samedi 31 août 2024

Ressac

 Je viens de terminer le nouveau roman de Maylis de Kerangal, Jour de ressac (Editions Gallimard, Verticales, 2024). Magnifique roman dont l'écriture est éblouissante. Il ne s'y passe presque rien sauf que c'est une suite d'évocations puissantes de la ville du Havre, de ses couleurs de béton dessiné par Auguste Perret pour y représenter une modernité susceptible d'effacer l'ancienne ville, de la faire oublier, j'y suis allé une fois pour y rendre visite à un ami et cette ville m'avait fait une forte impression de désert gris au bord de l'eau grise de l'océan.

vendredi 30 août 2024

Pasquier

J'avais terminé hier le polar Fils de personne, et au cours du dîner que nous nous sommes payés à Obidos, j'ai raconté l'intrigue de ce roman qui, après tout, était assez bien écrit avec des personnages plutôt sympathiques. Après avoir raconté cette histoire, Isabel me parle d'un autre polar qu'elle a trouvé à la plage et qu'elle avait commencé à lire. C'était aussi un roman ayant obtenu le même prix que celui que je venais de lire, le Prix du quai des Orfèvres, prix vis-à-vis duquel je n'ai pas trop confiance au nom des expériences décevantes que j'en avais déjà faites. Mais voilà, ce roman d'Isabel c'était Coup double d'Hélène Pasquier, qui a reçu ce même prix en 1982. Je l'ai lu dans la foulée et j'ai été heureusement surpris par une intrigue assez serrée, des personnages intéressants et, bien sûr, une fin un peu baclée, comme souvent.

mercredi 28 août 2024

Tremblements

Après avoir vécu un tremblement de terre —c'était avant-hier— on attend d'en vivre un autre. Pour sentir son propre lit être secoué de tremblements, entendre les lustres claquer de ses cristaux comme s'ils avaient peur des ronflements de la terre, voir les cadres tenter de se rejoindre sur les murs, calmer les chats ou bondir avec eux, etc.

Je fais une pause dans les travaux requis préalablement à la publication de notre livre à Jeannot et à moi. Dieu merci, Amazon vien de me livrer quelques livres dont un policier : Fils de personne, par Jean-François Pasques chez Fayard. Le livre est bien écrit avec une sorte de légèreté intéressante pour nous faire suivre les aventures de personnages assez attachants.

mardi 27 août 2024

Vérité

J'ai eu ce matin une petite discussion avec Charlotte et Constantin sur la vérité. Constantin évoquait cette nouvelle loi promulguée au pays de Galles qui interdit le mensonge en politique. Je ne connais pas la formulation exacte de cette loi mais il s'agit bien d'empêcher les hommes politiques de dire n'importe quoi pour être élus ou réélus. C'est une question difficile mais ce qui est visé, ce n'est pas la liberté d'opinion —chacun peut avoir les opinions qui l'arrangent—, c'est la liberté de falsifier délibérément des vérités factuelles, des vérités de fait. Or, étant seul cet après-midi —comme souvent, n'ayant aucun goût pour les délices de la plage !— je suis tombé sur une conférence d'Edwy Plenel, à l'université d'été du NPA (nouveau parti anticapitaliste) qui traitait précisément de cette question en analysant la situation des médias en France aujourd'hui. Il évoque la révolution française, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 89, les influences des démocrates américains sur l'état d'esprit des révolutionaires français, Benjamin Franklin, etc. À un moment donné, il cite (j'ai oublié son nom) quelqu'un qui aurait dit en substance que l'instauration de la liberté de dire était souvent défendue pour tuer le droit de savoir. Il opposait là cette liberté d'opinion que nous chérissons tous, à l'information sur les faits, quels qu'ils soient. Nous avons le droit de savoir, nous avons le droit de savoir ce qu'il en est vraiment dans tout ce qui se passe autour de nous. Il y a là une bataille essentielle qui correspond à la défense du vrai métier de journaliste, celui qui nous dit ce qui se passe réellement. Il associait ce droit de savoir à la possibilité de penser contre soi-même quand les faits justement, ceux dont on prend connaissance, ne nous plaisent pas.

lundi 26 août 2024

Marketing

Hier, j'ai terminé les corrections du BAT pour notre livre. Laurence, qui est chargée de la mise en page du livre et du marketing, a fait du bon travail mais au dernier moment elle avait pris des initiatives qui ne me plaisaient pas, comme mettre des majuscules à "monstre" et à "école" dans le titre. Cela ne me plaisait pas.  Elle disait qu'elle avait mis ces majuscules parce qu'il s'agissait de la dimension universelle de l'école, ce qui est à l'opposé des thèses que l'on défend dans le livre. Bref, après une petite dispute, l'éditeur lui-même a tranché en ma faveur. Désolé pour le marketing !

