mercredi 31 juillet 2024

Carrière

Je viens de me couper au bout de mon index gauche en préparant les pommes destinées à accompagner le boudin noir que j'ai cuisiné. Cet index est devenu inutile pour écrire sur mon ordinateur. C'est ennuyeux. Mais je pourrai quand même continuer à travailler sur l'introduction du livre que j'écris avec Jeannot.

J'ai pu parler avec Martine sur Facetime aujourd'hui. C'était un vrai plaisir. Je voyais très bien toutes les expressions de son visage. C'est quand même formidable cette technologie qui nous rend si présents l'un à l'autre quand on se parle.

Charlotte est allée travailler à son nouveau boulot ce soir. Elle semble assez contente et elle est un peu mieux payée qu'à Torel.

Enfin, j'ai entamé la lecture de L'épervier de Maheux par Jean Carrière, prix Goncourt en 1972, vivement recommandé par Benjamin, l'un des membres du groupe de lecteurs de l'Institut français du Portugal. Une cériture magnifique !

mardi 30 juillet 2024

Cogumelos

Nous sommes allés au restaurant, Isabel, Charlotte et moi, hier soir, pour manger ces délicieux plats aux champignons sauvages qu'offre le restaurant Santa Clara de Cogumelos dont nous sommes devenus des fans. Bonne petite soirée calme et souriante. 

Par ailleurs, je suis en train de terminer le roman d'Eris Reinhardt dont j'ai parlé avant hier. C'est décidément un auteur que j'aime bien. J'avais lu, en avril 2018, L'amour et les forêts, roman qui m'avait beaucoup plu et dont j'ai fait un bref commentaire le 9 avril 2018. Celui dont j'achève la lecture aujourd'hui est aussi très passionnant. L'écrivain a reçu les confidences de Sarah sur sa vie très perturbée par l'effilochage de sa vie en couple avec un homme qui la délaissait. Il raconte cette histoire à partir d'un double fictif de Sarah, Suzanne, tout en continuant à recevoir les confidences de Sarah. Ce roman explore nos contradictions amoureuses avec beaucoup de talent. L'écriture, un peu longue par moment, est néanmoins très séduisante.

dimanche 28 juillet 2024

Reinhardt

 Je lis maintenant le roman de Eric Reinhardt, Sarah, Suzanne et l'écrivain, Gallimard, 2023. En réalité, je viens de le commencer et je suis surpris par l'idée sous-jacente de ce texte qui met en présence un personnage de fiction, Suzanne, son modèle dans la réalité, Sarah, et l'écrivain écrivant ce qui, finalement, ne sera rien d'autre qu'une fiction. C'est intéressant. Mais je n'en suis qu'au début.

J'ai aussi pris connaissance de certaines réactions à la cérémonie d'ouverture des JO, avec toute une série de messages offusqués de l'Èglise, qui a vu dans certaines scènes, des atteintes à la dignité des croyances religieuses du monde chrétien. Il y a beaucoup de mauvaise foi dans ces défenses d'une "bonne foi" qui, selon moi, n'est en rien attaquée. Cette cérémonie était dédiée à l'amour. Pourquoi et comment veut-on y voir autre chose ? 

samedi 27 juillet 2024

Baumgartner

Ce dernier roman de Paul Auster qui m'a été recommandé par Jean-Marc me parle beaucoup parce qu'il parle de la vieillesse avec les petits incidents que cet état peut provoquer sur le plan physique mais surtout avec ce qu'il en est de la mémoire et du surgissement des souvenirs qui nous viennent à l'esprit alors que l'on se repose, assis tranquillement au soleil par exemple, les images qui reviennent parce qu'elles ne nous ont jamais quittés, les histoires qui nous ont surpris et que l'on croit encore alors que l'on ne sait pas si elles sont vraies ou pas, ce qui n'a en fait aucune importance. Je l'ai lu en français. J'aurais sans doute dû le lire en anglais. Des phrases longues comme celles qui marquent le flux de nos pensées et qui s'interrompent parfois brusquement pour tisser d'autres pensées. Il y a encore, même quand on est vieux, des événements que l'on attend, que l'on redoute, que l'on espère mais parmi ces événements s'intercalent justement ces longs flux de souvenirs qui veulent être précis, et qui le sont parfois, mais pas toujours, sans que l'on puisse faire la distinction entre eux. C'est un roman qui raconte avec beaucoup de justesse, les émotions, un peu moins vivaces qu'avant, que l'on ressent encore devant une vie qui s'effiloche peu à peu. C'est un roman passionnant.

