Okavango

C'est le nom d'un fleuve qui coule en Namibie et au Botswana. C'est aussi le titre du roman que j'ai commencé à lire, de retour à Lisbonne et avec la tête encore pleine des joyeux échos de la fête organisée par Duncan. Fête vraiment très réussie malgré les défaillances du traiteur Kieffer dont la réputation n'est pas à la hauteur de sa performance déplorable aussi bien sur le plan gastronomique qu'au niveau de l'organisation au château de Pourtalès. 

Orly

 Curieusement, nous avons retrouvé Charlotte à Orly, terminal 3, parce qu’Isabel s’est souvenue qu’elle avait pris un billet d’avion Air France Paris- Marseille alors que Charlotte avait déjà pris un billet de train. Nous avons deux ou trois heures ensemble avant qu’elle ne prenne son vol. Nous devrons attendre un peu plus longtemps parce que notre vol pour Lisbonne part à 20h55. En attendant, nous allons lire les livres que nous avons achetés. 

Notre séjour chez Marcella a été très passionnant. Marcella est une femme de théâtre mais aussi une femme philosophe qui a le sens de la formule. Les discussions avec elle sont vraiment intéressantes. Elle est vive et sage ce qui est une combinaison rare. Généralement, les sages sont assez tranquilles et peu bavards. Elle, c’est tout le contraire. Elle parle beaucoup. Sa voix est forte et passionnée. Ce qu’elle dit est toujours bien pensé. Un vrai plaisir !

Froid

 Nous arrivons au bout de notre séjour à Strasbourg. Je voudrais revoir Françoise que j’ai peu vue pendant la fête. Ainsi que Célia, mais cela va être difficile à cause du temps qui est loin d’être élastique ! Il fait beaucoup plus froid aujourd’hui comme si l’automne se précipitait à notre rencontre de peur de manquer son rendez-vous d’octobre. 

Famille

 La fête est finie et il faut dire merci à mon beau-frère Duncan de l’avoir si magnifiquement organisée au château de Pourtalès à Strasbourg. Cela fut une grande joie pour tout le monde de se retrouver pendant ces quelques heures que nous avons passées à boire, chanter, danser, et parler surtout pour le plaisir d’être ensemble. Duncan m’avait demandé de faire un petit discours de cinq minutes « en tant que chef de famille ». C’est ce que j’ai fait en évoquant tout d’abord ceux qui ne sont plus là, Dominique et Jean-Pierre, nos frères aînés disparus. 

Sur le thème de la famille j’ai cru bon de souligner la part de l’implicite dans l’établissement des liens familiaux. Au fond, la famille est une « institution naturelle » ce qui constitue une sorte d’oxymore, car quand on parle d’institution, il n’est pas courant de rattacher ce concept à la nature. Il y a beaucoup de non-dits dans un groupe familial et cela peut sans doute avoir parfois de fâcheuses conséquences mais c’est aussi en laissant ces non-dits en suspens qu’on peut les travailler plus librement qu’à travers une explicitation qui est toujours une interprétation pouvant déboucher sur des rapports de force. Dans ce cas, dès que des enjeux de pouvoir interviennent, la famille devient une sorte de petite mafia au lieu de rester un espace social de liberté relative qui exige de chacun l’acceptation de lui appartenir sans qu’il s’agisse d’un choix. On ne choisit pas sa famille. Elle nous oblige à lui appartenir. Bien sûr on peut se mettre à l’écart, renier son appartenance familiale mais un tel reniement est très illusoire, même après les ruptures, celles-ci pouvant parfois être spectaculaires.

Natacha

 Hier, nous avons rendu visite à des amis et en fin d’après-midi, nous avons été chez Françoise où nous avons rencontré la famille de Natacha, la fille aînée de Martine. Un grand plaisir de voir Dominic et Marcus, grandir si bien. Natacha est tout-à-fait charmante et James avait l’air très intéressé par le saucisson que nous venions d’acheter dans l’une de ces ruelles bondées de touristes de Strasbourg. Le soir nous avons dîné avec Daniel Zimmer, un ami d’il y a longtemps, psychiatre et psychanalyste, qui voit souvent Dominique Roth, un grand pourfendeur des Américains qui écrit des livres et qui avait soutenu sa thèse avec moi comme directeur et Inacio Ramonet comme rapporteur.