Samedi soir, Constantin, l'ex de Charlotte est venu nous rejoindre à Lisbonne. Du coup, la maison est vraiment pleine. J'ai eu du plaisir à le revoir, toujours joyeux et plein d'un humour très parisien. C'est quelqu'un de très agréable.

Et maintenant c'est Hormuz qui fait la cuisine pour ce soir. Il va nous préparer un délicieux riz iranien comme il nous l'a fait la dernière fois. Il est en train d'éplucher des aubergines. 

samedi 24 août 2024

Incroyable

Je lis dans Le Monde aujourd'hui matin qu'Emmanuel Macron avait reçu les différents partis à l'Élysée. Ce qui se termine par un paragraphe qui dit qu'après avoir reçu Marine Le Pen lundi, M. Macron ne nommera pas Lucie Castets comme premier ministre et qu'il entamera de nouvelles consultations. Mais comment se fait-il que Le Monde puisse anticiper avec autant de certitude la décision de Macron. Tous les ténors de la droite disent qu'ils sanctionneront un gouvernement de gauche par une motion de censure immédiate. Mais, on est où, là ! C'est une sorte de chantage permanent de la droite, repris en chœur par les médias mainstream, pour dire que tout le monde se fout de ce que les Français semblent vouloir en ayant mis le NFP en tête de leurs préférences. C'est une histoire de fous, qui finira sans doute très mal.

Hier, je n'ai pas pu écrire mon blog parce qu'on a été pris toute la journée. On est allé déjeuner dans un restaurant de poissons, puis, Isabel avait rendez-vous avec Jeanne pour aller chez Hugo Grilo, notre osthéopathe miraculeux. Ensuite on est revenu à la maison pour chercher Charlotte et aller fêter l'anniversaire de nos amis iraniens. On est revenu à minuit. Bref une journée perdue !

jeudi 22 août 2024

Myriam

Nous accueillons aujourd'hui Myriam, la fille d'Hormuz, venue rejoindre son père chez nous à Lisbonne.  Une sortie "Fado" est prévue pour samedi prochain. 

J'ai revu aujourd'hui le chirurgien qui était susceptible de m'opérer à la jambe gauche afin de faciliter un peu ma marche. Il semblerait qu'il n'y ait rien d'urgent. Je me suis inscrit sur la liste d'attente pour une petite opération avec anesthésie locale. L'attente risque d'être assez longue. Mais bon, depuis quelque temps j'ai moins mal. Il faut dire que je ne bouge pas beaucoup à part monter et descendre les escaliers. Surtout, je me fatigue très vite. 

Hier, avec Hormuz, j'ai réparé les tiroirs de mon bureau. En fait, c'est Hormuz qui a fait le boulot. Il faut maintenant que je range tout ce que j'avais dérangé pour faire ce petit travail. 

mercredi 21 août 2024

Chat GPT

À la place de Goya, nous aurons une gravure fabriquée sur commande par Chat GPT. En tout cas, c'est "moderne" !  Je ne vous la dévoilerai pas dans ce "post". J'aurais bien voule mais mes compétences en informatique ne sont pas suffisantes pour transporter cette image (sans le texte) ici. Mais ce n'est pas trop grave car le livre sera disponible d'ici peu ! 

J'ai pris la décision d'aller à Luxembourg en septembre où je retrouverai sans doute Oliver et Richard. Ce sera la rentrée et j'aimerais bien que l'on puisse disposer de quelques exemplaires à ce moment-là pour que je puisse, une fois de retour à Paris le 21 septembre, faire de la pub pour notre livre !

mardi 20 août 2024

Goya

Finalement, il semblerait que la reproduction du tableau de Goya où l'on voit Saturne dévorer l'un de ses  enfants ne puisse pas être utilisée pour la couverture de notre livre. Il y aurait des droits à payer. Environ 500 euros m'a dit Laurence Berlioz qui s'occupe de la mise en page du livre que nous allons publier à la rentrée. C'est dommage. 


Hormuz est avec nous pour le moment. Et sa fille s'est annoncée pour la semaine prochaine. Ce soir, nous dînerons au restaurant avec Andréas et Hormuz qui avaient fait connaissance il y a deux ans chez nous, à Lisbonne.