vendredi 26 juillet 2024

JO

J'ai regardé sur mon ordinateur la retransmission en direct de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. Un spectacle grandiose, certes, mais qui ne doit pas nous faire oublier ce qui se passe en France actuellement, l'oubli de cette autre invention grecque : la démocratie, mise à mal quelques jours avant l'ouverture de cette 33ème olympiade des temps modernes.  Une cérémonie qui ne doit pas nous faire oublier les guerres, à Gaza, en Ukraine, au Soudan, en RDC. Qui ne doit pas nous faire oublier les millions de pauvres en France et à travers le monde. Tout ce faste bling bling me paraît indécent.

jeudi 25 juillet 2024

62

Né en 1962 le 25 juillet à Strasbourg, mon fils a, aujourd'hui, 62 ans. Dans 62 ans, en 2086, il aura 124 ans. Bon ! Je ne suis pas absolument sûr qu'il ira jusque là. Pourtant, avec les progrès de la médecine, les douches froides tous les matins et l'adoption d'un régime végétarien, on ne sait jamais ! D'ailleurs, en 2086, j'aurai moi-même 144 ans ! 

mercredi 24 juillet 2024

Castets

Lucie Castets est le nom proposé par le NFP pour être le premier ministre issu des élections. Macron dit "non".  Macron continue à fouler la démocratie aux pieds. Finalement il n'en a rien à foutre. Président des riches, il est, président des riches, il restera. Ce n'est pas très glorieux. Et il profite des JO, pour justifier son déni. Pour légitimer sa mise sur pause, en espérant quoi ? quel coup nous prépare-t-il encore ? J'ai toujours pensé que Sarkozy était une crapule et que ses ennuis judiciaires actuels en étaient la démonstration la plus claire. Mais avec Macron, c'est pire. 

mardi 23 juillet 2024

Mauvaise foi

J'ai passé la journée à relire les échanges de lettres que j'ai avec Jeannot depuis mars 2023. On se répète assez souvent mais je crois que c'est lisible. Au moment où je finissais cette relecture, j'ai allumé la TV pour écouter Macron. Il continue à dénier la victoire relative du NFP. Il maintient son gouvernement en place pour toute la durée des JO. J'imagine qu'il va remettre en fonction les ministres qu'il avait auparavant et qui, démissionnaires, avaient voté pour réélire Yaël Braun-Pivet, soutien inconditionnel d'un État génocidaire, faisant fi du principe de la séparation des pouvoirs. Où va-t-on ? Comment est-il possible que, malgré les élections, Macron puisse faire comme si rien ne s'était passé. On continue comme avant. Incroyable. Passez votre chemin. Il n'y a rien à signaler. La mauvaise foi de Macron est indigne.

lundi 22 juillet 2024

Chats

La vétérinaire est venue à la maison pour examiner la santé de nos chats. Ils vont bien. Ils n'ont pas le sida, ni de leucémie. Ils se sont laissés faire très gentiment. Enfin, Isabel les tenait fermement dans ses bras au moment où ils ont subi quelques piqûres au moment de la prise de sang. Quant à moi, j'étais en train de corriger le texte que Jeannot et moi devrions publier à la rentrée, dont le sous-titre est "Dialectique épiscolaire". 120 lettres que nous nous sommes échangées depuis février 2023. Est-ce vraiment lisible ? J'avoue que ça n'a rien d'un polar. Néanmoins, Richard et Olivier ont lu nos réflexions. J'admire leur patience.

dimanche 21 juillet 2024

Milharado

Je suis actuellement dans le jardin de la nouvelle maison d'Alimo et Avisa, nos amis iraniens qui se sont installés au Portugal il y a quelque temps.  Leur maison est à 32 km de Lisbonne mais la route est bonne et rapise. Nous buvons du champagne mais je n'ai pas de plan où poser mon verre.

samedi 20 juillet 2024

Grand Est

Je suis à l'aéroport et j'attends l'avion qui doit me ramener à Lisbonne. Il a vingt minutes de retard. Ce matin j'ai travaillé avec Jeannot sur notre livre. Il s'git maintenant d'écrire une introduction qui explique un peu au lecteur ce dont il est question. 