Strasbourg

Il y avait longtemps que je n’avais plus vu ma sœur Martine et son mari Duncan. Nous avons dîné ensemble hier soir au Purgatoire qui est le restaurant qui a pris la place du Renart Prêchant, célèbre lieu de rendez-vous pour les amateurs de gibier et girolles du passé. Ce n’était pas aussi bon qu’avant mais enfin, nous nous sommes retrouvés en terrasse avec beaucoup d’histoires à se raconter.

Il ne faut pas que j’oublie de raconter le rêve que j’ai fait cette nuit sur l’école. C’était une nouvelle école et je travaillais avec son si recteur. Je lui rappelais combien il est important de laisser un place à l’instauration de liens implicites entre les acteurs (enseignants et élèves) de l’école. La tendance paranoïaque moderne qui tend à tout prévoir et à interdire beaucoup me semble comme toujours, absolument catastrophique. L’implicite, c’est comme l’eau dans notre corps, l’eau qui assouplit les relations entre nos organes vitaux. Dans mon rêve, je me disais qu’il serait important d’écrire tout un livre à ce sujet, un peu comme celui de Michael Polanyi sur Tacit Knowledge, un livre qui m’a beaucoup influencé dans ma carrière universitaire.

iPad

 Levés à 6h30, ce matin pour prendre l’avion. Le voyage fut parfait avec mon iPad et le western qu’il m’offrait : Silverado avec Kevin Kosner. C’est un assez bon film malgré les clichés du genre revisités à grands renforts d’accords que l’on a entendus des milliers de fois au moment où les chevaux se mettent à galoper au milieu des rochers d’une sierra hostile. Je suis maintenant dans un train OUIGO qui me rapproche de Strasbourg. Il pleuvait sur le France quand nous sommes arrivés mais maintenant les nuages se colorent de jaune et d’orange clair. 

Malade

Depuis hier, je suis malade. Bon ! je ne remets pas en question mon voyage à Strasbourg mais ça risque d'être un peu pénible. Je prends des médicaments et je me mets des gouttes dans le nez. Je me réjouis beaucoup d'être à Strasbourg.

Cevicheria

 De plus en plus chaud à Lisbonne. Isabel et moi sommes allés à la recherche de Tatou dans les jardins du couvent à l'ouest de notre terrasse sud. Nous avons parcouru ces espaces assez sauvages avec la gardienne noire de cet immense immeuble qui fut un couvent dans des temps reculés. Auparavant, nous sommes allés manger à la Cevicheria. Nous avons retrouvé ce restaurant qui nous avait tellement gâtés il y a quelques années mais dont la qualité a baissé alors que les prix, eux, ont augmenté. Baisse de qualité et augmentation des prix c'est, semble-t-il, le destin de beaucoup de maisons.

Panique ?

 Il fait encore très chaud au Portugal. Plus chaud qu'en juillet car le mois dernier, un petit vent frais rafraîchissait l'air de manière très agréable. J'ai lu l'article de Jean-François Corre et je l'ai trouvé moyen. Très confus quand il parle de la linéarité du signifiant. Il faut que je lise l'article d'Irène Fenoglio que j'ai téléchargé l'autre jour en vue de mon intervention sur l'alphabet dans un mois environ. Il faut également que je commence à travailler ma conférence sur Feyeyerabend pour le 22 mars prochain à Ulm. Mon programme intellectuel se charge de plus en plus. Enfin ! ce n'est pas encore la panique. Ça ne l'a jamais vraiment été d'ailleurs sauf quand je suis allé en Australie et que je n'avais pas renouvelé mon passeport !!

