierre était calme. Il m'aidait à empaqueter toutes ces affaires comme si c'était un déménagement. Le rêve a été interrompu par un réveil motivé par l'appel de ma vessie mais quen je me suis recouché, j'ai pu continuer le même rêve placé sous le signe d'une urgence de départ.

J'ai entamé aujourd'hui la lecture d'un livre de Joseph Conrad, Au bout du rouleau, qui est une histoire de fin de vie d'un vieux capitaine obligé de vendre son bateau pour donner des fonds à sa fille qui veut ouvrir une pension. L'écriture de Conrad est comme toujours éblouissante.


mardi 27 septembre 2022

Brautigan

J'avance doucement dans le livre remarquable d'Andreas mais j'ai parfois besoin de me divertir des questions sérieuses qu'il pose et, pour ce faire, j'ai lu aujourd'hui le livre de Richard Brautigan, Un privé à Babylone, livre plein de légèreté et d'humour qui m'a réjoui cet après-midi. 

Sur le plan santé, ça va mieux. Mes nuits recommencent à être correctes avec deux ou trois réveils seulement. 

lundi 26 septembre 2022

Walking

Je suis en train de lire The Science of Walking. Investigations into Locomotion in the Long Nineteenth Century (The University of Chicago Press, 2020) de mon ami Andreas Mayer. Il s'agit d'un livre d'une érudition remarquable qui nous fait entrer dans un monde d'observateurs souvent perspicaces de cet "objet récalcitrant" qu'est la démarche des humains.  

dimanche 25 septembre 2022

Penny

 

 J'ai eu une expérience de lecture intéressante. J'ai acheté récemment le livre de Louise Penny, La faille en toute chose (Babel, 2021), un livre de 600 pages que j'ai commencé à lire avant hier. Or, au fur et à mesure que j'avance dans cette lecture, je me dis que je connais cette histoire, je l'ai déjà lue. Je me reporte à mon blog et, en effet, en juin 2022, c'est-à-dire il n'y a pas si longtemps, j'ai effectivement publié un commentaire assez sévère de ce livre que je n'avais certainement pas terminé : je disais qu'il s'agissait d'une histoire "artificiellement compliquée". Cette fois, je l'ai lu jusqu'au bout et, finalement, cette histoire "compliquée" m'a tenu en haleine jusqu'au bout. Je compte en lire d'autres.

vendredi 23 septembre 2022

Tueur

Hier soir, j'étais seul à la maison et j'ai regardé la nouvelle série du jeudi d'Arte, Les paillons noirs, que j'ai bien appréciée. C'est l'histoire d'un tueur qui se raconte à un écrivain censé en faire un roman publiable. Le tueur en question se croit protégé par la prescription. En principe il ne peut plus être poursuivi pour les nombreux crimes qu'il a commis, par amour, pourrait-on dire, pour sa bien aimée Solange. Celle-ci est une allumeuse qui séduit des hommes et au moment où ceux-ci veulent passer à l'action, le tueur surgit par derrière pour les poignarder avec une paire de ciseaux. Il faut dire que le métier du tueur est coiffeur. Donc, les ciseaux , il connaît. L'écrivain qui receuille les confidences du tueur, est un peu trouble lui aussi. Il a fait de la prison pour des raisons qui le rapprochent du tueur. Il a en effet cassé la figure d'un mec un peu trop entreprenant avec une fille au cours d'une soirée. Il a écrit un roman en prison, un roman qui a connu un certain succès. La suite vendredi prochain, après avoir vu la deuxième partie de cette série très sanglante.

jeudi 22 septembre 2022

Vieillesse

Bon, je l'ai quand même fini, ce livre de Mathias Enard et les 150 dernières pages, où il reprend le cours du journal de cet anthropologue de la ruralité, David Mazon —qui décide, finalement, d'abandonner sa thèse, pour vivre de l'agriculture avec la femme qu'il a trouvée là-bas, entre les choux et les poireaux— m'ont permis de retrouver cette belle écriture flaubertienne du début. Merci à l'auteur. 