Hier après-midi, nous avons reçu au lycée le président de la région Grand Est, M. Franck Leroy qui, grâce à un contact de Gianni Giardino, a exprimé le désir de visiter le Lycée Ermesinde. Il nous a avoué être "bluffé" —c'est le mot qu'il a utilisé— par sa visite du lycée, sa discussion avec les élèves, et sans doute également, par les explication que Jeannot lui a données sur les grands principes et la philosophie de cet établissement. Il avait l'air très intéressé. Il a posé de nombreuses questions mais il semblait aussi assez démuni, nous disant que ce genre d'école était sans doute impossible en France. Il reviendra peut-être. Nous pensons qu'il devrait revenir avce le ministre de l'Éducation nationale. Car il est très difficile de dire l'impression que fait ce lycée sur nous. C'est ce que me disait Olivier quand, à Lisbonne, je lui avais parlé du lycée. À l'époque, ce que j'en disais l'intéressais mais il ne pouvait pas s'empêcher de penser que je lui parlais d'une école style "Montessori" définie par une théorie pédagogique nouvelle et certes, intéressante, mais sans plus. Ce n'est que quand il est venu au lycée, qu'il a eu des contacts directs avec les élèves, qu'il a été visiter les entreprises, etc., qu'il a "compris" ce qu'il y avait de nouveau dans cet établissement peu ordinaire. Lui aussi avait utilisé cette expression : "Je suis bluffé." Il est en effet difficile d'imaginer une école calme, qui n'a pas besoin de surveillants, dont les élèves n'ont pas besoin de notes, etc., etc.

jeudi 18 juillet 2024

Barbecue

 Aujourd'hui à midi nous avons été invités à un Barbecue organisé par le personnel de l'internat. Très réussi avec un ou deux verres de bière pour arroser les saucisses blanches bien grillées. À part ça, les réunions se suivent pratiquement sans interruption. Avec un groupe d'élèves composé principalement de filles. Elles sont intelligentes, intéressées et créatives. Elles se sont attelées à la tâche consistant à écrire la loi qui doit inclure l'enseignement primaire dans la loi qui régit le lycée Ermesinde. Sous la houlette avisée de Jeannot. C'est très intéressant mais je n'ai pas grand chose à dire dans le cadre de cette tâche.

mardi 16 juillet 2024

Nouvelles

Demain à 15 h, j'ai rendez-vous avec un médecin luxembourgeois qui va me charcuter le dos pour me libérer d'un mauvais furoncle. Et j'apprends par Whatsapp que mon ami Marc Husson a une myelopathie, une maladie de la colonne vertébrale, douloureuse apparemment, liée au grand âge. Le même jour, Irène me téléphone pour me dire que Georges, le mari de sa sœur Pauline, ne va pas bien : une grande dépression. Bref cela fait beaucoup en quelques heures. 

lundi 15 juillet 2024

Relire

Dans l'avion, j'ai lu un livre que j'ai acheté en vitesse à la FNAC de l'aéroport de Lisbonne. Livre que j'ai trouvé passionnant mais au fur et à mesure que je progressais dans le récit, j'étais de plus en plus convaincu que j'avais déjà lu ce livre. Une fois arrivé dans ma chambre j'ai fait une recherche sur mon blog et en effet, en décembre 2022, j'avais lu ce beau livre de Sandrine Collette, On était des loups.  

samedi 13 juillet 2024

Huîtres

Nous sommes allés à Oeiras aujourd'hui pour revoir To et Loures et manger avec eux. J'ai mangé trois huîtres qui, comme souvent au Portugal, n'étaient plus très vivantes, même sous le coup de fouet d'une goutte de jus de citron. Deux d'entre elles ont frémi timidement avant de se laisser gober goulûment avec une gorgée de vin blanc de Douro.  Pour le moment j'écoute l'opéra de Puccini, Madama Butterfly sur Arte dans la version qui fut représentée cette année au festival d'Avignon. C'est un opéra que ma mère appréciait beaucoup. Elle en fredonnait des airs de temps en temps.

vendredi 12 juillet 2024

Macron

Alimo et Avisa ont signé l'achat de leur maison avec piscine aujourd'hui. Ils sont venus, tout heureux, nous faire part de leur plaisir d'avoir résolu ce problème. Nous les retrouverons ce soir pour manger du fromage et boire du vin. 