Alphabet

Je vais sans doute intervenir une seconde fois dans les salons du Contrefort d'Isabel un peu plus tôt que prévu. Isabel m'a demandé d'intervenir le 22 septembre sur l'écriture alphabétique, l'un des thèmes privilégiés de ma thèse de Doctorat d'Etat. Or je viens de tomber sur un extrait de la thèse de Jean-François Corre, intitulée Alphabet grec et formation de la philosophie, dont le chapitre 4, "Saussure et l'alphabet", a été publié sur sur le site Grammata Alphabet et concept. Cela m'a l'air tout-à-fait passionnant et, en tout cas, au centre de mes intérêts. Je me réjouis de préparer cette conférence dont Isabel, ou peut-être plutôt Deep-L, fera la traduction avant pour ceux qui ne parlent pas français.

Attente

De retour à Lisbonne, nous sommes allés manger à la Villa, le restaurant italien qui se trouve au milieu du parc des Martyres de la Patrie, avec Charlotte qui nous attendait. J'ai fait beaucoup de rêves cette nuit. Des rêves plutôt agréables. 

J'attends des nouvelles de Jeannot et de l'émission RTL consacrée à l'École Nicomaque et au refus du gouvernement d'autoriser sa création. 

Song

 C'est notre dernier jour chez Elsa et Joba. Je n'ai pas mis les pieds dans la piscine. Je n'en avais pas la moindre envie. Pourtant il faisait chaud. Cela m'aurait rafraîchi. Mais je dois constater que je ne souffre pas vraiment de la chaleur. Je ne transpire pas beaucoup et je me mets à l'ombre le plus souvent possible. Je passe pas mal de temps à rejouer, en compagnie de Julien Song, de nombreuses parties d'échecs. Cela me permet de me familiariser plus amplement avec la théorie qui peut être utile, parfois. Cela me familiarise aussi, ce qui n'est pas la moindre des choses, avec la notation des coups sur la base d'une identification codée des cases : d4, d5, Cd3, e5, etc... Je saisis de mieux en mieux le récit des parties sur la base de la succession des coups énoncée de cette façon. C'est un bon exercice pour la mémoire.

Vin rouge

 Un petit verre de vin rouge à midi et le soir, voilà ce que je me permets depuis environ une semaine après plus d’un mois d’abstinence complète. Je pense que c’est bon pour moi. L’essentiel est de ne pas boire d’alcool à jeun. 

Girassois

 Je suis chez ma belle-sœur Elsa dans la Quinta dos Girassois, un endroit merveilleux en pleine campagne. Ce soir, nous aurons du cabri et des pizzas faites maison. Il y’a une piscine mais je ne suis pas tenté de me mettre à l’eau. Pourtant, j’adorais nager enfant. J’allais souvent à la piscine boulevard de la Victoire à Strasbourg. 

Imodium

J'attends Isabel qui doit venir me prendre pour aller chez sa sœur. Je n'ai pas encore fait la petite valise que je vais emmener. Ce matin, je n'étais pas bien. Peut-être que ça a à voir avec ce que j'ai mangé depuis deux jours. J'ai pris un Imodium, et je me sens tout de suite un peu mieux. 

Tatou

 Je suis allé dîner hier soir chez Jérôme à la suite de son invitation. Sa maman était là ainsi que Paula. Ils m'ont donné des nouvelles de Tatou, m'informant qu'une toute petite chatte noire miaulait à fendre l'âme au dessus du mur du couvent à la hauteur de la porte qui a été condamnée.  Je ne suis pas sûr qu'il s'agissait de Tatou mais une voisine leur a dit que cela faisait une semaine qu'elle appelait au secours à cet endroit. J'y suis allé ce matin et, apparemment, elle ne miaulait plus. En tout cas, je ne l'ai pas trouvée et ne l'ai pas entendue non plus. J'y retournerai un peu plus tard. En attendant, je vais aller me chercher un bon steak chez mon boucher favori.

