dimanche 5 janvier 2025

Anatomie de Dieu

 Je lis en ce moment —enfin, je viens de commencer à lire— God, An Anatomy, by Francesca Stavrakopoulou (Penguin Random House, 2021) sur l'application Kindle que j'ai dans mon. ordinateur. Dès le début, on est captivé par la description physique de Dieu, telle que l'on peut la reconstruire à travers les textes bibliques. L'auteur nous décrit les empreintes des pieds de Dieu sur terre: "I took off my shoes and walked barefoot up the warm, shallow steps to the entrance of the temple’s outer courtyard. And then I saw them: two giant footprints, each about a metre in length, carved into the limestone threshold; neatly paired, they were pointing into the temple. The toes and balls of each footprint were softly, deeply rounded, as though they had been pressed firmly into wet sand. I stepped into these enormous, yet delicate feet. They dwarfed my own."

Hier, nous avons dîné chez Alimo et Avisa, nos amis iraniens. C'était délicieux.

Je me permets également de citer un extrait de l'article paru sur AOC aujourd'hui même: "L'École, un colosse aux pieds d'argile" par Bertrand Ogilvie —dont j'ai déjà évoqué le livre Inclassable enfance, récemment— : "Et les deux auteurs ont bien raison de souligner la singularité de cette institution [l'École] par rapport aux autres pays : nulle part ailleurs cette fonction, essentielle à nos « démocraties », qui est d’opérer et d’énoncer la différenciation entre les statuts individuels de telle manière qu’elle apparaisse comme légitime et indiscutable, c’est-à-dire faire que l’égalité de droit ne soit jamais une égalité de fait, n’est confiée à une seule institution, sur laquelle « elle pèse » tant, comme le disent si justement les auteurs à la fin de leur article, qu’elle en devient intransformable, irrespirable, toujours au bord du burn out.



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