Ma santé s'améliore. Je me réveille moins pendant la nuit et je me sens plus alerte. En outre, avec les douches froides du matin et mon jeûne intermittent —je saute le repas du soir— j'ai l'impression de lutter plus efficacement contre les maux de la vieillesse. (C'est étrange d'utiliser ce mot "vieillesse" dans son application à mon cas... car, il est difficile de se sentir mentalement être entré dans la vieillesse. Bien sûr, le corps me rappelle sans cesse qu'un processus de dégradation physique s'est enclenché, il y a déjà quelques années, mais il n'est pas facile de le confronter avec cette idée de vieillesse, par ce simple mot. "Être vieux" ne pose pas trop de problèmes. Ça fait longtemps que je suis le "vieux" de mes enfants et jusqu'ici, je m'en suis accomodé aisément. C'est quand le vieux entre dans la vieillesse que les choses se compliquent !) 

mercredi 21 septembre 2022

Équinoxe

C'est la fin de l 'été, mais il fait toujours aussi chaud, d'une chaleur de plus en plus humide et lourde, assez désagréable. J'ai poursuivi ma lecture d'Enard mais ces longs passages décrivant le banquet avec les discours qui les accompagnaient, ont brisé l'enthousiasme que je ressentais quand j'ai lu les cent premières pages du livre. Je vais le finir, sans doute, mais ce sera pour honorer l'auteur de Boussole, plus que par intérêt pour la suite. 

lundi 19 septembre 2022

La reine morte

Arrivé au moment du "banquet des fossoyeurs" dans le roman d'Enard, je suis très déçu par ces discours que les fossoyeurs font les uns après les autres. L'écriture d'Enard change d'ailleurs pour les présenter. Cela veut être truculent, un peu dans le style de Rabelais, mais ça m'ennuie et je risque fort d'abandonner ma lecture à cet endroit-là. Je le regrette parce que les 250 premières pages étaient pleines de poésie et d'invention. 

Isabel est suspendue à la télévision où l'on peut voir, en direct ou presque, les funérailles de la reine d'Angleterre. J'avoue ne pas bien comprendre cette passion pour Elisabeth II. On a l'impression de feuilleter un Paris Match ou un Jours de France d'il y a cinquante ans. Pour moi, cela n'a aucun intérêt. Comme je suis en minorité dans cette indifférence, je me demande si je suis normal. Il y a des gens qui ont attendu toute la nuit sur le trottoir pour voir passer le cortège funèbre. Comme je le disais à Isabel, moi, je n'aurais pas attendu une seule minute. Encore aurait-il fallu que je fus là. 

dimanche 18 septembre 2022

Enard 2

Je suis toujours plongé dans le roman d'Enard. Parfois je crois lire du Flaubert : une écriture qui va dans les coins les plus reculés, les plus ignorés de la réalité quotidienne et des comportements des hommes, des femmes et des animaux, un art de la description qui nous surprend et nous emporte, poétiquement, vers nos propres souvenirs, notre propre manière de faire un monde autour de nous. Des digressions qui nous déroutent pour mieux nous récupérer ensuite dans le fil des événements qu'il raconte superbement. J'avais déjà admiré cette écriture avec Boussole, dont je parle dans mon "post" du 4 octobre 2015 et qui avait obtenu le prix Goncourt cette année-là.

samedi 17 septembre 2022

Enard


Hier, après ma lecture du livre excellent de Sandel, j'ai lu très rapidement le petit livre de Luis Sepulveda, Journal d'un tueur sentimental (Métailié, 2021), un roman très court mais assez prenant pour que sa lecture ne dure guère plus que 2 heures. J'ai ensuite commencé le gros livre de Mathias Enard, Le Banquet annuel de la Confrérie des fossoyeurs (Babel, Actes Sud, 2020). Il s'agit du journal d'un anthropologue qui étudie la ruralité dans un coin perdu de la France. C'est très prenant et la réflexion qu'il nous offre sur le travail de l'anthropologue est vraiment intéressante. Je n'en suis qu'au début mais ses premiers contacts avec le "terrain" m'ont fait penser à mon propre désarroi quand je suis allé au British Honduras (actuellement Belize) en janvier 1970 dans le cadre d'une enquête de sociolinguistique avec Bob Le Page et Andrée Tabouret-Keller.





