mercredi 25 mai 2016

Orénoque

Toujours pas de mention dans la presse de ce qui se passe au Brésil. (Sauf dans Libé, comme je viens de m'en apercevoir).

Je lis actuellement un petit roman de Mathias Enard, l'auteur de Boussole qui a obtenu le Goncourt l'an dernier. Remonter l'Orénoque, publié dans la collection Babel d'Actes Sud. Une écriture toujours aussi belle qui fait un peu penser à celle de Maylis de Kerangal. J'en lis quatre ou cinq pages avant de m'endormir. Manifestement une histoire d'amour mais, pour le moment, nous n'en sommes encore qu'à l'embouchure de l'Orénoque. Le bateau vient de quitter le quai, avec une femme qui rêve des paysages, et sans doute du visage, qu'elle va rencontrer. J'ai acheté ce roman pour le titre.

A Mersch, le temps est toujours très gris. Mais nous avons eu une bonne réunion hier soir chez Jeannot, sur les réformes envisagées pour le Lycée Ermesinde à partir de la rentrée. Moins de cours traditionnels, plus de pratiques en entreprise. Même les cours devraient mettre l'accent non pas tant sur la transmission et l'évaluation —qui, de toute manière seront beaucoup plus nettement séparées—que sur une disponibilité des enseignants pour aider les élèves dans un parcours dont ils assumeraient la responsabilité sur la base de programmes dans les différentes matières. Mais les enseignants abandonneront-ils si facilement leur rôle de transmetteur de savoirs ?

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