samedi 22 juin 2024

Farah

Je viens de lire le livre de Dalie Farah, Le doigt (Le Livre de poche, 2021). C'est un livre d'une sincérité surprenante aussi bien au niveau du style que de l'histoire qui nous est contée et qui, manifestement, comporte beaucoup d'éléments autobiographiques. Les phrases sont très courtes. Parfois on ne voit pas bien le lien logique qui les rassemble dans un même paragraphe. Cela provoque une lecture assez hachée suivant un rythme très rapide. La narratrice est professeur du secondaire dans un lycée de Clermont- Ferrand. Elle est agrégée de lettres. Elle nous transmet très bien l'ambiance de l'établissemnt à l'époque où c'était Blanquer qui était en charge de l'Éducation nationale en France. Triste période. Sinistre, en fait.

J'ai reçu un mail de Josiane avec un film dont le titre est Gaza et qui nous montre ce qui se passe là-bas depuis le 7 octobre. C'est indescriptible. Rien que de l'horreur. Une horreur qui révèle non seulement les souffrances terribles du peuple palestinien mais aussi le degré d'abjection des gouvernants et des soldats de l'armée israélienne. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi horrible. À voir. Josiane me dit que ce film a été projeté à l'Assemblée nationale. Devant 17 députés ! 

Ce matin, j'ai téléphoné à Ovadia, l'éditeur du Destructionnaire qui veut publier également nos lettres pour la rentrée prochaine. Nous ferons connaissance avec lui quand il viendra au Lycée Ermesinde, le 15 juillet prochain.

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