jeudi 31 octobre 2024

Ramadan

 Je poursuis mon jeûne intermittent sans faiblir : un repas par jour, le soir, après le coucher du soleil. C'est mon "ramadan" personnel. Pas tout-à-fait cependant parce que je maintiens une hydratation intense : beaucoup de thé le matin après mes citrons verts pressés, un ou deux cafés, une verre de kéfir avec un peu psyllium dedans, et ensuite de l'eau, beaucoup d'eau jusqu'au soir. 

Avant hier soir, nous sommes allés au restaurant Santa Clara dos Cogumelos, où il y avait quelques nouveautés intéressantes. C'était le repas d'anniversaire d'Isabel et j'ai invité Pedro et Lucia ainsi que Pierre et Sylvie qui sont avec nous pour le moment. 

mardi 29 octobre 2024

Anniversaire

 C'est l'anniversaire d'Isabel aujourd'hui. Nous irons manger au restaurant ce soir avec nos amis Sylvie et Pierre. Nous irons au restaurant des champignons. Actuellement elle a une visite de musée.  Et elle verra les flaurs que Charlotte (et moi) lui ont envoyées et que je viens de recevoir.

Je lis actuellement Le soleil des Scorta par Laurent Gaudé. Je le lis parce que lors du dernier groupe de lecteurs à l'Institut français du Portugal, l'un des membres de ce groupe avait fait un commentaire très critique du livre en disant : "Je l'ai lu parce que Baudouin en avait parlé très chaleureusement la dernière fois ! Ce qu'il en a dit m'a incité à le lire. J'ai été très déçu..." Or, je n'avais pas lu ce roman, et donc, je n'ai pas pu en parler du tout, ni de manière élogieuse, ni de manière critique. Le souvenir de ce lecteur a été fabriqué par son inconscient, sans doute ! Finalement, je suis en train de le lire et j'avoue ne pas être séduit ni par l'écriture ni par le récit de ce roman publié par Actes Sud. Je suis du même avis que ce lecteur critique ! C'est toujours ça mais il faudra que je lui en touche un mot : pourquoi m'avait-il attribué un commentaire élogieux de ce roman ? Je ne sais pas avec qui il m'a confondu.

lundi 28 octobre 2024

Ircantec

C'est demain que je devrais recevoir le montant de ma retraite en provenance de l'IRCANTEC. Une agence qui traite les pensions des fonctionnaires de l'éducation nationale qui n'étaient pas français, ce qui a été mon cas jusqu'en 1982, date de ma naturalisation française.

Dans la revue de presse d'Alexis Poulin, aujourd'hui, il y avait l'interview d'un journaliste qui a assisté aux débats des BRICS, cette organisation qui prône l'établissement d'un monde multipolaire, ce avec quoi je suis tout-à-fait d'accord. Ce journaliste m'a fait prendre conscience de l'importance de la propagande aussi bien en Occident qu'en Chine ou en Russie. Seule différence : j'ai du mal à reconnaître la dimension de propagande en Occident, parce que, spontanément, j'ai tendance à penser conformément à cette propagande. 

dimanche 27 octobre 2024

Jeûne intermittent

 Je continue à ne plus faire qu’un seul repas par jour, le soir. J’ai commencé lundi dernier chez Célia et j’ai poursuivi pendant mon séjour à Luxembourg. Je me sens très bien mais c’est vrai qu’à partir de 18h00, j’ai un peu faim. Mais cela ne me dérange pas trop. Ce matin, je pesais 72,6 kg. Ce qui correspond à mon poids normal. 

samedi 26 octobre 2024

Norek

Je viens de terminer la lecture du roman, historique et fort bien documenté, d'Olivier Norek, Les guerriers de l'hiver (Michel Lafon, 2024) qui raconte l'histoire de l'agression russe, ordonnée par Staline, contre la Finlande en 1939. La Finlande comptait alors environ trois millions d'habitants et l'URSS, plus de 140 millions. Les Finlandais ont résisté avec une bravoure exceptionnelle. Le roman se focalise notamment sur les exploits du sniper finlandais, Simo Häyhä, qui abattit plus 500 Russes au cours de cette guerre impitoyable qui visait tout simplement à remettre la Finlande dans le giron soviétique. Malheureusement, ce livre qui nous raconte des événements fantastiques, souffre d'une écriture un peu maladroite.