La situation en France me désole. Macron fait tout pour continuer son œuvre de destruction des services publics et favoriser les grandes fortunes. C'est plus difficile maintenant mais je pense qu'il réussira à se maintenir comme maître des horloges, comme ils disent, et donc comme maître tout court. Il devrait briguer le trône de France, non ? Et beaucoup de Français je pense n'y verraient pas d'inconvénient. Bon ! C'était une boutade à ne pas prendre au sérieux car je crois que, en même temps, il est l'objet d'une détestation générale qui atteint des sommets.

jeudi 11 juillet 2024

IFP

Je m'apprête à aller au Groupe de lecteurs de l'Institut Français du Portugal pour une nouvelle réunion. Je n'aurai pas beaucoup de livres à commenter car j'ai plutôt écrit que lu au cours de cette dernière semaine. 

mercredi 10 juillet 2024

Pointillé

 Je suis retourné chez Hugo Grilo aujourd'hui, mon osthéopathe miraculeux, avec Isabel et Charlotte qui se sont aussi, toutes les deux, soumises à son expertise de la colone vertébrale. Ensuite nous avons fait quelques courses pour renouveler nos réserves de vitamines de toutes sortes. 

Je n'ai suivi qu'en pointillé les suites des législatives avec le sentiment cependant, que Macron faisait tout pour tenter d'éviter de reconnaître la victoire, très relative il est vrai, du NFP. Il se défile, magouille tant qu'il peut pour fabriquer une majorité, relative elle aussi, à droite alors que c'est bien la gauche qui mérite qu'on lui donne sa chance. Mais, apparemment, cela n'arrange pas l'oligarchie des riches. Ils veulent continuer la destruction des services publics. Et surtout de l'école publique. C'est un spectacle vraiment triste.

mardi 9 juillet 2024

Cosby

 Après le magnifique Impasse Verlaine de Dalie Farah, j'ai lu Le sang des innocents de S.A. Cosby, .un polar qui se passe dans le sud des États Unis où le racisme contre les Noirs continue à faire des dégâts terribles puisque l'action se déroule en 2017. C'est un bon roman que m'a envoyé mon ami Eric et je tiens à l'en remercier.

Par ailleurs, je vois que le NFP ne lâche pas le morceau et semble n'être guère intéressé par des compromis. Je comprends mais je ne suis pas sûr que cette volonté de gouverner en dépit d'une majorité très, très relative finira par l'emporter. Il faudrait que ce soit le centre macronien qui fasse un pas vers le programme du Front populaire. Mais cet espoir a peu de chances d'aboutir à une solution acceptable par la gauche. Bref, malgré sa vistoire, le NFP est dans une situation difficile qui requiert du tact et beaucoup de diplomatie, domaine dans lequel il ne semble pas exceller.

lundi 8 juillet 2024

Mensonge

Récemment, le pays de Galle a fait une loi qui ne sera applicable qu'à partir de 2026, une loi qui interdit le mensonge en politique avec des sanctions sévères en cas de manquement à cette nouvelle loi. J'appelais cette loi de mes vœux depuis longtemps mais les gens avec qui j'en parlais ne voyaient pas comment c'eût été possible. Est-ce qu'une promesse dont on sait à l'avance qu'elle ne sera pas tenue, est un mensonge ? Je crois qu'il faut partir d'un concept de mensonge relativement simple : tout homme ou femme politique qui tiendrait des propos contraires aux faits avérés se verrait sanctionné. Dans les propagandes récentes de différents partis il y a eu multiplication de ce genre de mensonge. Par exemple quand le président Macron lui-même évoquait LFI comme gauche "extrême", il contredisait le jugement du Conseil d'Etat qui ne voyait d'extrême en France que le RN et le NPA (nouveau parti anticapitaliste). Notre président le savait bien sûr ! Donc il mentait pour des raisons électorales et c'est certainement un mensonge qui a fait beaucoup de mal au NFP avec ces positionnements "ni-ni" qui symétrisait l'extrême droite avec une gauche (LFI) qui n'avait rien d'extrême et qui est clairement républicaine. Il s'agissait de faire peur avec des épouvantails comme si les Français étaient tou aussi manipulables que des moineaux.

dimanche 7 juillet 2024

Vive le NFP

Ils ont gagné. Ouf ! On a eu un peu peur. Pas très, parce que c'était prévu. Par quelques uns. C'est quand même très rassurant pour quele temps en tout cas. 