Cafard

Non, il ne s'agit pas de cette humeur quelque peu mélancolique qui peut vous envahir à certains moments, mais bien d'un cafard, un gros cafard, a cockroach, que Gaston avait commencé à terrasser. Gaston l'a vite délaissé. Je suppose qu'il ne devait pas avoit bon goût dans sa gueule. Quand j'arrive, l'animal semble un peu étourdi. Bien que j'aie horreur de tuer des animaux, j'ai mis mon pied sur lui. Je vois qu'il bouge encore et je lui marche à nouveau dessus. Trois fois, en appuyant bien. Je laisse ce que je crois être son cadavre sur la terrasse me disant que je m'en débarrasserai le lendemain matin, c'est-à-dire ce matin même. Et, oh! surprise, le cadavre a disparu. Je suis sûr que les chats ne l'on pas mangé. Un oiseau ? des fourmis ? mais la place était si nette que je crois bien que malgré mes assauts, ce cafard a réussi à se refaire une santé, loin de mon pied !

Gambas

Isabel, Charlotte, Constantin et Daniel sont partis ce matin pour aller chez la soeur d'Isabel passer quelques jours au bord de la piscine. Je suis donc seul avec mes chats. Comme je l'ai déjà dit, cette solitude ne me fait pas peur, bien au contraire. Les chats mangent bien.  Il fait un peu chaud. Mais ce soir, j'ai cuisiné quelques unes des gambas qu'Isabel a achetées pour moi chez Macro. Il faudra que je m'informe sur la manière de les cuisiner parce qu'elles étaient un peu fades. J'en ai encore pas mal. Et donc, je vais pouvoir faire quelques essais culinaires.

Grandola

 Nous sommes allés hier, pour la journée, à Grandola, une petite ville à un peu plus de 100km au sud de Lisbonne, où Paula Duque, la grande amie d'Isabel qui fait de la recherche en biologie moléculaire des plantes, nous avait invités, en particulier pour profiter d'une immense plage avec une mer à 19°, ce qui ne m'a aucunement affecté puisque je ne suis pas descendu sur cette plage, je n'ai fait que la contempler du haut des falaises ! J'ai mangé une demi-douzaine de sardines, artistiquement cuisinées par Nelson, le mari de Paula, chercheur lui aussi.  J'ai beaucoup aimé ces sardines bien assaisonnées. Le soir, nous sommes allés manger dans un restaurant qui, certes, ne payait pas de mine, mais où nous avons dégusté une délicieuse cuisine populaire, une sorte de pot-au-feu portugais avec deux sortes de viande et du chou. Très, très bon ! C'était tellement bon que Daniel, qui sortait quand même d'un jeûne de trois jours, en a pris beaucoup trop, même si l'on était déjà au troisième jour après la rupture de jeûne. Il a été malade. "J'ai cru mourir", nous a-t-il dit après.

Appropriation culturelle

 Ce fut le thème d'une longue discussion que nous avons eue hier soir sur la terrasse où il faisait assez bon à cause du vent. Il y avait Daniel, Charlotte, Constantion, Jérôme, Isabel et moi. Nous avons revisité ce thème qui avait tourmenté Charlotte quand elle faisait ses tresses blanches et qu'un jour, une personne lui avait dit qu'il s'agissait d'une "appropriation culturelle". Ça avait secoué Charlotte qui, depuis, avait abandonné ce type de coiffure originaire de l'Afrique. Je trouve que ce concept d'appropriation culturelle ne veut rien dire. Les diverses cultures qui existent dans ce monde, sont en contact permanent et s'empruntent fréquemment divers éléments au cours de négociations sans fins. Ce concept est propre à fétichiser les éléments d'une culture, ce qui, en fait, les extirpe de cette même culture comme pour en bloquer le dynamisme. 

Faulkner

Je viens de terminer la lecture de Sanctuaire de William Faulkner. C'est un texte difficile dans lequel on se sent vite perdu parce que l'on cherche l'histoire, le fil narratif auquel on est habitué mais que Faulkner ne nous livre pas, forçant notre attention sur la beauté de l'écriture et la complexité des situations qu'il nous décrit et qui révèlent une véritable "monde", pétri par la chaleur et la misère.

