dimanche 28 juillet 2013

28 juillet : Moshi Hamid

Ce matin j'ai eu des nouvelles de Sasha, après sa méditation Vipassana, en Inde. Je suis très tenté de faire un stage à Dhamma Mahi, près de Paris. Simplement, il faudra que je me trouve un créneau de 10 jours pour le faire. Cela ne devrait pas être trop compliqué !

Cette nuit s'est terminée par un rêve très étrange. Irène (ou Agnès) avait hérité d'un immense espace vert traversant Paris du Nord au Sud. Je leur ai proposé d'installer une école expérimentale dans cet espace mais les clauses de cet héritage inattendu stipulaient "Pas d'école !" Des hommes d'affaires (costards, cravates) sont arrivés pour discuter avec Agnès et un autre homme d'affaires, peut-être un notaire, qui était plutôt du côté d'Agnès. Les autres voulaient profiter de cet espace pour installer leurs trucs. Et tout-à-coup, l'un de ces hommes d'affaires, particulièrement bien portant d'ailleurs, se précipite vers moi pour s'asseoir sur mes genoux. Je suis quasiment écrasé par cette énorme masse de chair qui a d'ailleurs du mal à maintenir son équilibre sur mes maigres genoux. Nous tombons tous les deux à la renverse.

La journée d'hier n'a pas été aussi bonne que les précédentes. Avec des alertes constantes pour pas grand chose. Vivement que mes tripes se remettent à fonctionner normalement !

J'ai terminé hier le livre de Moshi Hamid, que j'ai bien apprécié. En particulier les passages qui traitent de l'attitude des Américains vis-à-vis des étrangers — et surtout ceux qui peuvent avoir l'air de "terroristes", notamment les Pakistanais barbus — après le "nine-eleven". Mais cette attitude se cristallise également à partir d'une sorte d'intériorisation du problème des étrangers chez les étrangers justement. C'est un roman très subtil qui décrit toutes les nuances des émotions qu'un Pakistanais éduqué et presque totalement américanisé a pu ressentir à la suite de l'attentat.


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