Cet après-midi, j'ai lu ce merveilleux livre de Dalie Farah, Impasse Verlaine, Poche, 2018. Livre absolument magnifique par son style et par ce qu'elle nous dit de la vie d'une petite fille berbère qui émigre en France avec son père et sa mère, à Clermont-Ferrand.  Sa mère, Vendredi, la bat souvent. Elle résiste. C'est vraiment beau.

samedi 6 juillet 2024

Alphabet

 Actuellement, j'écris un article sur 'l'écriture alphabétique et la science" qui sera publié dans une revue portugaise. Vitor me propose de le traduire en portugais mais il dit qu'il peut aussi bien le publier en français. Je m'aperçois que j'ai déjà raconté tout ça dans mon blog, jeudi dernier. Est-ce le signe que je commence à radoter ? Pas forcément : c'est surtout le signe que je n'ai pas fini cet article qui me tient à cœur. Il faut que je fasse la biblio, ça prend du temps.  En outre je suis pas mal occupé par les législatives : je visione des vidéos (Mélenchon, Bompard, Tondelier —elle est très bien, elle—, Ruffin —mais qu'est-ce qu'il lui arrive à lui, de traiter Mélenchon de boulet, il cherche à se faire réélire, d'accord, mais était-ce bien nécessaire ?— Bardella —pas terrible celui-là, mais je crains que ses espoirs de devenir premier ministre ne soient déçus demain soir— Glücksman —il a l'air si sincère qu'il doit l'être dans son opposition au RN et sa foi en l'Europe,  Coquerel —je l'aime bien lui— Hanouna —j'ai du mal avec sa triste vulgarité bolloréenne...) Il y en a un que l'on ne voit plus souvent, c'est Macron. Il se cache au Touquet, quel toupet !  Après avoir trompetté pendant 7 ans qu'il était le seul à être digne d'être vu, maintenant, il se terre, condamné à se taire pour de bon, enfin, on espère, Esther ! 

jeudi 4 juillet 2024

Brésil

Hier soir, Charlotte nous est revenue de Marseille avec une énorme valise, pleine de fringues. Ce n'est pas facile pour elle de revenir chez ses parents alors qu'elle avait pris son envol en adoptant sa ville de prédilection, Marseille. Mais ce n'est qu'une étape apparemment, avant son départ pour le Brésil. Je comprends qu'elle soit attirée par ce pays si riche en potentialités d'aventures. 

Contrairement à ce que mon blog peut laisser croire, j'écris beaucoup en ce moment. Non seulement ce "duel épiscolaire" que j'entretiens depuis plus d'un an avec Jeannot en vue d'une publication qui devrait avoir lieu en septembre prochain, mais aussi l'article que j'ai promis à Vitor et qui reprend les idées que j'avais exprimées lors de mon intervention dans les salons du contrefort d'Isabel sur l'écriture alphabétique et la science. Je veux terminer cet article rapidement. Vitor me le réclame depuis longtemps pour le publier dans sa revue.

mardi 2 juillet 2024

Kubrick

 Hier soir, j'ai revu le film de Stanley Kubrick, Orange Mécanique, film passionnant dont je me souvenais assez bien mais le revoir m'a beaucoup plu. Y a-t-il une intention de la part d'ARTE, pour avoir programmé ce film de violence extrême pour que les téléspectateurs se rendent compte de ce libre cours de la violence que pourrait engendrer l'extrême droite ? Peut-être ! En tout cas d'après les prévisions calculées par mon fils Fabien sur un tableau Excel, la gauche devrait surpasser le RN même dans son alliance avec les dissidents LR. Oh ! j'espère vraiment que le scrutin de dimanche donnera raison aux prévisions de mon fils !

lundi 1 juillet 2024

Brune, la France

Sous le coup des émotions provoquées par la victoire du RN au premier tour des élections législatives, je n'ai pas pu écrire mon blog, tellement j'étais secoué. Le RN "aux portes du pouvoir" répétaient en boucle les commentateurs de la soirée d'hier. J'aurais préféré "le RN à la porte" pour toujours. Mais cela ne s'est pas passé. Le Monde d'aujourd'hui montre en première page la "France brune", une France que Macron a repeinte en couleur de merde, et ceci grâce notamment aux mesures qu'il a prises pour détruire les services publics. Cette destruction a affecté en priorité les campagnes et la réaction contre cette politique démente ne s'est pas fait attendre. Il suffit de regarder la carte publiée par Le Monde.