Exclu

Je somnolais ce matin en pensant avec des bribes de rêves qui évoquaient la connaissance que nous avons de nous-mêmes et je m'étais promis d'y revenir dans ce blog. Il m'est apparu nettement que non seulement le fait d'être exclu ne me faisait pas peur, mais encore que je ressentais un certain plaisir à m'éloigner des groupes,  même ceux qui veulent m'inclure.  Même enfant, je ne me sentais pas à l'aise dans des groupes informels de camarades. Souvent, ma famille partait en vacances et je restais seul à la maison. J'étais très content d'être seul.  De quoi était fait ce plaisir, très étrange en fait, d'être exclu, ou plutôt d'être absent ? Je pense que tout en n'étant pas là en chair et en os, je devais néanmoins être là dans l'esprit des autres. Mon absence était une sorte de stratégie pour être présent dans l'esprit de ceux qui, bien entendu, regrettait mon absence. Je me souviens d'avoir souvent appelé Irène, "Absence". 

Rupture...

... de jeûne, ce matin, vers 10h. Daniel avait mangé trois raisins à minuit. Ce matin, j'ai mangé trois framboises et quelques raisins. J'ai bu un demi verre d'eau de coco. J'ai décidé de faire une lente remontée alimentaire pour ne pas perdre les bénéfices de ce jeûne très court, mais utile, je pense. Sydney, quand elle a appris que l'on avait jeûné pendant trois jours, m'a dit de la prévenir la prochaine fois pour qu'elle le fasse également.  En principe, un jeûne de trois jours tous les mois serait parfait.

Pape

Lisbonne n'en a plus que pour le pape et ses milliers de jeunes venus de tous les pays du monde (190 pays représentés) qui parcourent la ville dans tous les sens avant de se retrouver au parc Édouard VII où les cérémonies se succèdent les unes aux autres.  Pour l'instant, comme je le vois à la TV portugaise, le pape fait un chemin de croix (Via Sacra, en portugais) et devant chaque station il évoquera une fragilité particulière de la jeunesse contemporaine : la misère, la violence, la solitude, le manque d'engagement, l'intolérance, l'individualisme, la santé mentale, la destruction de la création, les dépendances, la tyrannie de l'apparence (l'incohérence), les crises humanitaires, l'exigence de productivité, la désinformation et la propagande, la peur de l'avenir ... tels sont les thèmes qui furent évoqués au cours des quatorze stations de ce chemin de croix. Daniel est allé là-bas pour suivre ce chemin de croix. Je suis un peu surpris par sa ferveur catholique. Il m'en parle volontiers. Isabel se demandait s'il n'allait pas finir moine dans un monastère !

C'est le troisième jour de notre jeûne. Tout va bien. Daniel a failli ne pas continuer hier, mais ce matin, il était à nouveau partant pour ce troisième jour. J'ai l'impression que Gaston aussi est en train de jeûner avec nous. Il n'a rien mangé depuis ce matin, à moins qu'il n'ait trouvé une vieille charitable lors de sa tournée sur les toits.

Deuxième jour

 Daniel et moi en sommes à notre deuxième jour de jeûne. Ce matin j’ai eu un léger étourdissement mais maintenant, ça va. J’écris ce blog sur le nouvel iPad que j’ai reçu hier de Backmarket, pour remplacer celui que l’on m’a volé. J’ai acheté exactement le même. 

Lisbonne accueille ces jours-ci le pape François qui, dans un discours prononcé lors d’une visite d’une école de jésuites à Cascais, a dit que le création était un mythe qui a permis à l’humanité de passer du chaos au cosmos, du désordre à l’ordre. 

Sydney

Hier soir, nous avons fêté l'anniversaire de Sydney, notre locataire du studio qui se trouve au deuxième étage. Elle avait invité quelques personnes dont l'un de ses amis qui fait de la méditation depuis quarante ans. Très sympathique et, en même temps, très discret. Il est venu avec sa femme qui, elle aussi, a l'air très calme et sereine. Paula, une autre de ses amies, avait apporté un gateau dont la garniture était bleue. J'ai trouvé ce gateau très bon mais il nous colorait la langue en bleu vif. Après, nous avons joué ensemble à des jeux de société. Charlotte adore ça. Et elle est assez bonne dans ce genre de divertissement. Il faut d'ailleurs que je lui rappelle qu'elle me doit une partie d'échecs.