Je viens d'avoir des nouvelles de ma sœur Martine. Elle est inquiète. Je compte aller la voir en octobre. 

lundi 19 août 2024

Delon

Un homme que sa beauté a rendu méchant, sans doute. Cela peut arriver mais bien sûr, ce n'est pas obligatoire. 

J'ai passé toute la journée à réviser le BAT (Bon à Tirer) de notre livre. Beaucoup de travail en effet. Comme je ne bougeais pas, j'ai les épaules ankylosées. Mais j'ai envoyé le résulat de mon travail à l'éditeur. On va voir comment il va gérer mes très nombreuses corrections !

dimanche 18 août 2024

Hert

Hier soir, nous avons dîné chez nous avec  Philippe Hert et sa compagne Jocelyne. Ce furent de belles retrouvailles. J'avais devant moi l'un des gersulpiens les plus authentiques avec qui j'ai pu parler de notre critique de l'école sans rencontrer la moindre réticence. Il vit aujourd'hui dans la montagne près de Grenoble. Il m'a parlé de son nouveau hobby : la danse et ce qu'il m'en disait m'a réjoui. J'ai proposé à Jeannot de l'inviter au prochain CEIP à Luxembourg. En tout cas ce serait un allié très actif.

Aujourd'hui, nous avons reçu la visite de notre cher Hormuz qui nous a fait cadeau d'un magnifique tapis persan. Et demain, nous accueillerons Andréas pour dîner. C'est une préiode très fréquentée dans notre maison. Les gens sont en vacances et nous avons plaisir à les voir mais ce n'est pas de tout repos. Charlotte a été testée positive au Covid et il n'est pas impossible que je l'aie attrappé car je me sens très fatigué.

vendredi 16 août 2024

Fatima

Hier soir, sushis et sashimis —ces derniers, malheureusement en nombre très restreint— dans un restaurant japonais de Tomar. Une soirée marquée par de vives tensions entre Charlotte et Elsa. Charlotte est déjà partie pour rentrer à Lisbonne. Nous allons partir aussi un peu plus tard. J'ai exprimé le désir de passer par Fatima et c'est ce que nous allons faire. Fatima le lieu de pélerinage le plus fréquenté du Portugal. Notre femme de ménage, Manuela, y va régulièrement pour prier. 

Cette nuit j'ai fait beaucoup de rêves et, notamment, après un premier rêve qui avait pour thème le changement climatique au cours duquel, un spécialiste chez qui je me trouvais, s'écriait : "Petersen, petersen, oui ! c'est lui qu'il nous faut..." Je comprenais que ce Petersen était un Norvégien, spécialiste des questions climatiques et mon hôte dans le rêve était convaincu que ce sont des spécialistes venant des pays nordiques qui réussiraient le mieux à nous sortir du désastre annoncé. Puis, dans le rêve suivant, je faisais une interprétation du rêve précédent. Je ne me rappelle plus cette interprétation, mais la connection entre les deux rêves était évidente.

jeudi 15 août 2024

Kasuma

Nous sommes allés à Porto ce matin pour déjeuner avec des psychanlystes brésiliennes très adorables et surtout pour aller voir l'exposition des œuvres de l'artiste japonaise Yayoi Kasuma, dont les travaux sont un peu fous, comme faits sous champignons hallucinogènes, mais très intéressants quand même, pas tous, mais beaucoup. J'ai bien aimé ce tableau avec des poissons très colorés que l'on distingue sous une sorte voile comme en portait ma vieille tante Zouzou devant son visage. Nous sommes revenus à Ferreira do Zezere où habite ma belle-sœur Elsa. Nous allons dîner à Tomar, une jolie petite ville portugaise où il y a, semble-t-il un bon restaurant japonais, pour rester encore quelques heures avec l'esprit de Kasuma !!!

mercredi 14 août 2024

Robert

Nous sommes chez Elsa, la sœur d'Isabel, où nous avons bien festoyé pmour célébrer son anniversaire, en présence de nombreux amis et amies. J'ai fait le voyage avec Lucia et Pedro dans leur belle Volvo électrique achetée récemment. Demain, nous allons à Porto pour voir une exposition. Nous avons laissé nos chats aux bons soins de nos locataires chiliens (je crois). Les gens se sont rafraîchis dans la piscine, une piscine que j'ai dédaignée, n'étant pas enclin à me baigner. Ce matin, j'ai écouté sur France Inter l'interview de Marie Robert, une philosophe qui, depuis huit ans, fait une chronique philosophique sur le résean Instagram. Elle a parlé de la douceur et c'était très intéressant. Elle dirige une école Montessori en France. Ce serai intéressant de l'inviter au lycée Ermesinde pour voir ce qu'elle en pense. C'est certainement quelqu'un qui réfléchit. En plus, d'après les photos d'elle que l'on trouve sur internet, elle est très jolie. 