À la maison, nous avons la visite de Pierre et Sylvie, de très vieux amis d'Isabel, qui sont là pour quelques jours. 

vendredi 25 octobre 2024

8 novembre

 Isabel m’attendait à l’aéroport et nous sommes allés directement à l’hôpital Santa Martha où nous avons poireauté pendant trois heure avant que le médecin puisse nous recevoir. Mais, bon ! Notre patience a été récompensée et le médecin m’a donné une date pour l’opération qu’il envisageait déjà dès notre premier rendez-vous. Donc, le 8 novembre prochain je retournerai à l’hôpitalpour subir une opération sur mes jambes qui me permettra, pour un certain temps de marcher un peu plus normalement. Je me réjouis de cette annonce qui va me changer la vie. 

Dans l’avion, j’ai fini un petit livre mettant en scène le juge Ti au VIIe siècle en Chine gouvernée à l’époque par l’impératrice Wu. 

jeudi 24 octobre 2024

Jung

 Une dernière soirée avec Jeannot, avant mon retour à Lisbonne, avec de nouvelles propositions d’écriture à deux qui, ma foi, me plaisent beaucoup. Nous sommes allés au restaurant chinois de Rollingen, superbe, avec de délicieuses préparations. Nous avons pu parler au chef au moment où nous partions. Je l’ai remercié chaleureusement pour sa cuisine exceptionnellement bonne. Il était ravi et moi aussi. Avec Jeannot, j’ai beaucoup parlé de psychanalyse. Il a tendance à adopter le point de vue de Jung. J’espère l’avoir convaincu de lire Freud avant de se décider pour l’un ou pour l’autre. Mais nous avons pas mal de travail en vue. C’est réjouissant !

mardi 22 octobre 2024

Au feu

 C’était le thème de mon rêve la nuit dernière. Il fallait alimenter un poêle en morceaux de bois récoltés un peu partout dans l’appartement. Des pieds de table et de chaise, des coffres, des morceaux d’armoires, bref, de tout pour faire feu de tout bois. Le poêle en question ressemblait à celui qui se trouvait dans ma chambre d’adolescent, allée Space, à Strasbourg. C’est dans ce poêle que j’avais brûlé l’œuvre poétique qui m’avait occupé pendant plusieurs années. C’était en été et le tirage était défaillant ce qui fait que, bientôt, une fumée très épaisse avait envahi la chambre. La fumée traversa le plancher et affola les deux vielles femmes qui occupaient le rez-de-chaussée. Elles téléphonèrent aux pompiers qui, très vite, sonnèrent à la porte de notre appartement. Mon père fit une drôle de tête devant un pompier qui, muni d’une hache, s’apprètait à défoncer la porte ! Quelle affaire !

lundi 21 octobre 2024

Visualiser

 En route -ou plutôt- en rail pour Luxembourg après avoir passé une nuit chez Célia, qui m’a montré des images de l’intérieur de mon propre corps, images qui permettent de se voir respirer et expirer, le mouvement de notre diaphragme, inverse de celui que l’on imaginait auparavant : le diaphragme monte quand on expire et descend quand on prend sa respiration. Célia m’a envoyé certains de ses cours et je crois beaucoup à l’aide que ces images procurent pour visualiser le fonctionnement du corps. 

J’arrive au lycée. Je vais jusqu’à l’internat et qui vois-je ? Mon petit fils Joaquim qui quitte l’internat pour aller faire du skateboard. Voilà une semaine qui commence bien pour lui. Je suis ravi de le voir. Mais il s’en va tout de suite. Un peu après je vais de l’internat au secrétariat et sur les 50 m qui me séparent du but j’aperçois une foule de petits champignons, des mousserons apparemment, des petits gris, et d’autres peuplant les quelques mètres carrés herbeux qui servent à faire pousser les haies. Je suis bien chez moi.

dimanche 20 octobre 2024

Soleil

 Le soleil a finalement pointé son nez à Strasbourg. J’aurais eu bien envie d’aller ramasser quelques champignons dans une forêt proche mais l’état de mes jambes ne me le permet pas et j’avoue me satisfaire pleinement du calme de l’appartement très ensoleillé de Josiane. Célia va venir me chercher tout-à-l’heure et je dormirai chez elle car Josiane doit se lever tôt demain matin pour attraper son train vers Chambéry. 

