mardi 7 avril 2015

Le Mont Parnasse

Ce n'est certes pas la première fois qu'en rêve, je cours dans Paris, léger comme un enfant. Mais la nuit dernière, je découvrais des lieux dont je ne soupçonnais pas l'existence. Une colline verdoyante, traversée par de longs chemins de terre tortueux, bordés d'auberge champêtres aux noms désuets, prêtes à recueillir chaleureusement votre sommeil : le Mont Parnasse. Je m'étonnais moi-même de l'existence de cette partie, inconnue auparavant, de la ville. J'avais un guide. Il portait des pantalons blancs. Il courrait avec moi, ou plutôt devant moi. Je me sentais incroyablement léger sur mes deux jambes qui réussissaient si bien à me faire bondir tout au long de ces chemins arborés. On entrevoyait de temps en temps, au détour d'un sentier, brièvement par quelque trouée entre les arbres, les toits de Paris. Le chemin en pente assez raide prend la forme d'une ligne droite et mon guide court de plus en plus vite, si bien que, malgré la tache blanche de ses pantalons au loin, je le perds de vue. Je suis seul.


Je viens de lire ceci : "Lors de l'échographie de la 14e semaine de grossesse, un bébé s'est mis à applaudir alors que sa maman et le médecin chantaient une comptine." Voici l'adresse du site :

http://www.medisite.fr/a-la-une-video-ce-bebe-tape-dans-ses-mains-quand-ses-parents-chantent.829030.2035.html?xtor=EPR-26-818466[Medisite-A-la-Une]-20150407

Il est presque 15h et je tombe, en exergue au 5e chapitre du livre d'Eduardo Kohn, sur cette belle citation de Shunryu Suzuki (tirée de Zen Mind, Beginner's Mind) : "It is the people who are outside of the monastery who feel its atmosphere. Those who are practicing actually do not feel anything."
A méditer.

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