vendredi 16 septembre 2022

Sandel


J'ai terminé hier soir la lecture de La tyrannie du mérite, de Michael Sandel, un livre que devrait lire Emmanuel Macron et tous ses acolytes membres d'une soi-disant élite dont le mépris pour les classes laborieuses et les perdants du système n'a pas de limites. Redonner au travail, aussi bien manuel qu'intellectuel, toute sa dignité pour qu'effectivement les travailleurs soient reconnus comme étant bien plus utiles que toute cette mafia bureaucratique et administrative qui se nourrit des bullshit jobs, tel devrait être le programme d'un gouvernement digne de ce nom. En finir avec ce mythe de l'"égalité des chances" qui monopolise tous les moyens de l'Éducation nationale pour entretenir une remédiation universelle, voilà ce qui devrait nous préoccuper. Et parachever le tout avec une démocratie associée au tirage au sort partiel des députés, voilà le programme.

mercredi 14 septembre 2022

Gourous

 Hier soir sur Arte, deux émissions intéressantes : la première sur le célibat des prêtres dans l'Église catholique, la deuxième sur les abus sexuels des lamas bouddhistes. J'avoue que cette deuxième émission m'a choqué. L'exploitation économique et sexuelle du karma des disciples de ces gourous occidentaux, qui se font adouber par sa sainteté le Dalaï Lama, pourtant bien informé de ces pratiques scandaleuses, est odieuse.

mardi 13 septembre 2022

Argentine

 Nous avons reçu hier, pour l'apéritif, les parents de notre cher ami Marco, cet étudiant en philosophie venu d'Argentine, qui a occupé la chambre de Charlotte pendant un mois avant l'été. Deux personnes, père et mère, charmantes, qui ont bien apprécié notre vue de la terrasse sur le Tage, malgré le mauvais temps. Actuellement je poursuis ma lecture de Sandel et notamment le chapitre sur la manière dont la religion protestante (calvinisme) en particulier, a diffusé les soi-disant bienfaits d'une méritocratie ayant tendance à remplacer l'ancienne aristocratie avec tous les abus et les contradictions que cela implique. Livre magnifique.

Ce matin, il y avait une forte pluie. J'ouvre quand même la porte de la terrasse et voilà que la petite Tatou file dans la maison et va directement à l'assiette où j'avais disposé les rations de Gaston et Maïs. La pauvre elle était affamée si bien qu'elle a tout mangé.

dimanche 11 septembre 2022

Mérite

J'ai commencé à lire La Tyrannie du mérite, de Michael J. Sandel, livre qui m'a été chaudement recommandé par mon fils Fabien. Cela va m'aider à poursuivre l'écriture du livre que j'écris avec Jeannot. 

vendredi 9 septembre 2022

Ludd

Dans l'avion qui me ramenait à Lisbonne, j'ai continué à lire le beau roman d'Edward Abbey. On y trouve, en passant, des réflexions très justes, comme celle-ci : "... je ne prête aucun crédit au pouvoir de la majorité. Je suis contre toute forme de pouvoir, y compris quand il est bien exercé" (p. 203) ou bien "le but ultime de la technologie des transports étant l'anéantissement de l'espace..." (p 31), etc. L'auteur était certainement une sorte d'anarchiste, l'héritier moral de Ludd, vouant une haine trippale contre toutes ces machines qui transforment les milieux les plus beaux en dépotoirs humains.