samedi 19 octobre 2024

Anne


Anne Thomas nous a reçus à Bois de Champ de manière magnifique. Des gâteries salées et sucrées à profusion, du champagne, des vins de qualité mais surtout, surtout des invités formidables : Polen, Philippe, Éric, Christine, Ragip, les sœurs d’Anne, Judith (superbe!), Guy (le compagnon de Polen), Yaël (qui a beaucoup organisé), tous très joyeux autour d’Anne et de Guy, si beau dans son fauteuil, mon cher Guy que je tiens à vous présenter :
Là, à gauche, souriant au milieu des éclats de voix et de rires, au milieu de discussions vives, au milieu du monde…

Guy

 Vendredi soir chez Josiane. Josiane ne se sent pas bien. Elle a des courbatures et, manifestement, elle a une sorte de grippe qui a mis en question son voyage chez Guychou. Mais, elle va un peu mieux ce matin ce qui fait que nous allons sans doute y aller, malgré son état. J’ai téléphoné à Éric pour voir s’il pourrait éventuellement m’emmener dans sa voiture mais je n’ai pas eu de réponse. Bon ! Il fait que j’arrête d’écrire pour y aller.

vendredi 18 octobre 2024

Louisiane

 Je suis à l’aéroport de Lisbonne, Terminal 2. Il y a beaucoup de monde autour de moi. Je pense avoir été bien inspiré de jeûner hier. Enfin ! J’ai quand même goûté aux délicieux plats qu’Isabelle préparait hier soir pour son salon de ce soir, sur le jazz. Elle a fait une cuisine qui doit nous transplanter en Louisiane. Bon, moi, je serai demain dans les Vosges du sud chez mon ami Guychou. Je m’en réjouis. Il y a une immense queue pour prendre l’avion pour Paris mais je suis assis bien tranquillement, attendant que les gens passent. Comme d’habitude depuis quelque temps, je serai le dernier à monter dans cet avion. 

jeudi 17 octobre 2024

Partir

Cet après-midi j'ai une réunion du Groupe de lecteurs à 16h, à l'Institut français du Portugal. Je me réjouis de retrouver mes complices. Il faudra ensuite que je prépare ma valise pour un nouveau voyage qui m'amènera d'abord à Strasbourg, ensuite à Bois de Champ pour célébrer l'anniversaire d'Anne Thomas, ensuite, retour à Strasbourg, puis, finalement, quelques jours à Luxembourg pour renouer avec le Lycée Ermesinde. Je jeûne aujourd'hui pour m'éviter des problèmes pendant le voyage.

Depuis environ une dizaine de jours je refais les exercices que préconisait ma fille Célia : celui que j'ai appelé l'équerre, qui consiste à s'allonger sur le dos et à mettre les jambes en équerre sur un support approprié. Après cinq minutes dans cette position, je fais la planche pendant une minute. Je sais, ce n'est pas très long mais je m'améliorerai certainement avec le temps.

mercredi 16 octobre 2024

Les économistes

 J’écoute beaucoup d’économistes en ce moment. Ce qu’ils disent sur la situation financière de la France n’est guère réjouissant. La fameuse théorie du ruissellement chère à notre président me semble de moins en moins crédible. L’un de ces économistes, qui cita entre autres Jean-Paul Fitoussi et son livre Le débat interdit - que je n’ai pas lu - montrait notamment l’incroyable tendance des hommes politiques à faire des comparaisons avec les autres pays : « Regardez ce que fait l’Allemagne… » On entend ça en permanence. Or, le système français est et reste très particulier notamment dans l’importance qu’il a donné aux services publics, la seule richesse des pauvres, comme le disait Inacio Ramonet. Nous devrions en être fiers au lieu de vouloir le mettre en pièces comme a tenté de le faire Emmanuel Macron pendant les sept dernières années. 

lundi 14 octobre 2024

Alexis

Depuis quelque temps je regarde parfois, sur YouTube, la revue de presse Le monde moderne, d'Alexis Poullin, une revue très critique des pouvoirs en place en se moquant souvent très crûment, des élites qui nous contrôlent avec l'aide efficace des médias. Je trouve cette revue de presse intéressante. Alexis Poullin a son franc parler et ne ménage personne. C'est une sorte d'anarchiste très engagé contre Macron et sa bande. Il fait beaucoup de grimaces et même si les sujets qu'il aborde sont très sérieux, voire souvent carrément tragiques, il réussit à me faire rire. D'un rire certes un peu amer tant sa description du monde politique français est dévastatrice. Au début, je me méfiais un peu de cette dérision constante qu'il affecte pour nous parler de l'État français et de ses servciteurs grassement payés, mais aujourd'hui, cette revue de la presse, au ton tageur et ravageur, ne me déplaît pas. C'est une sorte de fou qui passe son temps à dénoncer les turpitudes des gens au pouvoir, des journalistes main stream, et des puissances d'argent qui nous gouvernent.