mardi 13 août 2024

Visites

Hier après-midi, nous avons reçu Jérôme, notre voisin corniste, avec sa maman de 80 ans. Nous avons longuement discuté de la situation politique du monde et de la France. C'est une femme pleine de vivacité qui nous a parlé de Bordeaux, la ville qu'elle habite et qui est bien intéressante. Le soir, nous avons reçu José, Antje et leur fils Thomas, des amis strasbourgeois d'Isabel que nous avons vus assez souvent depuis que nous sommes à Lisbonne. Il faut dire que José est portuguais.  Isabel part cet après-midi pour aller célébrer l'anniversaire de sa sœur Elsa. Je la rejoins demain dans la voiture de Lucia et Pedro, si ce dernier, qui souffre d'une vilaine sciatique, se sent suffisamment bien pour voyager.

lundi 12 août 2024

Liesse

Excellent article de blog dans le Club de Médiapart, aujourd'hui, sous la plume de Jean-Claude Leroy sur le thème des JO avec comme prélude cette belle citation d'Orwell :  "Les gens sautaient sur place et criaient de toutes leurs forces (…) Naturellement, il chantait avec les autres. Il était impossible de faire autrement. » George Orwell, 1984. Au fond les JO participent à l'asservissement des masses et, à travers elles —dont il est difficile, voire impossible, de se désolidariser, seul ou seule— de notre conscience.

dimanche 11 août 2024

JOP

Les Jeux Olympiques de Paris son terminés. La cérémonie finale au stade de France a été retransmise à la télé et nous en avons eu un aperçu. Le drapeau olympique a été transmis à la maire de Los Angeles et c'est Tom Cruise qui a pris l'avion pour se retrouver à Holiwoooood. Puis on a eu des groupes rock à Palm Beach. Tout ça a été sans doute préenregistré. C'est bizarre. Je pense que je vais aller me coucher.

samedi 10 août 2024

MMM

Matthew, Mathis et Maximilien ont fait étape chez nous hier soir. Trois jeunes gens, pleins d'enthousiasme et de vie, entre 22 et 24 ans, sur le départ pour l'Alentejo dans un camp de surf où Matthew fait des photos pour les propriétaires. Ils ont dormi tous les trois dans la bibliothèque, pendant que Suzou, l'amie de Charlotte dormait dans le bureau d'Isabel. Bref, nous étions très nombreux dans la maison car toutes les chambres, ainsi que le studio, sont occupées. 

 

vendredi 9 août 2024

Ostéo

Cet après-midi, nous retournons chez notre osthéopathe miraculeux, Hugo Grilo.  J'ai entamé la lecture du livre de Philippe Collin, Le barman du Ritz (Albin Michel, 2024) qui raconte la France sous l'occupation. Le style est léger, facile. On aperçoit ces clients allemands qui vont envahir le Ritz à Paris, sans pour autant que certains Français célèbres, comme Sacha Guitry, Arletty, Cocteau et bien d'autres ne désertent le lieu au nom d'une promiscuité gênante avec l'occupant. Le livre est intéressant. 

jeudi 8 août 2024

L’équilibre

 Il y a longtemps que je voulais écrire quelque chose sur le rapport que j’ai avec mon propre corps depuis que je me sens devenir un peu vieux. Par exemple, le soir, quand j’enlève mes pantalons pour me mettre au lit, je fais ça debout, comme je l’ai toujours fait. Mais avant, je faisais ça sans y penser. Mon corps trouvait spontanément et par lui-même l’équilibre, en particulier, quand on se retrouve sur un seul pied, l’autre étant occupé à chercher le trou dans lequel enfiler la première jambe. Maintenant, je suis obligé de mobiliser mon cerveau consciemment pour maintenir cet équilibre. Je dois y penser pour ne pas tomber. Pourquoi le corps ne réussit-il plus à maintenir cet équilibre par lui-même ? Quelle est cette capacité que la vieillesse nous fait perdre ? Dans quelle partie du corps se situe-t-elle ? Quand la conscience n’était pas requise pour maintenir cet équilibre, qu’est-ce qui l’assurait quand même ?