jeudi 8 septembre 2022

Lucky You

Je suis à l'aéroport d'Orly et je viens d'échapper à un accident qui aurait pu être très grave. J'avais loué un scooter Cooltra pour aller à Denfert Rochereau. Tout allait bien, quand tout à coup sur le pont en face de l'assemblée nationale, je sens que le scooter échappe à mon contrôle et m'amène irrésistiblement vers une bordure à droite. Je coupe la route à une voiture dont le conducteur commence à me traiter de tous les noms. Je tombe. Le scooter tombe aussi. J'essaye de me relever mais je n'arrive pas à tenir debout. Des gens se précipitent pour m'aider. J'enlève mon casque et finis par me mettre debout. La roue arrière du scooter continue de tourner. Un gentil motard s'était arrêté. Il s'occupe de mon scooter pendant que des gens disent vouloir m'emmener à l'hôpital. Pas question, disais-je. Je vais prendre un taxi. Il y en a justement un qui vient de s'arrêter à ma hauteur. J'embarque et je lui demande de m'emmener à Denfert. "Mais bien volontiers", me dit-il. C'est une BMW parfaitement silencieuse. Une fois à Denfert, je paye avec ma carte et me dirige vers l'autobus qui doit me transporter jusqu'à Orly. Je localise un siège à l'arrière. Je m'assieds et commence à me calmer. Juste devant moi, il y a une passagère qui porte une veste au dos de laquelle il y a une sorte de badge où je peux lire : "LUCKY YOU". Aucun doute. J'ai eu de la chance. Beaucoup de chance. 

Retour

J'ai revu Richard hier à midi au "Raton Buveur", tout près des Grands Moulins, avec l'adorable Pascaline à qui j'ai réitéré l'invitation au prochain CEIP à Luxembourg. Mais elle paraît décidément très occupée chez Nathan. Comme toujours j'ai eu beaucoup de plaisir à être avec Richard. Le soir, j'ai dîné avec Eric, Christine et Fabien au Rubis, le restaurant que j'avais manqué la veille au profit du Bistro juste en face, rue du Marché Saint Honoré. Les deux restaurants sont très bons et le Saint Joseph que nous avons bu au Rubis était parfait ! Nous avons discuté longuement d'un peu tout, mais aussi de politique. Discussion très animée. Eric et Christine essaieront de venir à Lisbonne en février prochain. Ne pas oublier d'acheter le livre de Brauman.

Actuellement je lis mon second roman d'Edward Abbey, Le gang de la clé à molette, Gallmeister, 2013 pour la traduction. Ce livre m'avait été vivement conseillé par Eric H. et c'est effectivement passionnant.

Je me prépare à aller à l'aéroport d'Orly pour rentrer chez moi. Signalons quand même que j'ai marché hier sur 7 km, soit environ 11600 pas, ce que je devrais parcher tous les jours pour rester en forme !

mercredi 7 septembre 2022

Jacquoli

J'ai déjeuné hier avec Joëlle. Nous avions rendez-vous au Rubis, un restaurant pas loin de chez Fabien. J'y suis allé à pied —à propos : hier j'ai fait 8 km à pied dans Paris— mais je me suis trompé et je suis allé dans le restaurant d'en face, "Le Bistro", où nous nous sommes finalement retrouvés assez rapidement. Nous avons pris chacun deux entrées qui toutes les deux étaient délicieuses. Nous nous sommes promenés ensuite et avons rejoint la librairie Galignani. Le soir, je suis allé chez Hormuz qui m'a offert un délicieux dîner : pintade au four avec riz et ratatouille. J'ai beaucoup aimé la maison d'Hormuz, pleine de tableaux, de figurines, j'ai vu sa "forêt de femmes" (500 visages féminins qui vous regardent fixement — c'est très impressionnant—) dont il voudrait faire une exposition —une telle exposition aurait certainement une grande audience—. Je n'ai pas pris de photo de cette "forêt" mais, ayant fait la connaissance de Jacquoli, la chatte dont il nous a beaucoup parlé à Lisbonne, j'en publie le portrait !



mardi 6 septembre 2022

Sophie

Il s'agit de Sophie, la Girafe, un jouet que l'on donne aux enfants tout jeunes pour qu'ils puissent se faire les dents sur le cou de la girafe. Jadis, il y en avait dans toutes les pharmacies de France. Aujourd'hui, on ne le trouve plus qu'à la Pharmacie de l'Opéra. J'y suis allé et j'en ai achetée une. 