dimanche 13 octobre 2024

Voyages

 J’ai pris mes billets pour aller à Strasbourg et de là, avec Josiane, dans les Vosges du sud, pour célébrer l’anniversaire d’Anne Thomas, la compagne de Guychou. Ensuite, j’irai à Luxembourg retrouver le Lycée Ermesinde et mon co-auteur, Jeannot. J’ai également eu ma sœur Martine au téléphone. Duncan est encore à l’hôpital dans une situation qui reste sérieuse après son opération. J’espère beaucoup que son état s’améliorera dans les prochains jours.

samedi 12 octobre 2024

Barbery

Muriel Barbery, Thomas Helder, 2024. C'est un livre confus, aussi brouillon que peuvent l'être nos esprits quand nous nous réunissons après la mort d'un proche, les personnages se parlent mais on ne fait pas très attention à ce qu'ils se disent, parce que, tout compte fait, cela n'a pas beaucoup d'importance, au détour d'un mort, un poète qui se partageait entre Amsterdam et un petit village de l'Aubrac, en France, sous la neige, pendant qu'un feu crépite dans la cheminée, sans que cela soit plus sensé que les paroles qui clapotent dans la confusion. Ce roman —bien écrit— est ennuyeux. 

jeudi 10 octobre 2024

Saint Omer

Je viens de perdre ce que je venais d’écrire. Je parlais du film que nous avons vu hier soir : Saint Omer d’Alice Diot, diffusé sur Arte. C’est l’histoire du procès d’une jeune femme qui a tué sa propre fille de 18 mois. Le film est d’une grande intensité avec de longs silences, des échanges de regards lourds, chargés d’une sorte d’incompréhension de ce qui s’est passé, avec des doutes qui témoignent de l’humanité de tous ceux qui participent à l’événement de ce procès hors-normes. C’est un film que l’on oublie pas tout de suite parce qu’il exige de nous que l’on s’interroge sur cette femme, un peu perdue, cette mère qui aimait son enfant mais qui l’a quand même tué.

mercredi 9 octobre 2024

Magali

J'ai oublié de cliquer sur "publier" hier, après avoir écrit mon message à l'aéroport. Je viens de réparer cette erreur de chez moi, à Lisbonne, où je suis arrivé hier soir, accueilli par Isabel qui est venue me chercher. Aujourd'hui j'ai terminé la lecture du roman de Caryl Ferey, Magali, roman que j'ai acheté à l'aéroport et dont j'ai lu la plus grande partie dans l'avion. J'ai adoré les romans précédents de Ferey (notamment Zulu, Condor et Okavango) mais ce dernier ne m'a pas plu comme les autres. Sans doute est-ce parce qu'il ne s'agit pas commplètement d'une fiction. L'auteur se met lui-même en scène dans une enquête qu'il mène dans son village natal en Bretagne. Il le dit lui-même : c'est parce que ça s'est passé dans son village natal qu'il a mené son enquête et qu'il en a tiré ce roman. Un peu raté, il faut le dire. 

Retour

 Hendrik m’a conduit à la gare ce matin pour prendre mon train pour Paris… où m’attendait Juliana avec l’une de ses collègues brésilienne qui travail sur la vulgarisation en matière d’alimentation. Elle m’a  interviewé pendant une heure et m’a chaleureusement remercié, disant que ce que je lui avais dit allait complètement changer ses perspectives sur la question. Ensuite j’ai pris le métro jusqu’à Châtelet pour sauter dans le métro de la ligne 14, pour Orly. Je viens de manger et maintenant, j’attends les annonces du départ de mon avion pour Lisbonne.

lundi 7 octobre 2024

Mieux

 Ma nuit fut bien meilleure aujourd’hui et j’attribue cette amélioration aux conseils « Alexander » de Célia qui m’allongé sur sa table de cuisine pour traiter ma circulation dans la jambe gauche. Elle m’a aussi donné quelques conseils pour mieux marcher, les genoux d’abord et ensuite on pelle une banane avec le déroulement des deux pieds.

dimanche 6 octobre 2024

Tristesse

 La cérémonie d’hier avec la famille Olff a été à la fois triste - parce que la disparition de Raymond, le père de Josiane ne peut qu’engendrer beaucoup de tristesse - et joyeuse, parce que toute cette famille respirait le vie. Je suis chez Célia maintenant et j’attends Irène qui doit venir me chercher pour aller déjeuner dans un restaurant proche. Ensuite je retournerai chez Josiane, rue d’Of, pour participer au dîner « pizza » avec à nouveau toute la famille. 