Santa Marta

 J’écris de l’hôpital Santa Marta où j’attends que l’on me mette dans les veines un produit qui est censé augmenter les contrastes en vue du TAC que je dois subir dans deux heures environ. En attendant je suis assis dans un fauteuil bleu et peu confortable. J’ai réussi à me brancher sur l’internet. Hier, nous avons mangé avec Anne, une amie qui est prof d’économie dans un lycée et qui est en même temps psychanalyste. Elle est très sympathique et bien engagée à gauche. 


mardi 6 août 2024

Albanie

Au cours de mes quelques moments de loisir qui me permettent de faire des pauses dans le travail de ce foutu index, très chronophage en vérité, j'ai pu finir le livre de Kadaré, Le Général de l'armée morte avec cette scène magnifique, à la fin du livre, où le général se permet de danser avec les gens du village au cours d'une fête très albanaise. C'est à ce moment-là qu'une vieille vient l'interpeller parce que l'un des colonels de cette armée morte avait violé sa petite fille (ou sa fille). Elle crache sa haine de l'ennemi avec beaucoup de dignité et le général ne sait plus quoi faire. 

Sinon, comme dit plus haut, je suis concentré sur cet index qui ne m'amuse pas du tout. Charlotte a reçu plusieurs de ses amies et hier, Andreas nous a rendu visite avec son fils Hadrien. J'ai eu beaucoup de plaisir à le revoir. 

lundi 5 août 2024

Hitchcock

 Les enchaînés c’est le film de Hitchcock que je suis en train de voir sur ARTE. Un film d’espionnage. Ingrid Bergman est merveilleuse.

dimanche 4 août 2024

Index

Pas facile de faire cet index qui doit permettre à nos futurs lecteurs de repérer plus facilement les endroits où nous parlons de tel ou tel concept. Mais ce travail me remplit d'une certaine perplexité. Notre livre est un échange de lettres. Et je m'aperçois que nous revenons sans arrêt sur les mêmes idées : la diversité, les différences, l'école heureuse, l'évaluation, la soumission, le travail, les politiques, etc. Mais chaque lettre aborde ces sujets sous un angle différent. Notre livre est-il vraiment lisible ?

samedi 3 août 2024

Kadaré

 Je lis enfin, après bien des années, le beau livre d'Ismail Kadaré, Le Général de l'armée morte, Le Livre de Poche, 1970. 

À midi, aujourd'hui, nous sommes allés picniquer dans le parc Édouard VII, en plain cagnard —enfin, on a réussi à trouver un peu d'ombre sous les arbres— invités par Jeanne. Isabel avait fait un gâteau aux noix —excellent !— et Jeanne avait fait une tarte assez rudimentaire à la confiture d'abricot. La conversation fut intéressante. Après une heure, je suis allé prendre un café dans le restaurant du haut, très chic et très cher !

À part ça, j'ai entrepris de faire l'index du livre que j'écris avec Jeannot sur l'école. Le manuscrit doit être envoyé à l'éditeur au plus tard le 15 août.

jeudi 1 août 2024

Honneur

Le livre de Jean Carrière est magnifique. C'est surtout l'écriture que je trouve fascinante. Les descriptions de ces paysages de montagne à travers les saisons sont somptueuses aussi bien par la richesse du vocabulaire que par celle des métaphores et par le rythme de cette écriture qui nous fait vivre dans le tableau qu'elle décrit. Il ne se passe pas grand chose dans ce roman, si ce n'est l'existence de ce Haut Pays parsemé de bergeries que l'on croit abandonnées alors qu'il y a encore des gens qui vivent là, dans des pierres, à côté des chèvres. 

Je supporte mal ces réjouissances israéliennes à la suite de la mort d'Ismaïl Haniyeh, le chef politique du Hamas, qui avait beaucoup de dignité et de prestance dans le combat qu'il a mené contre Israël pour défendre son peuple martyrisé. On est bien loin de cette tradition grecque où il était important de faire honneur à ces ennemis, surtout quand ceux-ci avaient perdu la vie. Mais notre époque ne sait pas ce qu'est l'honneur. Je suis d'ailleurs très reconnaissant à mon ami Jeannot pour m'avoir à nouveau sensibilisé à ce beau mot perdu dans la médiocrité des temps modernes.