Hier soir, je suis allé manger chez Martine et Duncan. J'ai fait tout le trajet à pied. Comme je suis arrivé trop tôt j'ai pris un verre sur une terrasse juste à côté. Quelque temps après, j'ai vu Martine et Duncan aller faire leurs courses pour le dîner. Ils ont acheté trois bouchées à la reine chez Storer. 20 minutes au four, leur a dit la serveuse de Storer. Au bout de 20 minutes environ, ils n'étaient vraiment pas chaud. Martine les a remises au four en augmentant un peu la chaleur. 10 minutes après, ils étaient noirs. Nous avons bien ri. Martine a pris des photos qu'elle aurait dû m'envoyer pour que je puisse ainsi illustrer ce que je dis. Malheureusement elle ne l'a pas fait. Mais nous avons eu de bonnes discussions avant et après le dîner. 

Ce matin, après avoir été chercher la girafe, je suis allé chez Uniclo, juste à côté, où j'ai acheté trois petites choses. Et, cet après-midi, après mon déjeuner avec Joëlle, j'irai à Vitry pour dîner avec Hormuz.

lundi 5 septembre 2022

Amaryllis

Charlotte et moi sommes revenus de Cormicy dans la voiture de Samantha. Sasha a fait le voyage avec nous. Je me suis retrouvé avec Charlotte —et sa valise qui pesait un âne mort— dans le métro. Nous somme d'abord allé à la boutique Arom, qui, malheureusement était fermée. Nous avons pris un pot juste à côté et nous avons rencontré Séverine, qui travaillait dans cette boutique avec Charlotte. C'est elle qui m'avait donné le bulbe d'Amaryllis qui est en train de donner de grandes feuilles pour le moment mais qui doit fleurir cet automne, dixit Séverine ! Ensuite, j'ai quitté Charlotte et j'ai pris la ligne 8 pour aller chez mon fils de soixante ans.  Nous avons dîné avec une excellente salade fabriquée par Sasha. Ce matin j'ai donné quelques coups de téléphone sans grand succès. Demain je verrai Joëlle à midi et Hormuz le soir.

dimanche 4 septembre 2022

Danser

On me l'avait dit pendant la journée : "Ce soir, on va danser." Mais bien sûr, je m'étais dit que ce ne serait pas pour moi. À 80 ans, on a le droite de rester assis dans un fauteuil. C'était sans compter avec ma sœur Marianne qui, dès les premières notes d'un rock assez lent, s'est précipité pour me lancer sur la piste avec elle. Et après, ça a continué. Finalement, j'ai beaucoup dansé, notamment avec mes trois sœurs, avec Charlotte, avec Irène... La musique était excellente et je me suis senti rajeunir de 40 ans. Il y a eu beaucoup d'appareils tournés vers les couples dansants. Il semble que Fianna a envoyé toutes ces vidéos à tout le monde. Je verrai si je peux en publier une à la suite de ce message.

samedi 3 septembre 2022

Cormicy


Mon rendez-vous avec Charlotte à l'aéroport de Luxembourg s'est déroulé comme prévu. Jeannot était avec moi et, très gentiment, il nous a amenés à la Gare de Luxembourg où nous avons pu prendre notre train sans problème. Sans problème ? À vrai dire non. Il y avait la foule de tous ces Français qui vont travailler à Luxembourg et qui, le vendredi soir, rentrent chez eux. Ils étaient vraiment nombreux. Charlotte a enjoint à une toute jeune fille, assise sur un strapontin, de se lever pour que son vieux père puisse s'asseoir ! Après quelque résistance, la jeune fille a obtempéré et j'ai pu m'asseoir pendant tout le trajet jusqu'à Bettembourg. Après quoi il nous a fallu attraper le train pour Metz, et à Metz, alors que nous y sommes arrivés après l'heure de départ du TGV, la foule de ces Français un peu luxembourgeois, s'est mise à courir quitte à ce que des gens soient bousculés, pour monter dans le TGV qui, en fait, nous attendait tranquillement. À l'arrêt Champagne-Ardenne, Fabien nous attendait avec une Tesla louée pour nous conduire au Château où une vingtaine d'invités étaient en train de manger une paella très réussie. Bonne ambiance. Très heureux de retrouver Sasha, Ruben, Louis, Joacquim, Célia, Irène, Kurt, Fianna, Gallya, Michael, Sam, Amalia, etc. Mon voyage avec Charlotte a été très agréable. Elle est vraiment efficace et ne ménage pas ses efforts pour que je sois à l'aise.