jeudi 2 novembre 2023

Bleu

Après avoir entendu la messe en D mineur de Mozart à Gulbenkian (magnifique), nous avons revu, Isabel et moi,  Le Grand Bleu de Luc Besson, suivi par un petit documentaire sur Jacques Mayol, ce champion un peu étrange du plongeon libre qui, semble-t-il, avait réussi à atteindre les 120 m de profondeur en apnée. Ce film vaut vraiment la peine et malgré ses 35 ans d'âge —il a été diffusé en 1988—, ce film n'a pas vieilli. On le revoit avec plaisir. Ce soir nous devrions aller écouter le Requiem de Mozart dans une salle de l'Université. C'est aussi une œuvre que j'aime beaucoup. Nous avons également racheté quelques plantes pour notre terrasse, notamment un petit figuier, qui, j'espère grandira bien. 

Je suis toujours très effrayé par l'évolution du conflit entre Tsahal et le Hamas qui continue à faire de nombreuses victimes à Gaza. Je disais hier que la politique d'Israël était "indéfendable". Le mot est faible. Un autre mot m'est venu à l'esprit quand j'ai vu les représentants d'Israël au conseil de sécurité de l'ONU arborer une étoile jaune : c'est de l'indécence. Instrumentaliser ainsi la Shoa pour tenter de justifier ce qui se passe à Gaza est indécent. Israël étant ici "le plus fort", c'est à son gouvernement de calmer le jeu et d'entamer des négociations pouvant conduire à la solution des deux États. Je crains cependant que l'on en soit encore bien loin.

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