Ma jambe gauche ne va pas bien et c’est elle maintenant, plutôt que la vessie, qui me réveille toutes les heures parce que mon pied gauche est glacé. Pas facile.

vendredi 4 octobre 2024

Uber

 Mon trajet ubérisé vers l’aéroport s’est déroulé parfaitement bien. Mon chauffeur parlait très bien l’anglais. Il était auparavant ingénieur électricien mais il a lâché ce boulot pour devenir chauffeur et il en est absolument ravi. Il gagne environ 2000 euros par mois (à peu près la même chose qu’avant), il adore conduire, il se sent parfaitement libre de son temps, il est débarrassé de tous les clients emmerdeurs qui lui empoisonnaient la vie et quand quelqu’un ne se comporte pas correctement dans sa voiture, il le vire purement et simplement. Bref, voilà un ubérisé heureux.

J’ai acheté Le Monde diplomatique pour l’avion et j’ai été très intéressé par article de Serge Halima sur la manière dont LFI avait subi de fausses accusations d’antisémitisme depuis plusieurs mois sans que personne ne s’en émeuve. Tout ce harcèlement injustifié arrange bien Macron, ce « pervers narcissique » que nous avons comme président. Un livre à été écrit sur ce diagnostic présidentiel. Je ne me souviens plus du nom de l’auteur mais les arguments qu’il a développés devant Dénis Robert sur Blast, étaient assez convaincants.

jeudi 3 octobre 2024

Déblocage

J'ai terminé ce matin la lecture de Kamel Daoud. Un très beau livre qui vous plonge dans l'Algérie sanglante des années 90.  Un écriture très poétique avec de magnifiques métaphores. Merci à cet auteur.

Grâce au déblocage de ma carte bancaire, j'ai enfin réussi à payer sur internet mon billet d'avion qui doit m'amener à Strasbourg via Paris et la Gare de l'Est pour rejoindre Josiane et aller ensuite participer à la fête avec Anne et Guychou, et leurs  filles magnifiques. J'irai ensuite à Luxembourg le 21 pour discuter avec mon co-auteur de L'Ogre.

mercredi 2 octobre 2024

Patron

 Fernando Léon de Aranoa, c’est le nom du metteur en scène du film que je viens de voir : Un bon patron (2022). Un film passionnant sur le capitalisme paternaliste. Cela se passe en Espagne et on assiste à toutes les turpitudes que ce capitalisme qui fait croire que l’entreprise n’est rien d’autre qu’une grande famille où tout se passe sous le regard curieux et oh combien bienveillant du patron, d’un patron prêt à tout pour assurer la tranquillité malmenée de ses employés. Un film bigrement intéressant.

Hier j’ai vu le film documentaire sur Gaza, dont je n’arrive pas à oublier les images. 

J’ai failli oublier quelque chose d’important. Vers 10h ce matin je reçois un coup de fil de Richard. Il insiste pour que je suive le conseil d’Ute : « Fais-toi masser les jambes » me disait-elle, « je fais ça régulièrement quand mes jambes sont lourdes et cela me fait beaucoup de bien. » Patricia, la coach d’Isabel arrive pour les exercices bi-hebdomadaires qu’elle fait longtemps. Je lui demande si elle peut me fair un massage lymphatique des jambes. Elle accepte et, après les exercices d’Isabel, je m’allonge sur la « marquise » (table de massage) et Patricia se met à l’ouvrage. Je me suis senti beaucoup mieux tout de suite. Merci Patricia et merci mes amis, Richard et Ute, pour cet excellent conseil !

mardi 1 octobre 2024

Guerre

Le livre de Daoud qui vise à nous faire nous souvenir de cette guerre civile algérienne de 1990 à 2000 est très documenté et très bien construit. Il nous fait sentir, à travers sa fiction, ce qu'a pu être cette guerre sauvage et oubliée qui a opposé les islamistes, les barbus, les fous de Dieu, aux soldats de l'armée régulière, à l'État qui ne voulait pas reconnaître la victoire des islamistes. Je lis ce livre et, sur Arte, il y a le documentaire de Barnwell sur la guerre à Gaza. Bref je suis immergé dans la guerre, les images de laguerre et les mots de la guerre.